LE GOUVERNEMENT INVESTIT 17 MILLIONS D’EUROS EN GRENADES LACRYMOGÈNES

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Le gouvernement vient d’attribuer un marché de plus de 17 millions d’euros de fourniture de grenades et de fusils de lancement. L’avis d’attribution a été publié jeudi 24 mai. Le contrat porte sur 17.544.153 euros de munitions, pour les 4 ans à venir, destiné à fournir la police et la gendarmerie en grenades lacrymogènes et en lanceurs, c’est le fructueux marché qui vient d’être attribué par le gouvernement à trois entreprises. Gérard Collomb vient d’annoncer « si on veut garder le droit de manifester il va falloir que les manifestants arrêtent d’être les complices passifs des casseurs » mais la contestation ne faiblit pas et le gouvernement Macron se prépare en matériel de répression pour ses dernières quatre années.

Muriel Radler

Le gaz lacrymogène, un produit au top des ventes

L’appel d’offre, passé le 5 août 2017, a été réparti entre deux sociétés françaises, Nobel Sport, pour près de 12 millions d’euros, Aseltex, pour 5,3 millions d’euros, et une société allemande, Rheinmetall, pour 0,4 million d’euros.

Alsetex, cette entreprise dans laquelle une employée avait perdu la vie suite à une explosion en 2014 avait déjà remporté en février 2016, un contrat d’un montant similaire portant sur la livraison de 5,5 millions d’euros de munitions. On peut donc supposer que, en 2 ans, la majorité de ce stock a dû être liquidé.

C’est que le gouvernement ne badine pas sur l’usage de ce gaz. À Notre-Dames-des-Landes, depuis le 9 avril 2018, début de l’évacuation de, plus de 11.000 grenades ont déjà été tirées par les gendarmes mobiles. Et c’est ce type de grenade qui a fait perdre la main à l’étudiant sur la ZAD ce 25 mai.

Ce gaz lacrymal, pourtant interdit en temps de guerre continue de faire l’unanimité

L’usage de ces gaz lacrymogènes a été interdit en temps de guerre par la Convention internationale sur les armes chimiques de Genève, en 1993. Mais contre les manifestants cette arme s’avère très efficace, ainsi que pour les civils elle reste autorisée.

La panique, la peur. Voilà ce que produit les gaz lacrymogènes. C’est l’une des techniques du gouvernement qui peut mettre des lycéens en garde à vue 72h et qui peut aussi utiliser massivement ces gaz qui touchent sans discernement tous ceux qui sont là comme ce fut le cas lors de la manifestation du 1er mai à Paris par exemple. 
Le gaz provoque une sensation de perte de contrôle par l’impossibilité de bien respirer et de voir, des irritations de la peau et autres symptômes qui en fonction des personnes et des conditions peuvent s’avérer plus ou moins graves.

Et alors que le gaz est utilisé depuis le début du siècle il n’existe quasiment pas d’études sur sa nocivité. C’est que, dans aucun pays, il n’existe d’obligation légale de recenser le nombre de ses victimes ou de fournir des données sur ses livraisons, ses usages, les profits qu’il génère ou sa toxicité pour l’environnement. Et quand il y a des morts, ce sont, pour les pouvoirs publics qui autorisent cette arme « non létale », de simples accidents.

La répression française fait vendre

Le marché de ces armes « non-létales » est estimé à plus de 1,6 milliard de dollars, avec un fort potentiel de croissance dans les années à venir.
Ainsi aujourd’hui deux entreprises françaises ont décoché de beaux contrats auprès de l’État français. Et cette entente État-industriels risque de continuer longtemps car la France est l’un des pays qui dispose de l’un des meilleurs« savoir-faire » dans l’industrie mais aussi dans la répression, ce qui lui permet ainsi de mieux exporter ses produits, comme ses services.

