LES BOMBES LACRYMOGÈNES UTILISÉES PAR LES FORCES DE L’ORDRE BURKINABÉ INTERDITES PAR LE PROTOCOLE DE GENÈVE?

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226infos 29 octobre 2014 ACTUALITESSociété 3 Commentaires 5,246 Vues

 Des manifestants d’hier ont pu récupérer les restes ou des bombes entières lacrymogènes. Ayant appris sur les réseaux sociaux que ces grenades  lacrymogènes PLMP 7B utilisées par nos forces de l’ordre sont interdites par le protocole de Genève, votre journal 226infos s’est penché la dessus et voici les résultats de nos recherches.

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Un manifestant posant avec la grenade lacrymogène. On peut bien lire « CS » sur la grenade. (Ph.DR)

Ces  bombes lacrymogènes  PLMP 7B utilisées par les forces de l’ordre seraient  fabriquées  par la société française NOBEL SPORT SECURITE. Elles coûteraient à l’achat environ 2600FCFA.

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La grenade lacrymogène CS PLMP 7C (Ph. DR)

Les grenades de gaz lacrymogène qui ont notamment été employées contre la manifestation de mardi, sont des PLMP 7B, de gaz CS. Elles explosent au sol avec un bruit assourdissant puis crachent de gros volutes de gaz.

Ce gaz provoque haut-le-cœur, souffle coupé, impossibilité de respirer, peau brûlée, envies de vomir, brûlures d’estomac et douleurs au foie. S’il est pulvérisé sur le sol il peut rester actif pendant plusieurs semaines. Les effets caractéristiques sont une conjonctivite instantanée avec des spasmes, des irritations et des douleurs. Ces symptômes sont accentués par un  temps chaud(le cas de Ouaga).

D’après une étude publiée en 1998 au journal de l’American Medical Association, le CS absorbé serait métabolisé dans les tissus périphériques sous la forme de cyanure, substance connue comme étant cancérigène.

Le  même journal  indique à propos de ce gaz : « la possibilité de conséquences médicales à long terme comme la formation de tumeurs, des effets sur le système de reproduction et de maladies pulmonaires est particulièrement préoccupant, considérant l’exposition à laquelle ont été soumis des manifestants ou non manifestants pendant des opérations d’ordre public ».

Que dit le fameux protocole de Genève

Le protocole de Genève de 1925  prohibe l’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques. Ce protocole  contient plusieurs lacunes et insuffisances parmi lesquelles  on peut citer:

– le protocole ne fournit ni  une liste des armes chimiques ni une liste des agents chimiques interdits;

– le protocole interdit l’emploi de l’arme chimique en temps de guerre. Par temps de guerre on entend « conflit armé ». Qu’en est-il des manifestations civiles comme celle de mardi?

C’est peut être pour cela  que certains États comme l’Italie ne l’autorisant pas par temps de guerre l’autorisent par temps de paix!

Tout compte fait, la nuisance de ce gaz sur la santé de l’homme est prouvée et on comprendrait mal un État qui dans la recherche du maintient de l’ordre voudrait rendre malade sa population.

Corporate Watch –Suivi de la complicité des entreprises dans l’occupation de la Palestine

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Gas lacrymogène : Combined Systems Inc est-elle responsable des décès en Égypte et en Palestine?

Au moins trois personnes sont mortes sur la place Tahrir au Caire après avoir inhalé des gaz lacrymogènes toxiques. Selon certains rapports, en plus du gaz CS fabriqué par Combined Systems Inc (CSI) et d’autres entreprises américaines et britanniques, les forces de sécurité égyptiennes ont utilisé d’autres gaz plus forts contre les manifestants, comme le gaz CR illégal. Pendant ce temps en Palestine, une autre personne a été tuée par une cartouche de gaz à haute vitesse tirée par des soldats israéliens lors d’une manifestation hebdomadaire dans le village de Nabi Saleh.

Mauvaise utilisation ou utilisation appropriée ?
Au moins trois des 56 manifestants qui ont été tués lors de la dernière vague de protestations en Égypte au cours de la dernière semaine de novembre sont décédés directement de l’inhalation de gaz lacrymogènes. De nombreux cas de pertes de connaissances et de convulsions épileptiques ont également été signalés. Les manifestants disent que les cartouches extraites des scènes portaient le nom de Combined Systems Inc et son adresse Jamestown, Pennsylvanie.

