The Independent (GB) : la violence policière en France est hors de contrôle

Des centaines de cartouches ont plu sur des milliers de personnes qui célébraient l’équipe nationale algérienne de football avant de se qualifier pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Parmi eux se trouvaient des familles avec des enfants en bas âge dans des poussettes.

Lien vers l’article

Même dans une ville aussi turbulente que Paris, les scènes récentes de violences policières ont été exceptionnellement choquantes. Les victimes au cours des dernières semaines ont été des journalistes et des étudiants comme des écologistes et des demandeurs d’asile.

L’horreur de la situation apparaissait clairement la semaine dernière sur les Champs-Élysées

Quels que soient leurs antécédents ou leur conviction politique, ils ont tous été considérés comme des cibles légitimes pour les paramilitaires lourdement armés, formés pour faire face à toute menace contre l’ordre présumée avec une brutalité extrême. Ces officiers spécialisés dans le contrôle des émeutes – et il en existe des milliers – considèrent l’été comme une époque où tous les types indésirables se retrouvent dans la rue, et ne voient aucun inconvénient à imposer leur autorité aussi durement que possible.

L’horreur de la situation apparaissait clairement la semaine dernière sur les Champs-Élysées où, comme d’habitude, le désordre social a été provoqué par les forces de maintien de l’ordre françaises qui ont utilisé des armes chimiques contre leurs propres citoyens.

Des vidéos tournées sur la plus célèbre avenue du pays montrent de jeunes enfants qui luttent pour échapper aux nuages ​​de vapeurs créées par des gaz lacrymogènes interdits dans les zones de guerre. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la police française est autorisée à utiliser des substances conçues pour brûler les yeux, la bouche et les poumons de civils ordinaires, alors qu’en raison des traités internationaux, les soldats ne sont pas autorisés à le faire contre leurs véritables ennemis.

Le Comité international de la Croix-Rouge a d’abord rendu illégales les armes chimiques et biologiques sur les champs de bataille après le lancement par les forces françaises de grenades de 22 mm remplies de bromacétique d’éthyle lacrymale pendant la Première Guerre mondiale, sans toutefois étendre cette interdiction aux forces nationales.

J’ai entendu les cris de ceux qui étaient pris dans les pires échauffourées

Des centaines de cartouches ont plu sur des milliers de personnes qui célébraient l’équipe nationale algérienne de football avant de se qualifier pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Parmi eux se trouvaient des familles avec des enfants en bas âge dans des poussettes.

Parmi les autres victimes, citons les jeunes hommes d’apparence nord-africaine que la police française, en particulier à Paris, a tendance à mépriser. Il y eut d’innombrables affrontements au cours des dernières décennies, la plupart d’entre eux concernant la guerre d’indépendance de l’Algérie contre la France, qui s’est soldée par une victoire en 1962. Les atrocités nationales liées au conflit impliquaient la torture, la mort et la noyade de manifestants algériens dans la Seine par la police de la capitale.

Rien de tout cela ne justifie cependant de gazer des personnes tout à fait pacifiques et innocentes. J’ai entendu les cris de ceux qui étaient pris dans les pires échauffourées, garçons et filles en pleurs qui vomissaient et tremblaient de peur alors que les vapeurs de gaz se propageaient. C’était une douce soirée et il n’y avait pratiquement aucun refuge possible sur les Champs-Élysées.

Alors que le nombre de bombes lacrymogènes s’intensifiait, de nombreux supporters adolescents algériens se réfugièrent dans des rues adjacentes, où des pillages et des actes de vandalisme furent commis. C’est une conséquence logique que j’ai observée en couvrant de nombreuses émeutes à Paris, notamment celles impliquant le mouvement anti-gouvernement des Gilets jaunes qui causa des millions d’euros de dommages dans la seule capitale. Encore une fois, ces actes sont absolument inexcusables, mais il est indéniable que les gazages enveniment encore plus des situations déjà très difficiles.