L’un des derniers exemples en date –avant l’Afrique du Sud– est le Bahrein avec lequel la France avait signé en 2007 un accord de coopération en matière de sécurité intérieure et avait envoyé des CRS afin de former les forces anti-émeute. L’entreprise française Alsetex, elle, vendait les bombes lacrymogènes.
Durant les manifestations de 2011 au Bahrein, les gaz lacrymogènes ont causé la mort d’au moins trente-neuf personnes selon l’ONG Physicians for Human Rights. 
Alors qu’à Notre Dame des Landes, chacun redoute que la répression puisse tuer, l’État Français continue à faire ses achats tout en faisant passer des lois afin de pouvoir au mieux se couvrir.

LES BOMBES LACRYMOGÈNES UTILISÉES PAR LES FORCES DE L’ORDRE BURKINABÉ INTERDITES PAR LE PROTOCOLE DE GENÈVE?

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226infos 29 octobre 2014 ACTUALITESSociété 3 Commentaires 5,246 Vues

 Des manifestants d’hier ont pu récupérer les restes ou des bombes entières lacrymogènes. Ayant appris sur les réseaux sociaux que ces grenades  lacrymogènes PLMP 7B utilisées par nos forces de l’ordre sont interdites par le protocole de Genève, votre journal 226infos s’est penché la dessus et voici les résultats de nos recherches.

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Un manifestant posant avec la grenade lacrymogène. On peut bien lire « CS » sur la grenade. (Ph.DR)

Ces  bombes lacrymogènes  PLMP 7B utilisées par les forces de l’ordre seraient  fabriquées  par la société française NOBEL SPORT SECURITE. Elles coûteraient à l’achat environ 2600FCFA.

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La grenade lacrymogène CS PLMP 7C (Ph. DR)

Les grenades de gaz lacrymogène qui ont notamment été employées contre la manifestation de mardi, sont des PLMP 7B, de gaz CS. Elles explosent au sol avec un bruit assourdissant puis crachent de gros volutes de gaz.

Ce gaz provoque haut-le-cœur, souffle coupé, impossibilité de respirer, peau brûlée, envies de vomir, brûlures d’estomac et douleurs au foie. S’il est pulvérisé sur le sol il peut rester actif pendant plusieurs semaines. Les effets caractéristiques sont une conjonctivite instantanée avec des spasmes, des irritations et des douleurs. Ces symptômes sont accentués par un  temps chaud(le cas de Ouaga).

D’après une étude publiée en 1998 au journal de l’American Medical Association, le CS absorbé serait métabolisé dans les tissus périphériques sous la forme de cyanure, substance connue comme étant cancérigène.

Le  même journal  indique à propos de ce gaz : « la possibilité de conséquences médicales à long terme comme la formation de tumeurs, des effets sur le système de reproduction et de maladies pulmonaires est particulièrement préoccupant, considérant l’exposition à laquelle ont été soumis des manifestants ou non manifestants pendant des opérations d’ordre public ».

Que dit le fameux protocole de Genève

Le protocole de Genève de 1925  prohibe l’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques. Ce protocole  contient plusieurs lacunes et insuffisances parmi lesquelles  on peut citer:

– le protocole ne fournit ni  une liste des armes chimiques ni une liste des agents chimiques interdits;

– le protocole interdit l’emploi de l’arme chimique en temps de guerre. Par temps de guerre on entend « conflit armé ». Qu’en est-il des manifestations civiles comme celle de mardi?

C’est peut être pour cela  que certains États comme l’Italie ne l’autorisant pas par temps de guerre l’autorisent par temps de paix!

Tout compte fait, la nuisance de ce gaz sur la santé de l’homme est prouvée et on comprendrait mal un État qui dans la recherche du maintient de l’ordre voudrait rendre malade sa population.

Corporate Watch –Suivi de la complicité des entreprises dans l’occupation de la Palestine

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Gas lacrymogène : Combined Systems Inc est-elle responsable des décès en Égypte et en Palestine?