D’autres cartouches portaient les marques de l’entreprise américaine Federal Laboratories et de l’entrepreneur britannique Chemring Defence (anciennement connu sous le nom de PW Defence). De nombreuses photos et vidéos des conteneurs ont été publiées sur Internet.

Bien que les autorités égyptiennes et américaines disent que le gaz lacrymogène utilisé au Caire est du gaz CS « conventionnel », Les manifestants disent que les gaz qu’ils ont rencontrés sont plus puissants que ceux utilisés par la police égyptienne au début du soulèvement populaire en janvier. Beaucoup de ceux qui ont été transportés dans les hôpitaux de fortune de Tahrir Square après avoir inhalé les gaz ont déclaré être tombés inconscients, sensation de brûlure inhabituelle dans les poumons et la peau, spasmes saccadés et une odeur différente des gaz lacrymogènes habituels.

Les experts disent qu’au moins deux autres gaz toxiques ont été utilisés sur les manifestants. Les manifestants ont signalé avoir vu des contenants marqués de la lettre « CR », tandis qu’un autre ensemble de contenants n’avait pas de marques, mais on croit qu’il s’agit de gaz CN, que Combined Systems fabrique également.

Le gaz du CN était le gaz de contrôle des foules utilisé par la police américaine avant l’utilisation du CS. L’utilisation militaire du gaz RC est interdite en vertu de la Convention sur la guerre chimique de 1993, mais plusieurs gouvernements l’utiliseraient encore, notamment les États-Unis, Israël et l’Égypte. Il a été utilisé par la police sud-africaine pendant l’apartheid dans les années 1980 et par l’armée britannique en Irlande du Nord.

Certains médias égyptiens ont également suggéré que l’odeur et les symptômes de ces nouveaux gaz ressemblent à ceux d’un gaz lacrymogène utilisé par les gardes-frontières égyptiens sur les Palestiniens qui ont franchi le terminal de Rafah en 2008.

Certaines cartouches de gaz lacrymogène trouvées dans les rues du Caire semblent avoir dépassé leur date d’expiration d’au moins cinq ans et un certain nombre d’experts ont suggéré que les symptômes graves observés pourraient être le résultat de l’utilisation de gaz CS expiré, ou d’une surexposition dans un espace clos. Selon l’Independent, des cartouches de gaz lacrymogène fabriquées par Chemring Defence ont été découvertes lors de récentes manifestations, mais la société a insisté sur le fait que la dernière fois qu’elle a vendu du gaz lacrymogène à l’Égypte était en 1998.Les méthodes
que les manifestants utilisaient auparavant pour atténuer les effets des gaz lacrymogènes ne semblent pas fonctionner avec certains des gaz récemment utilisés sur la place Tahrir. Un activiste égyptien a déclaré à Corporate Watch que les manifestants utilisaient un nouveau « mélange anti-larmes », composé d’eau, de levure et de médicaments antiacides (hydroxyde de magnésium et hydroxyde d’aluminium, comme EpicoGel) dans des flacons pulvérisateurs, parce que la coke ou le vinaigre ne fonctionnaient tout simplement pas.

Le département d’État américain aurait lancé une enquête sur la « mauvaise utilisation » des gaz lacrymogènes par les autorités égyptiennes. Pendant ce temps, une poursuite a été déposée au Caire contre Combined Systems et le ministère égyptien de l’Intérieur.

L’Égypte est le deuxième bénéficiaire de l’aide militaire américaine après Israël. Toutefois, les exportations récentes de gaz lacrymogène ne semblent pas faire partie de cette catégorie puisqu’elles ont été vendues au ministère de l’Intérieur plutôt qu’à l’armée. Les Forces centrales de sécurité, le CSF qui est responsable de la lutte contre les émeutes, est une division au sein du ministère de l’Intérieur, mais est étroitement liée

ARMES CHIMIQUES : LES GAZ LACRYMOGÈNES UTILISÉS PAR LE RÉGIME MACRON INTERDITS PAR LA CONVENTION DE GENÈVE

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En août dernier, le régime Macron commandait pour 22 millions de grenades lacrymogènes et explosives. Assurément pas la position d’un gouvernement ouvert au dialogue et à la concertation, mais bien celui d’un régime minoritaire, autoritaire et pour tout dire totalitaire prévoyant de gouverner par ordonnances afin de traduire au plus vite les directives imposées par l’Union Européenne du Capital qui constituent son programme de gouvernement. Ces grenades ne seront pas restées dans les armureries de l’armée. Mais gendarmes et CRS bombardent par milliers les travailleurs en lutte, des cortèges syndicaux à l’occupation pacifique par les agriculteurs de la ZAD de Notre-Dame des Landes. De l’aveu même des gendarmes, en quelques jours d’opération militaire contre la ZAD de Notre-Dame des Landes, l’armée a utilisé plus de 11 000 grenades lacrymogènes. Bilan 270 blessés dont 10 graves parmi les manifestants, 4 gendarmes blessés gravement par leur propre grenade.