Des manifestants pacifiques gazés comme de vulgaires insectes

Malgré tout, seuls les médias anglophones firent état du gazage d’enfants. Les médias français publiaient plutôt des fake news. Non, ce n’est pas un supporter de football algérien qui fut responsable du tragique accident de voiture de Montpellier, dans lequel une jeune mère de famille perdit la vie.

Les incidents furent également exploités par les habituels hypocrites excités de la populace d’extrême-droite. Marine Le Pen, leader du Rassemblement national – un parti fondé sous le nom de Front national par des ultranationalistes racistes exaspérés par la perte de l’Algérie française – a appelé à une interdiction des supporters de football sur les Champs-Élysées après avoir encouragé activement des Gilets jaunes bien plus destructeurs et violents à se rassembler là.

Lors de mon premier reportage sur l’utilisation de plus en plus scandaleuse de gaz par la police parisienne en décembre, Aurélie Bonal, porte-parole principale de l’ambassade de France à Londres, intervint sur Twitter pour nier que le gaz lacrymogène était une arme chimique. Malgré toutes les preuves scientifiques et juridiques démontrant le contraire, elle déclara qu’il était contraire à l’éthique de le décrire comme tel.

Au-delà d’une mère qui tente désespérément de protéger ses enfants des effets néfastes de ces armes chimiques, d’autres vidéos largement diffusées depuis montrent la police anti-émeute de Paris en train de gazer des manifestants pro-climat assis au sol pacifiquement comme s’ils étaient de vulgaires insectes.

Un extrait particulièrement troublant de la vidéo montre un officier costaud arrachant en toute illégalité les lunettes de soleil et les lunettes de protection d’un manifestant, s’assurant ainsi que ses yeux ne sont plus protégés des produits chimiques. Selon un rapport de police, plus de cinq litres de gaz ont été utilisés en moins de 30 minutes, et le commandant responsable de cette action fit partie des personnes qui s’évanouirent d’étouffement sur le pont Sully.

Tout cela participe d’un abus de pouvoir pervers que le gouvernement du président Emmanuel Macron devrait enfin reconnaître pour y mettre fin.

Children run after teargas is used on crowds in Paris
Support free-thinking journalism and subscribe to Independent Minds

Centre pour la promotion de la santé et la médecine préventive de l’armée américaine US ARMY

Lien vers l’article

Faits détaillés à propos de l’agent lacrymogène O-chloro-benzylidène malonitrile (CS)

Structure chimique :

Formule : C10 H5 Cl N2

Description : Le CS est un crystal blanc solide, brûlé pour créer un gaz incolore à l’odeur de poivre.

Masse molaire : 188,5 g/mol

Température de fusion : 310 à 315°C

pression : 3,4 x 10-5 mmHg à 20°C

Température de solidification : 93°C à 95°C

Densité : 1,04 g/cm3, plusieurs fois plus dense que l’air à l’état de vapeur

Solubilité : hexane, benzène, méthylène chloride, acétone, dioxane, éthyl acétate, pyridine. Insoluble dans l’eau et dans l’éthanol.

Flash point : 197°C

Volatilité : 0,71 mg/m3 à 25°C

Toxicité : ICt50 : 10 à 20 mg/min et /m3 LCT50 : 61 000 mg / min et /m3

Limite d’exposition : travail – 0,4 mg/m3 population – pas de limite définie

Propriétés toxiques de l’agent lacrymogène O-chloro-benzylidène malonitrile (CS)

Le CS a été développé à la fin des années 1950 comme agent de contrôle anti-émeutes. C’est un irritant plus puissant que le chloroacétophénone (CN) mais moins incapacitant. A la fin des années 1960, les stocks de CS ont remplacé ceux de CN. Actuellement, l’armée américaine utilise le CS pour les entraînements et le contrôle anti-émeutes.