Au moins trois personnes sont mortes sur la place Tahrir au Caire après avoir inhalé des gaz lacrymogènes toxiques. Selon certains rapports, en plus du gaz CS fabriqué par Combined Systems Inc (CSI) et d’autres entreprises américaines et britanniques, les forces de sécurité égyptiennes ont utilisé d’autres gaz plus forts contre les manifestants, comme le gaz CR illégal. Pendant ce temps en Palestine, une autre personne a été tuée par une cartouche de gaz à haute vitesse tirée par des soldats israéliens lors d’une manifestation hebdomadaire dans le village de Nabi Saleh.

Mauvaise utilisation ou utilisation appropriée ?
Au moins trois des 56 manifestants qui ont été tués lors de la dernière vague de protestations en Égypte au cours de la dernière semaine de novembre sont décédés directement de l’inhalation de gaz lacrymogènes. De nombreux cas de pertes de connaissances et de convulsions épileptiques ont également été signalés. Les manifestants disent que les cartouches extraites des scènes portaient le nom de Combined Systems Inc et son adresse Jamestown, Pennsylvanie.

D’autres cartouches portaient les marques de l’entreprise américaine Federal Laboratories et de l’entrepreneur britannique Chemring Defence (anciennement connu sous le nom de PW Defence). De nombreuses photos et vidéos des conteneurs ont été publiées sur Internet.

Bien que les autorités égyptiennes et américaines disent que le gaz lacrymogène utilisé au Caire est du gaz CS « conventionnel », Les manifestants disent que les gaz qu’ils ont rencontrés sont plus puissants que ceux utilisés par la police égyptienne au début du soulèvement populaire en janvier. Beaucoup de ceux qui ont été transportés dans les hôpitaux de fortune de Tahrir Square après avoir inhalé les gaz ont déclaré être tombés inconscients, sensation de brûlure inhabituelle dans les poumons et la peau, spasmes saccadés et une odeur différente des gaz lacrymogènes habituels.

Les experts disent qu’au moins deux autres gaz toxiques ont été utilisés sur les manifestants. Les manifestants ont signalé avoir vu des contenants marqués de la lettre « CR », tandis qu’un autre ensemble de contenants n’avait pas de marques, mais on croit qu’il s’agit de gaz CN, que Combined Systems fabrique également.

Le gaz du CN était le gaz de contrôle des foules utilisé par la police américaine avant l’utilisation du CS. L’utilisation militaire du gaz RC est interdite en vertu de la Convention sur la guerre chimique de 1993, mais plusieurs gouvernements l’utiliseraient encore, notamment les États-Unis, Israël et l’Égypte. Il a été utilisé par la police sud-africaine pendant l’apartheid dans les années 1980 et par l’armée britannique en Irlande du Nord.

Certains médias égyptiens ont également suggéré que l’odeur et les symptômes de ces nouveaux gaz ressemblent à ceux d’un gaz lacrymogène utilisé par les gardes-frontières égyptiens sur les Palestiniens qui ont franchi le terminal de Rafah en 2008.

Certaines cartouches de gaz lacrymogène trouvées dans les rues du Caire semblent avoir dépassé leur date d’expiration d’au moins cinq ans et un certain nombre d’experts ont suggéré que les symptômes graves observés pourraient être le résultat de l’utilisation de gaz CS expiré, ou d’une surexposition dans un espace clos. Selon l’Independent, des cartouches de gaz lacrymogène fabriquées par Chemring Defence ont été découvertes lors de récentes manifestations, mais la société a insisté sur le fait que la dernière fois qu’elle a vendu du gaz lacrymogène à l’Égypte était en 1998.Les méthodes
que les manifestants utilisaient auparavant pour atténuer les effets des gaz lacrymogènes ne semblent pas fonctionner avec certains des gaz récemment utilisés sur la place Tahrir. Un activiste égyptien a déclaré à Corporate Watch que les manifestants utilisaient un nouveau « mélange anti-larmes », composé d’eau, de levure et de médicaments antiacides (hydroxyde de magnésium et hydroxyde d’aluminium, comme EpicoGel) dans des flacons pulvérisateurs, parce que la coke ou le vinaigre ne fonctionnaient tout simplement pas.