Au moment où Macron justifie par une attaque chimique dont il n’a apporté aucune preuve, le bombardement violant le droit international de la Syrie, il est utile de rappeler que cette débauche de violence contre le mouvement social, déversant des grenades lacrymogènes par dizaines de milliers sur les travailleurs de France, jeunes, étudiants, infirmières, agriculteurs, cheminots défendant leurs droits, est en fait une utilisation massive d’armes chimiques interdites par la convention de Genève, convention internationale interdisant les armes chimiques.

Armes chimiques : les gaz lacrymogènes utilisés par le régime Macron interdits par la convention de Vienne

La répression du mouvement social fait des dizaines de blessés graves. Par exemple, à la manifestation du 19 avril à Paris, un photographe de presse dûment identifié a reçu un tir tendu de grenade lacrymogène le blessant très grièvement aux mains. Au-delà des explosifs et des coups de matraques, le régime Macron fait un usage massif des gaz lacrymogènes contre les travailleurs pour terroriser ceux qui voudraient rejoindre les manifestations, les cortèges syndicaux. Une utilisation massive qui est dangereuse, d’armes chimiques dont l’usage en cas de guerre est interdit par les conventions internationales. Le régime Macron utilise massivement des gaz CS. des gaz de combat, armes chimiques développées par les USA et utilisées massivement durant la guerre au Vietnam. Il s’agit d’un des nombreux gaz au chlore (C10H5ClN2). L’armée française utilise pour la première fois les gaz CS lors de la guerre d’Algérie.

En 1993, la convention sur l’interdiction des armes chiques, est signée à Paris. les gaz CS y sont explicitement interdits; Mais une exception y est bizarrement inscrite, le “maintien de l’ordre”. À haute concentration le gaz CS est toxique, à très forte concentration, il est mortel.

Dans les années 1960, l’URSS avait proposé l’interdiction totale de ces gaz de combat. Interdiction rejetée par les pays occidentaux.


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Nos confrères de Politis indiquent que d’après une étude de l’université de Yale, le gaz lacrymogène n’a pas seulement des effets irritants : il s’agit surtout d’un gaz neurotoxique. Ainsi, le contact avec ce gaz ne provoque pas seulement des douleurs immédiates, mais l’exposition prolongée au gaz lacrymogène peut causer des problèmes respiratoires sérieux, voire des crises cardiaques comme on peut le lire dans le Journal of the American Medical Association. Ces effets sont renforcés chez des enfants (que la police a par exemple gazés lors de la manifestation du 1er mai à Paris). Chez des femmes enceintes, il peut provoquer des fausses couches et s’avère mortel pour des personnes souffrant d’asthme ou d’autres problèmes bronchiques.

Le gaz lacrymogène peut non seulement asphyxier des adultes – comme l’atteste l’AFP – mais les tirs de gaz lacrymogène peuvent également provoquer la mort : deux cas  récents en Palestine le démontrent. Par ailleurs, le médecin Sven-Eric Jordt indique que personne ne connaît les effets à long terme de l’exposition au gaz lacrymogène, mais souligne que, dans l’immédiat, il cause des blessures significatives et cela alors que son usage par la police semble se normaliser.

Les voies respiratoires et le système digestif sont les premiers touchés en l’espace de 20 à 60 secondes. Dès l’exposition, on assiste à une activation intense des voies lacrymales, une irritation des voies respiratoires et des nausées accompagnées de vomissements selon la dose. La salivation est accentuée. À forte dose, il peut provoquer des hémorragies internes, des œdèmes pulmonaires et une détresse respiratoire qui peut être fatale. Le foie, le cerveau et les reins sont particulièrement vulnérables. Les substances produites lors de la dégradation du CS par le métabolisme comme le cyanure sont très toxiques. Les effets à long terme sont moins connus mais le CS peut induire des bronchites, de l’asthme, des maladies du foie et des reins ainsi que des troubles neurologiques comme l’épilepsie.