Effets de la surexpostion :
Le CS est disséminé en brûlant, explosant, et en formant un aérosol. Il est immédiatement irritant pour les yeux et les voies respiratoires. Les vapeurs chaudes se mélangent à la sueur humaine pour donner une sensation de brûlure aux yeux, au nez, et à la bouche. Les effets qui arrivent immédiatement et persistent 5 à 20 minutes après avoir quitté la zone contaminée sont : conjonctivite et douleur aux yeux, larmoiement, erythème des paupières, nez qui coule, gorge qui brûle, toux, oppression thoracique.
C’est dangereux pour la vie à une concentration de 2mg/m3. Ce n’est pas un agent s’accumulant dans le corps humain, mais il s’accumule dans l’environnement. Le CS est le gaz le plus persistant des gaz lacrymogènes, étant absorbé dans la plupart des surfaces poreuses incluant le sol et le plâtre.

Urgence et procédures de premiers secours
Inhalation : enlever la victime pour l’amener à de l’air frais immédiatement, respiration artificielle si arrêt respiratoire, garder la victime au chaud et au calme, consulter un médecin IMMEDIATEMENT.
Contact avec les yeux : laver les yeux IMMEDIATEMENT avec un grand volume d’eau pendant au moins 15 minutes, appliquer un corticostéroïde ophtalmique après décontamination, traiter l’érythème avec une lotion de secousse douce (comme une lotion de calamine) ou un corticostéroïde topique selon la gravité, ne pas porter des lentilles de contact en travaillant avec ces produits chimiques, consulter un médecin IMMEDIATEMENT.
Contact avec la peau : laver la peau contaminée intensément au savon et à l’eau, enlever les vêtements contaminés IMMEDIATEMENT, si l’irritation persiste après lavage, consulter un médecin IMMEDIATEMENT.
Ingestion : donner à la victime une grande quantité d’eau IMMEDIATEMENT, provoquer le vomissement en touchant l’arrière de la gorge avec le doigt, ne pas faire vomir une personne inconsciente, consulter un médecin IMMEDIATEMENT.

Equipements de protection :
Gants de protection : porter des gants imperméables, des gants en caoutchouc
Protection des yeux : porter des lunettes étanches aux poussières et à l’eau ou une protection intégrale du visage pour prévenir tout contact avec la peau
Autres : porter un masque de protection et une double couche de vêtements en milieu confiné, utiliser une cartouche de protection contre les vapeurs organiques combinée à un filtre à particule de haute efficacité, porter un
appareil respiratoire autonome couvrant tout le visage ou une protection intégrale de visage avec purificateur d’air et une cartouche de vapeurs organiques.

Ne pas utiliser les décontaminants ou détergents standards contenant de l’eau de Javel car le matériel peut réagir pour former du matériau encore plus toxique que le CS. Les surfaces contaminées doivent être décontaminées en utilisant une solution de volume identique en méthanol et eau avec 18% (en poids) d’hydroxyde de sodium ou de lessive du commerce ajoutée à la solution. Une solution aqueuse détergente contenant 10% de monoéthanolamine anionique peut aussi être utilisée comme décontaminant

Réactivité :
Stabilité : stable en stockage
Incompatibilité : incompatible avec des oxydants forts
Décomposition en produits dangereux : quand chauffé jusqu’à décomposition, le CS émet des fumées très toxiques.
Produits de l’hydrolyse : AQ alcaline

Persistence : variable selon la contamination

References :

  1. Department of the Army Field Manual (DA FM) 3-9, Potential Military Chemical/Biological
    Agents and Compounds, 1990.
  2. The Merck Index, An Encyclopedia of Chemicals, Drugs, and Biologicals, Eleventh Edition,
    Merck & Co., Inc., Rahway, New Jersey, 1989
  3. Hazardous Substances Data Bank, January 1996.

Polizei setzt Tränengas gegen Demonstranten ein

Lien vers l’article

Rund um Feierlichkeiten zur Erinnerung an den Beginn der Französischen Revolution ist es in Paris zu Ausschreitungen gekommen. Die Polizei nahm Dutzende Demonstranten fest – auch Gelbwesten-Vertreter.00:34 Montag, 15.07.2019   07:42 Uhr

Jedes Jahr begeht Frankreich am 14. Juli seinen Nationalfeiertag. Dieser erinnert an den Sturm auf die Bastille im Jahr 1789, der Moment gilt als symbolischer Beginn der Französischen Revolution. In diesem Jahr sind die Feierlichkeiten am Sonntag von Ausschreitungen überschattet worden.