Le département d’État américain aurait lancé une enquête sur la « mauvaise utilisation » des gaz lacrymogènes par les autorités égyptiennes. Pendant ce temps, une poursuite a été déposée au Caire contre Combined Systems et le ministère égyptien de l’Intérieur.

L’Égypte est le deuxième bénéficiaire de l’aide militaire américaine après Israël. Toutefois, les exportations récentes de gaz lacrymogène ne semblent pas faire partie de cette catégorie puisqu’elles ont été vendues au ministère de l’Intérieur plutôt qu’à l’armée. Les Forces centrales de sécurité, le CSF qui est responsable de la lutte contre les émeutes, est une division au sein du ministère de l’Intérieur, mais est étroitement liée

ARMES CHIMIQUES : LES GAZ LACRYMOGÈNES UTILISÉS PAR LE RÉGIME MACRON INTERDITS PAR LA CONVENTION DE GENÈVE

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En août dernier, le régime Macron commandait pour 22 millions de grenades lacrymogènes et explosives. Assurément pas la position d’un gouvernement ouvert au dialogue et à la concertation, mais bien celui d’un régime minoritaire, autoritaire et pour tout dire totalitaire prévoyant de gouverner par ordonnances afin de traduire au plus vite les directives imposées par l’Union Européenne du Capital qui constituent son programme de gouvernement. Ces grenades ne seront pas restées dans les armureries de l’armée. Mais gendarmes et CRS bombardent par milliers les travailleurs en lutte, des cortèges syndicaux à l’occupation pacifique par les agriculteurs de la ZAD de Notre-Dame des Landes. De l’aveu même des gendarmes, en quelques jours d’opération militaire contre la ZAD de Notre-Dame des Landes, l’armée a utilisé plus de 11 000 grenades lacrymogènes. Bilan 270 blessés dont 10 graves parmi les manifestants, 4 gendarmes blessés gravement par leur propre grenade.

Au moment où Macron justifie par une attaque chimique dont il n’a apporté aucune preuve, le bombardement violant le droit international de la Syrie, il est utile de rappeler que cette débauche de violence contre le mouvement social, déversant des grenades lacrymogènes par dizaines de milliers sur les travailleurs de France, jeunes, étudiants, infirmières, agriculteurs, cheminots défendant leurs droits, est en fait une utilisation massive d’armes chimiques interdites par la convention de Genève, convention internationale interdisant les armes chimiques.

Armes chimiques : les gaz lacrymogènes utilisés par le régime Macron interdits par la convention de Vienne

La répression du mouvement social fait des dizaines de blessés graves. Par exemple, à la manifestation du 19 avril à Paris, un photographe de presse dûment identifié a reçu un tir tendu de grenade lacrymogène le blessant très grièvement aux mains. Au-delà des explosifs et des coups de matraques, le régime Macron fait un usage massif des gaz lacrymogènes contre les travailleurs pour terroriser ceux qui voudraient rejoindre les manifestations, les cortèges syndicaux. Une utilisation massive qui est dangereuse, d’armes chimiques dont l’usage en cas de guerre est interdit par les conventions internationales. Le régime Macron utilise massivement des gaz CS. des gaz de combat, armes chimiques développées par les USA et utilisées massivement durant la guerre au Vietnam. Il s’agit d’un des nombreux gaz au chlore (C10H5ClN2). L’armée française utilise pour la première fois les gaz CS lors de la guerre d’Algérie.