L’arsenal chimique du régime Macron contre le mouvement social

GRENADE GLI F4

La grenade à fusil et à main lacrymogène instantanée (GLI) modèle F4, est une munition à triple effet lacrymogène, sonore et de souffle. Il s’agit d’une grenade explosive utilisant un explosif militaire la tolite (TNT). La grenade GLI F4 de calibre 56 mm peut être lancée soit à la main (avec bouchon allumeur à main) soit propulsée grâce à un lanceur de 56mm de type LGGM Cougar après adjonction d’un Dispositif de Propulsion à Retard (50, 100 ou 200m).

Caractéristiques : hauteur totale : 178 mm. Diamètre : 56mm. Masse totale : 190 g. Masse active : 45 g. Durée d’émission du CS : 25 à 30 secondes.

Emploi : le tir tendu est strictement interdit. en tir courbe, la balistique de la munition (trajectoire, explosion, dispersion du produit lacrymogène en l’air) permet d’éviter que les personnes ne soient directement impactées et ne puissent ramasser les plots au sol afin de les renvoyer en direction des forces de l’ordre.

 GRENADE GM2L

La grenade GM2L calibre 56 mm à effets instantanés assourdissants et lacrymogènes. Capacité assourdissante. La grenade GM2L peut être lancée à la main ou tirée depuis un lanceur de 56 mm de type LGGM cougar (50, 100 ou 200m). L’utilisation de cette grenade permet un double effet (lacrymogène et assourdissant)

Caractéristiques : diamètre : 56 mm. Longueur : 125 mm. Poids : 170 g. Effet sonore : 145 db à 10 mètres. Gaz : 10 g de poudre lacrymogène au CS pur (conforme à la norme MIL-R-51029C, réglementation REACH). Utilisation possible avec BA (1,5 ou 2,5s) et DPR (50,100,200m). Emploi Les jets et les tirs de GM2L dans des locaux de faible capacitésont proscrits.

 GRENADE MP7

La grenade multipots MP7 est une bombe à sous munitions diffusant un important nuage de gaz CS lacrymogène Lors de son utilisation, la grenade MP7 libère ses 7 palets ou sous-munitions qui émettent du gaz CS. (gaz lacrymogène)

Caractéristiques : la durée d’émission du nuage lacrymogène et fumigène est d’environ 30s +/- 10s. La zone couverte est de 1000m 2 . Diamètre extérieur : 56 mm. Longueur sans ou avec dispositif d’allumage :165 mm. Masse totale : 360 g. Masse active : 154 g. Pourcentage de CS : 7 %.

GRENADE CM6

la grenade CM6 émet rapidement un nuage fumigène et lacrymogène important, persistant et dense.  La grenade CM6 contient 6 capsules actives de CS (gaz lacrymogène). Elles sont libérées avant même que la grenade arrive au sol empêchant tout renvoi sur le tireur.

Caractéristiques : diamètre extérieur : 56 mm. Longueur : 199 mm. Masse totale : 340 g. Masse active : 98 g. Pourcentage de CS : 15 %. Elle peut être utilisée à main (avec bouchon allumeur retard de 1,5 ou 2,5s) ou à l’aide du LGGM cougar (avec DPR 50,100, 200m). La zone de couverture des gaz est importante, jusqu’à 800 m2 sur 3 à 5 m de haut et durant environ 30s.

GRENADE MP7 COMMANDO

Cette grenade est utilisée par les forces de l’ordre comme moyen de dispersion face aux manifestations de masse en milieu urbain rapproché. Utilisable par les unités légères, isolées ou en patrouille, elle peut être tirée à partir d’un véhicule. Les grenades MP7 commando (multi-pots) présente un double effet lacrymogène et fumigène et contiennent 7 coupelles actives au CS (gaz lacrymogène de la classe des irritants oculaires). La grenade peut être lancée à la main avec un bouchon allumeur, par le LGGM avec un dispositif de propulsion à retard ou à partir de son tube. La distance de projection avec le moteur propergol est de l’ordre de 100 m. La zone couverte par le gaz est importante : entre 300 m 2 et 500 m2 sur 3 à 5 m de haut. 1.2

Caractéristiques : poids total : 640 grammes. Nombre de plots fumigènes : 7. Gaz : 7% d’agent lacrymogène CS. Délai du retard d’allumage : 2,25 s. Portée maximale : 100 m. Durée d’émission du gaz : 25 s. Poussée initiale: 60 Newton.