Demonstranten versuchten nach der Militärparade auf den Champs-Élysées, nahe dem Triumphbogen, mit Metallabsperrungen Straßensperren zu errichten. Ein Müllcontainer ging in Flammen auf. Die Polizei schritt ein und Passanten flohen vom Ort des Geschehens. Die Sicherheitskräfte setzten Tränengas ein. Mindestens 175 Menschen wurden festgenommen, wie eine Polizeisprecherin dem Sender BFMTV sagte.

Die Demonstranten, die versuchten, Straßen abzusperren, trugen zwar keine gelben Westen. Aber unter den Personen, die in Gewahrsam genommen wurden, waren auch Jerôme Rodrigues, Maxime Nicolle und Éric Drouet. Alle drei sind prominente Vertreter der Gelbwesten-Bewegung. Sie wurden schnell wieder freigelassen. Rodrigues’ Anwalt sagte der Nachrichtenagentur AFP, bei der Maßnahme habe es sich um « die Verhaftung eines politischen Oppositionellen » gehandelt.

Merkel lobt grenzüberschreitende Militärparade

Die Gelbwesten-Demonstrationen begannen im November vergangenen Jahres unter anderem als Protest gegen eine geplante Benzinsteuer. Sie weiteten sich allerdings schnell aus und wurden zu Demonstrationen gegen die Politik von Präsident Emmanuel Macron im Allgemeinen. Immer wieder kam es auch zu gewaltsamen Ausschreitungen. Mittlerweile ist die Zahl der Teilnehmer bei den wöchentlichen Protesten zwar zurückgegangen. Aktiv ist die Gruppe aber noch.

Bei der Militärparade war auch Bundeskanzlerin Angela Merkel zu Gast. Sie würdigte die grenzüberschreitende Ausrichtung der Veranstaltung. Rund 500 Soldaten der Deutsch-Französischen Brigade waren bei dem Aufzug dabei gewesen. Für Macron hat der Aufbau einer gemeinsamen europäischen Verteidigung in Verbindung mit der Nato Priorität. « Noch nie seit dem Ende des Zweiten Weltkriegs war Europa so notwendig », sagte der französische Staatschef. Er hatte bereits einen Vorstoß für eine europäische Armee gemacht und damit heftige Kritik seines US-Kollegen Donald Trump geerntet.

Merkel bezeichnete die Parade mit etwa 4300 Soldaten und fast 70 Flugzeugen als « eine große Geste in Richtung der europäischen Verteidigungspolitik ». Sie sei auch geehrt, dass Deutsche teilgenommen hätten. « Und deshalb glaube ich, ist dies ein Zeichen einer verstärkten europäischen Zusammenarbeit (…) », sagte die Kanzlerin. Sie hob auch die Bedeutung für das deutsch-französische Verhältnis hervor.