En 1993, la convention sur l’interdiction des armes chiques, est signée à Paris. les gaz CS y sont explicitement interdits; Mais une exception y est bizarrement inscrite, le “maintien de l’ordre”. À haute concentration le gaz CS est toxique, à très forte concentration, il est mortel.

Dans les années 1960, l’URSS avait proposé l’interdiction totale de ces gaz de combat. Interdiction rejetée par les pays occidentaux.


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Nos confrères de Politis indiquent que d’après une étude de l’université de Yale, le gaz lacrymogène n’a pas seulement des effets irritants : il s’agit surtout d’un gaz neurotoxique. Ainsi, le contact avec ce gaz ne provoque pas seulement des douleurs immédiates, mais l’exposition prolongée au gaz lacrymogène peut causer des problèmes respiratoires sérieux, voire des crises cardiaques comme on peut le lire dans le Journal of the American Medical Association. Ces effets sont renforcés chez des enfants (que la police a par exemple gazés lors de la manifestation du 1er mai à Paris). Chez des femmes enceintes, il peut provoquer des fausses couches et s’avère mortel pour des personnes souffrant d’asthme ou d’autres problèmes bronchiques.

Le gaz lacrymogène peut non seulement asphyxier des adultes – comme l’atteste l’AFP – mais les tirs de gaz lacrymogène peuvent également provoquer la mort : deux cas  récents en Palestine le démontrent. Par ailleurs, le médecin Sven-Eric Jordt indique que personne ne connaît les effets à long terme de l’exposition au gaz lacrymogène, mais souligne que, dans l’immédiat, il cause des blessures significatives et cela alors que son usage par la police semble se normaliser.

Les voies respiratoires et le système digestif sont les premiers touchés en l’espace de 20 à 60 secondes. Dès l’exposition, on assiste à une activation intense des voies lacrymales, une irritation des voies respiratoires et des nausées accompagnées de vomissements selon la dose. La salivation est accentuée. À forte dose, il peut provoquer des hémorragies internes, des œdèmes pulmonaires et une détresse respiratoire qui peut être fatale. Le foie, le cerveau et les reins sont particulièrement vulnérables. Les substances produites lors de la dégradation du CS par le métabolisme comme le cyanure sont très toxiques. Les effets à long terme sont moins connus mais le CS peut induire des bronchites, de l’asthme, des maladies du foie et des reins ainsi que des troubles neurologiques comme l’épilepsie.

L’arsenal chimique du régime Macron contre le mouvement social

GRENADE GLI F4

La grenade à fusil et à main lacrymogène instantanée (GLI) modèle F4, est une munition à triple effet lacrymogène, sonore et de souffle. Il s’agit d’une grenade explosive utilisant un explosif militaire la tolite (TNT). La grenade GLI F4 de calibre 56 mm peut être lancée soit à la main (avec bouchon allumeur à main) soit propulsée grâce à un lanceur de 56mm de type LGGM Cougar après adjonction d’un Dispositif de Propulsion à Retard (50, 100 ou 200m).

Caractéristiques : hauteur totale : 178 mm. Diamètre : 56mm. Masse totale : 190 g. Masse active : 45 g. Durée d’émission du CS : 25 à 30 secondes.

Emploi : le tir tendu est strictement interdit. en tir courbe, la balistique de la munition (trajectoire, explosion, dispersion du produit lacrymogène en l’air) permet d’éviter que les personnes ne soient directement impactées et ne puissent ramasser les plots au sol afin de les renvoyer en direction des forces de l’ordre.

 GRENADE GM2L

La grenade GM2L calibre 56 mm à effets instantanés assourdissants et lacrymogènes. Capacité assourdissante. La grenade GM2L peut être lancée à la main ou tirée depuis un lanceur de 56 mm de type LGGM cougar (50, 100 ou 200m). L’utilisation de cette grenade permet un double effet (lacrymogène et assourdissant)

Caractéristiques : diamètre : 56 mm. Longueur : 125 mm. Poids : 170 g. Effet sonore : 145 db à 10 mètres. Gaz : 10 g de poudre lacrymogène au CS pur (conforme à la norme MIL-R-51029C, réglementation REACH). Utilisation possible avec BA (1,5 ou 2,5s) et DPR (50,100,200m). Emploi Les jets et les tirs de GM2L dans des locaux de faible capacitésont proscrits.