GRENADE A MAIN DE DESENCERCLEMENT

La grenade à main de désencerclement (GMD), aussi connue sous le nom de DMP (dispositif manuel de protection), est une grenade qui permet la projection de 18 galets en caoutchouc lors de son explosion.

L’affectation individuelle d’une GMD s’effectue impérativement selon les conditions cumulatives suivantes : elle concerne tous les militaires de gendarmerie titulaires d’une habilitation ; elle est temporaire et doit répondre aux besoins d’une mission ; elle est effectuée, pour la Gendarmerie nationale, sous la responsabilité du commandant d’unité ; elle est conditionnée à l’autorisation écrite ou verbale du commandant d’unité ou du chef de patrouille.

Caractéristiques : projection circulaire de 18 projectiles en caoutchouc. Effet sonore et de choc intense (plus de 155 db). Diamètre : 56 mm. Poids des projectiles : 10 g. Force cinétique unitaire : 80 joules. Rayon d’efficacité : 10 m. Poids total : 250 g.

PALESTINIAN WOMAN DIES AFTER INHALING TEAR GAS, MEDIC SAYS

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A Palestinian woman died after inhaling tear gas fired by the Israeli army to disperse protesters near Bethlehem. (File photo: Reuters)AFP, BethlehemTuesday, 15 April 2014Text size AAA

A Palestinian woman died in hospital after inhaling tear gas used by the Israeli army to disperse protesters near the West Bank city of Bethlehem, a medical official said Tuesday.

But the military denied tear gas was the cause of death.

Late on Monday the army « fired tear gas near the home of the woman, who was suffering from health problems, » the medical official told AFP.

The woman, in her 40s, « died after arriving at hospital, » the official said.

The incident took place at Ayda refugee camp northwest of Bethlehem, where Palestinians regularly clash with Israeli soldiers.

« The death was not linked to the use of riot dispersal means by the army, including tear gas, » an army spokeswoman said, confirming the clashes but giving no further details.

In a similar incident in January, an 85-year-old Palestinian man died in his own home after breathing in tear gas fired by Israeli security forces near the occupied West Bank city of Nablus.

On Monday, an Israeli civilian was killed in a shooting near the southern West Bank city of Hebron, the army said, as the seven-day Jewish Passover holiday began.

Encore plus de morts et de blessés dus au gaz lacrymogène américain en Palestine, au Moyen-Orient et à Oakland

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15 janvier 2012 Adalah-NY 
Le gaz lacrymogène fabriqué par des entreprises telles que Combined Systems Inc. (CSI), Defense Technology, and nonlethal Technologies, continue d’être utilisé par les gouvernements dont l’Égypte, Israël, le Yémen, Bahreïn et les États-Unis pour réprimer les mouvements de protestation populaires en faveur de la justice sociale

En réponse, les avocats défenseurs des droits de l’homme protesteront à nouveau pour la journée de Martin Luther King Jr, le 16 janvier 2012, devant le quartier général de la CSI à Jamestown, Pennsylvanie (voir pastProtests against Israel lacrymogène use). Avant la manifestation, les rapports indiquent que le CSI a remplacé le drapeau israélien qui flottait précédemment aux côtés du drapeau américain à l’extérieur de son siège avec un drapeau de l’État de Pennsylvanie.

Des preuves solides que la cartouche du CSI a tué le manifestant palestinien Mustafa Tamimi : 
Le 9 décembre 2011, dans le village de Nabi Saleh en Cisjordanie, un soldat israélien à l’intérieur d’une jeep militaire blindée a tiré une cartouche de gaz lacrymogène à bout portant directement au visage du manifestant palestinien Mustafa Tamimi venu manifester contre l’expansion des colonies israéliennes sur les terres de Nabi Saleh. Mustafa est mort de la suite de ses blessures le jour suivant. Les manifestants n’ont pas réussi à collecter la cartouche de gaz lacrymogène réelle tiré sur lui. Cependant, les habitants de Nabi Saleh ont collecté des échantillons des types de cartouches de gaz lacrymogène que l’armée israélienne utilise contre les manifestations hebdomadaires de Nabi Saleh, y compris le type spécifique de cartouche de gaz lacrymogène – de la même taille et de la même forme – qui a frappé Mustafa. Le type de cartouche qui a tué Mustafa peut être vu dans les 11 et 13 janvier 2012, photos ci-dessous prises à Nabi Saleh par Bilal Tamimi. La boîte porte un cachet qui indique CTS. CTS signifie Combined Tactical Systems, un nom de marque de Combined Systems Inc., à Jamestown, en Pennsylvanie. Adalah-NY a reçu ces photos du Comité de Coordination de la Lutte Populaire.

Une pièce d’une cartouche de gaz lacrymogène de Nabi Saleh, comme celle qui a tué Mustafa Tamimi, estampillée CTS – 13 janvier 2012, photo de Bilal Tamimi.

Les deux morceaux d’une cartouche de gaz lacrymogène de Nabi Saleh, comme celle qui a tué Mustafa Tamimi, estampillée, CTS – Photo du 11 janvier 2012 par Bilal Tamimi

Des cartouches du CSI et des gaz lacrymogènes, tiré par des soldats israéliens lors de manifestations contre les colonies israéliennes et le mur sur les terres palestiniennes, ont également causé la mort des manifestants Bassem et Jawaher Abu Rahmah à Bil’in, la blessure grave du manifestant Tristan Anderson, un citoyen américain, à Ni’lin, ainsi que des blessures graves à de nombreux autres manifestants palestiniens.

Le CSI est le principal fournisseur de gaz lacrymogène à l’armée israélienne ainsi qu’un fournisseur à la police israélienne (et la police des frontières). Jusqu’au changement de son site Web en janvier 2012 où le CSI a énuméré les industries militaires israéliennes et Rafael Armament Development Authority comme parmi ses clients militaires et partenaires de développement (voir l’ancienne page Web). Les fondateurs de CSI, Jacob Kravel et Michael Brunn, sont israélo-américains.
En plus des cartouches omniprésentes du CSI/CTS trouvées lors des manifestations palestiniennes, les preuves de ventes et d’expéditions du CSI vers Israël sont claires. Le 30 avril 2008, Wikileaks du département d’État américain à Washington DC au département d’État des États-Unis à Tel-Aviv demande à la police d’Israël de lui envoyer l’équipement suivant : 1 000 grenades à main en caoutchouc, 1 000 grenades tactiques Flash Bang, 1 000 grenades Sting-Ball, 1 000 Flash Bang Training et 1 000 sacs de fèves Super-Sock. La cargaison faisait partie d’un accord de 5 millions de dollars entre la police israélienne et le CSI. Un site web du gouvernement israélien montre que le 4 août 2011, la police israélienne a acheté 6 millions de shekels (1,56 million de dollars) de grenades assommantes au CSI sans lancer d’appel d’offres.
La base de données PIERS sur les exportations des activités commerciales des États-Unis est utile pour identifier les expéditions de gaz lacrymogènes vers un certain nombre de pays, dont l’Égypte, la Tunisie et l’Algérie (voir plus bas). Cependant, la recherche PIERS ne montre pas les expéditions du CSI à Israël. La photo d’un conteneur du CSI ci-dessous révèle deux preuves. L’étiquette au bas de la photo montre que le conteneur de gaz lacrymogène a été expédié par la compagnie aérienne nationale israélienne El Al, et PIERS ne suit que les expéditions par voie maritime. En outre, l’étiquette du bas montre que le conteneur du CSI a été envoyé au ministère de la Défense d’Israël par Interglobal Forwarding Services, à Bayonne, New Jersey. Une recherche sur PIERS pour Interglobal Forwarding Services au cours de la dernière année montre plus de 1.300 expéditions, dont certaines évidemment gaz lacrymogène, par Interglobal des États-Unis à Israël

La société américaine Defense Technology a également fourni des gaz lacrymogènes à la police israélienne (voir les informations sur la technologie de défense au Moyen-Orient et à Oakland ci-dessous, et une photo d’un conteneur de gaz lacrymogène de Defense Technology à Jérusalem ci-dessous).

Le gaz lacrymogène du CSI tue et blesse les manifestants égyptiens :
Le gaz lacrymogène du CSI est également le principal gaz lacrymogène utilisé par les forces de sécurité égyptiennes pour réprimer les protestations populaires en faveur de la démocratie en Égypte au cours de la dernière année, causant la mort et les blessures des manifestants. Amnesty International a souligné l’envoi de gaz lacrymogène du CSI en Égypte dans son appel au 6 décembre 2011 pour que le gouvernement américain cesse d’envoyer des gaz lacrymogènes et des armes au gouvernement égyptien en raison des gaz lacrymogènes. . .décès et blessures liés à des manifestants égyptiens. En utilisant la base de données PIERS, Amnesty International a documenté trois cargaisons spécifiques de gaz lacrymogène du CSI aux États-Unis vers l’Égypte en 2011 qui ont été approuvées par le département d’État américain, malgré le fait que les forces de sécurité égyptiennes utilisent des gaz lacrymogènes pour tuer et blesser les manifestants dans leurs efforts pour écraser les manifestations.