 GRENADE MP7

La grenade multipots MP7 est une bombe à sous munitions diffusant un important nuage de gaz CS lacrymogène Lors de son utilisation, la grenade MP7 libère ses 7 palets ou sous-munitions qui émettent du gaz CS. (gaz lacrymogène)

Caractéristiques : la durée d’émission du nuage lacrymogène et fumigène est d’environ 30s +/- 10s. La zone couverte est de 1000m 2 . Diamètre extérieur : 56 mm. Longueur sans ou avec dispositif d’allumage :165 mm. Masse totale : 360 g. Masse active : 154 g. Pourcentage de CS : 7 %.

GRENADE CM6

la grenade CM6 émet rapidement un nuage fumigène et lacrymogène important, persistant et dense.  La grenade CM6 contient 6 capsules actives de CS (gaz lacrymogène). Elles sont libérées avant même que la grenade arrive au sol empêchant tout renvoi sur le tireur.

Caractéristiques : diamètre extérieur : 56 mm. Longueur : 199 mm. Masse totale : 340 g. Masse active : 98 g. Pourcentage de CS : 15 %. Elle peut être utilisée à main (avec bouchon allumeur retard de 1,5 ou 2,5s) ou à l’aide du LGGM cougar (avec DPR 50,100, 200m). La zone de couverture des gaz est importante, jusqu’à 800 m2 sur 3 à 5 m de haut et durant environ 30s.

GRENADE MP7 COMMANDO

Cette grenade est utilisée par les forces de l’ordre comme moyen de dispersion face aux manifestations de masse en milieu urbain rapproché. Utilisable par les unités légères, isolées ou en patrouille, elle peut être tirée à partir d’un véhicule. Les grenades MP7 commando (multi-pots) présente un double effet lacrymogène et fumigène et contiennent 7 coupelles actives au CS (gaz lacrymogène de la classe des irritants oculaires). La grenade peut être lancée à la main avec un bouchon allumeur, par le LGGM avec un dispositif de propulsion à retard ou à partir de son tube. La distance de projection avec le moteur propergol est de l’ordre de 100 m. La zone couverte par le gaz est importante : entre 300 m 2 et 500 m2 sur 3 à 5 m de haut. 1.2

Caractéristiques : poids total : 640 grammes. Nombre de plots fumigènes : 7. Gaz : 7% d’agent lacrymogène CS. Délai du retard d’allumage : 2,25 s. Portée maximale : 100 m. Durée d’émission du gaz : 25 s. Poussée initiale: 60 Newton.

GRENADE A MAIN DE DESENCERCLEMENT

La grenade à main de désencerclement (GMD), aussi connue sous le nom de DMP (dispositif manuel de protection), est une grenade qui permet la projection de 18 galets en caoutchouc lors de son explosion.

L’affectation individuelle d’une GMD s’effectue impérativement selon les conditions cumulatives suivantes : elle concerne tous les militaires de gendarmerie titulaires d’une habilitation ; elle est temporaire et doit répondre aux besoins d’une mission ; elle est effectuée, pour la Gendarmerie nationale, sous la responsabilité du commandant d’unité ; elle est conditionnée à l’autorisation écrite ou verbale du commandant d’unité ou du chef de patrouille.

Caractéristiques : projection circulaire de 18 projectiles en caoutchouc. Effet sonore et de choc intense (plus de 155 db). Diamètre : 56 mm. Poids des projectiles : 10 g. Force cinétique unitaire : 80 joules. Rayon d’efficacité : 10 m. Poids total : 250 g.