Comme documentation supplémentaire, un 11 juillet 2008, câble du département d’État à Washington DC au département d’État au Caire disponible via Wikileaks demande des informations pour finaliser l’expédition de CSI au ministère égyptien de l’Intérieur de 20,000 grenades CS Smoke Hans, 20 000 cartouches CS Smoke Long Range et 4 0000 cartouches pénétrantes CS Window, pour une valeur totale de 621 000 $.

Le CSI au Moyen-Orient et dans le monde : 
Les conteneurs du CSI ont également été vus (par exemple à 27 secondes dans cette vidéo tunisienne) et blâmés pour la mort des manifestants en Tunisie. La base de données PIERS révèle un envoi de 5,540 kilogrammes « de cartouches, de grenade » et « de lance-munitions » à destination de la Tunisie le 1er avril 2010. PIERS montre également un envoi de 12 663 kilogrammes de « munitions » pour l’Algérie le 8 avril 2011. Il y a des preuves de l’utilisation de gaz lacrymogènes par le gouvernement yéménite contre les manifestants.

La technologie de défense au Moyen-Orient et à Oakland : 
Un rapport de Corporate Watch montre que la société américaine Defense Technology a fourni des gaz lacrymogènes à la police israélienne. Defense Technology a son siège social à Casper, dans le Wyoming, et appartient au géant britannique des armes BAE Systems. BAE Systems est également propriétaire de la société d’armement américaine Armor Holdings et a acheté Federal Laboratories, une autre société américaine qui fournissait des gaz lacrymogènes à Israël et à d’autres pays, et qui a fait l’objet de protestations et de poursuites lors de la première intifada (Voir la section sur les décès passés dus aux gaz lacrymogènes israéliens).

Des bidons de gaz lacrymogènes avec la technologie de défense et les laboratoires fédéraux ont également été utilisés par les gouvernements yéménite et égyptien contre les manifestants pro-démocratie.

La ville d’Oakland a également utilisé le gaz lacrymogène Defense Technology dans ses efforts pour arrêter les manifestations populaires par Occupy Oakland. Le manifestant d’Oakland Scott Olsen, un ancien marine américain, a été grièvement blessé lorsqu’il a été frappé à la tête par un projectile de la police d’Oakland, très probablement fabriqué par Defense Technology.

Approbation et financement des expéditions de gaz lacrymogène par le gouvernement américain :
Il existe des documents clairs et la confirmation par le département d’État que le département d’État approuve les ventes de gaz lacrymogène à des gouvernements étrangers par des sociétés américaines sous le nom de « ventes commerciales directes ». Une page Web du département d’État des États-Unis présente de nombreux ex

Le gaz lacrymogène peut être gravé propane CTS, ramassé lors de la manifestation de Bil’in le 31 décembre 2010, le jour où Jawaher Abu Rahmah a été submergé par des gaz lacrymogènes. Elle est morte le lendemain.

Une cartouche de gaz lacrymogène longue portée, tiré sur des manifestants à Ni’lin en 2009. Le CSI a étendu la portée des tubes comme celui qui a tué Bassem Abu Rahmah, et a gravement blessé Tri stan Anderson et de nombreux autres manifestants palestiniens.

En 2009, cartouche de gaz lacrymogène tiré sur les manifestants à Bil’in, avec l’estampille CTS – Photo d’ActiveStills.

Conteneur pour cartouches de gaz lacrymogène CSI tiré sur des manifestants à Ni’lin en 2009. L’information sur l’expédition est incluse sur les étiquettes

du Corporate Rapport de surveillance – « Conteneur Defense Technologies transporté par la police à Jérusalem-Est en mars 2009 – Photos courtoisie des activistes israéliens

HOW A PROTEST ABOUT INTERNMENT IN NORTHERN IRELAND LED TO BLOODY SUNDAY

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As a former British soldier faces charges, here is the background to one of the darkest days of the Troubles

Ben Quinn @BenQuinn75

Thu 14 Mar 2019 16.30 GMTLast modified on Thu 14 Mar 2019 19.30 GMT

Family members of Bloody Sunday victims make their way to the Guildhall in Derry on 14 March.
 Family members of Bloody Sunday victims make their way to the Guildhall in Derry on 14 March. Photograph: Charles McQuillan/Getty Images

In an atmosphere of heightened tension – but also hope – thousands of men, women and children took to the streets of Derry on 30 January 1972.

Having gathered to protest peacefully about internment, under a new law introduced to detain people without trial indefinitely, the march began shortly after 3pm in the Creggan area and made its way by a circuitous route through the city’s nationalist districts.

The march had been organised under the auspices of the Northern IrelandCivil Rights Association – formed originally as a broad coalition of trade unionists, socialists, nationalists, republicans and others – but was taking place against the backdrop of regular clashes between the security forces and Irish republicans in which firearms had been used by both sides.

Soldiers use CS gas against rioters in Derry, 30 January 1972.
 Soldiers use CS gas against rioters in Derry, 30 January 1972. Photograph: PA

While their intended destination was the Guildhall building in the centre, the marchers were instead directed by the British army towards the landmark of Free Derry Corner. Troops had arrived in force just over two years earlier following violent clashes between civilians and police in 1969.

By 1972 however, the nationalist community had largely turned against the troops, regarding them as being agents of the same oppressive regime as the Royal Ulster Constabulary (RUC), the Northern Irish police force viewed by nationalists as the embodiment of sectarianism.

From the archive, 1 February 1972: Derry’s Bloody Sunday

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On the morning of what would become known as Bloody Sunday, troops from the Parachute Regiment were manning barricades. They were later ordered to move forward to make arrests after skirmishes broke out with young men who had detached from the main protest.

Rubber bullets, teargas and water cannons were used about 4pm as stones were thrown before troops made their way down William Street with orders to arrest as many as possible. A short time later soldiers opened fire around the corner on Rossville Street.

Murals in the Bogside area of Derry, Northern Ireland.
 Murals in the Bogside area of Derry, Northern Ireland. Photograph: Paul Faith/AFP/Getty Images

In all, according to army evidence, some 21 soldiers fired 108 live rounds over the course of a day on which 13 people were killed and 15 wounded.

The first casualty of gunfire after soldiers had gone into the nationalist Bogside area of the city in an attempt to make arrests was John Duddy, 17, who was shot and mortally wounded on the western side of the Rossville flats car park.

A photograph of a priest and others carrying the dying teenager – also known as Jackie and one of six 17-year-olds who died – would become one of the most famous images of the Northern Ireland Troubles. The oldest victim was Bernard McGuigan, 41, a father of six children.

McGuigan, who been waving a white handkerchief in his hand, died instantly after he was shot in the head as he went to the aid of Patrick Doherty, a 31-year-old father-of-six who was mortally wounded when he was shot from behind while attempting to crawl to safety.

A mural in Derry depicting the famous image of Jackie Duddy being carried away after being shot.
 A mural in Derry depicting the famous image of Jackie Duddy being carried away after being shot. Photograph: Charles McQuillan/Getty Images

The other dead included Hugh Gilmour, 17, Kevin McElhinney, 17, Michael Kelly, 17, John Young, 17, William Nash,19, and Michael McDaid, 20. All were shot at a rubble barricade on Rossville Street beside the flats.

Four others were killed nearby at Glenfada Park: James Wray, 22, Gerald Donaghy, 17, William McKinney, 27, and Gerald McKinney, a 35-year-old father of eight who was not related to Gerard.

Another man, John Johnston, 59, has long been regarded as the 14th fatality of Bloody Sunday. Although he survived the day, after he was shot twice by soldiers inside a derelict building in William Street, he died months later.

The shootings finally ended at around 4.40pm. The British army claimed that it had come under fire in the Rossville flats areas of the city.

British paratroopers take away civil rights demonstrators on Bloody Sunday.
 British paratroopers take away civil rights demonstrators on Bloody Sunday. Photograph: Getty Images

Eyewitnesses insisted that none of the dead were armed, although Lord Saville, who chaired the Bloody Sunday inquiry, found that Gerald Donaghy, a member of the IRA’s youth wing, was “probably” carrying nail bombs. The inquiry was also “sure” that he was not preparing or attempting to throw a bomb when he was shot. His family insisted that the four bombs were planted by the security forces.

It would take two investigations – including one by Lord Widgery that largely cleared the soldiers and authorities of blame – before David Cameron made a formal apology on behalf of the UK government for what had happened on the day.

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