Explication sur l’utilisation du Cyanokit de Cyanoguard

Depuis Octobre 2018, les gazages sont de plus en plus intensifs dans les manifestations des gilets jaunes. Les personnes sont exposées à des doses de plus en plus importantes : les atteintes des voies respiratoires sont violentes, pouvant atteindre nausées et vomissements. Même la peau subit les agressions de ces gaz. De plus, des symptômes nouveaux nous ont été rapportés. Le jour du gazage : vertiges, pertes de mémoire, désorientation, perte de connaissance ( https://www.semanticscholar.org/paper… , https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2… ). Les jours suivants : diarrhées ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3… ), fatigue extrême (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1…), règles abondantes et irrégulières ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2… ) et problèmes occulaires ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3… ). Tous ces symptômes pourraient être reliés à une intoxication au cyanure… Les grenades lacrymogènes renferment des capsules contenant de l’ortho chlorobenzylidène malononitrile. Cette molécule passe dans le sang par les voies respiratoires ou par la peau – prenez des douches froides en fin de manif pour que ca ne rentre pas, le chaud ouvre les pores. Une fois dans le sang, un des groupements cyanure est libéré et peut agir. ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?… ) Il fixe le fer sensé apporter l’oxygène aux organes, et bloque la chaîne respiratoire. C’est l’effet d’un étranglement, entraînant une hypoxie, un manque d’oxygène. Le cyanure est rapidement traité par le foie pour être transformé en thiocyanates, qui sont beaucoup moins toxiques. ( http://ccn.aacnjournals.org/content/3… ) Ces thiocyanates, présents plus de 14 jours dans l’organisme, peuvent être dosés dans le sang ou dans les urines, selon la vitesse à laquelle ils sont éliminés. Des résultats ont été publiés par des personnes souffrant de ces symptômes. La presse a répondu en menaçant les médecins ayant produit ces ordonnances et établi ces diagnostics. ( https://www.20minutes.fr/societe/2495… ) Après insistance, la presse a changé d’angle et a indiqué par le biais d’une toxicologue que les thiocyanates, pourtant les dérivés majoritaires du cyanure ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/arti… ), ne sont pas de bons marqueurs. ( https://www.lci.fr/population/gaz-lac… ) Heureusement, il existe un moyen de détecter directement le cyanure dans le sang. Car si le dérivé du cyanure n’est pas une preuve, le cyanure en sera une ( https://www.cyanoguard.com/ ). Ce kit, également utilisé notamment par le FBI, est fiable mais il nous a fallu mettre au point la meilleure façon de le déployer. Cependant, le cyanure est éliminé très rapidement (en quelques minutes) comme l’indique la courbe rouge du graphique figure 1 ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/arti… ). Il faut être rapide, et obtenir un résultat instantané. Notre équipe a déployé ces tests sur les lieux de manifestation, et nous avons eu l’honneur d’obtenir la participation de fly rider qui a publié son résultat sur son mur facebook. ( https://www.facebook.com/photo.php?fb… ) Ce résultat peut par la suite être quantifié grâce à un appareil utilisant une caméra pour reconnaître la coloration, et dire à quelle dose de cyanure dans le sang il a été exposé. ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3… ) Nous rappelons qu’une dose de 1mg/l est le seuil critique choisi par le test, couleur violette ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/arti… ), pour alerter et prendre un antidote. La littérature déjà citée indique qu’on considère l’empoisonnement au cyanure à partir de 0,5 mg/l de sang ( https://jenonline.org/article/S0099-1… ).

Sites d’identification des grenades

http://romarm.ro/en/product/cartus-fumigen-lacrimogen-cc-38-f-l-calibrul-38mm

https://www.armyrecognition.com/eurosatory_2014_show_daily_news_coverage_report/alsetex_presents_its_landcougar_12_and_56-mm_range_in_live_demonstration_during_eurosatory_2014.html

http://jcammo.com/draft-grenades-anti-riots-armored-vehicles-smoke-dischargers/?fbclid=IwAR0JYsGYr2kZTsuYskObyfs9dM5qLWrO7VvZAjrABnJVHbfVOczTdtHODBQ

http://titus2h.e-monsite.com/pages/maintien-de-l-ordre/55-gamme-lacroix-alseltex.html

https://riotid.com/downloads/RiotID_Guide/RiotID_Guide_FRENCH.pdf

https://eodbuyersguide.com/ordnance___munitions

https://www.caat.org.uk/resources/companies

http://www.nonlethaltechnologies.com/pdf/FRENCH_NLT_Brochure.pdf

http://www.mikelewisresearch.com/2011/11/tahrir-ammo.html/

https://www.files.ethz.ch/isn/195222/Tear%20Gassing%20By%20Remote%20Control%20Report.pdf

http://bprd.nic.in/WriteReadData/userfiles/file/201704071029428052382STUDYREPORT27.03.2017-ilovepdf-compressed.pdf

https://www.combinedsystems.com/_pdf/SpecSheets/3300%20CTS.pdf

Alexander Samuel, the man who investigates tear gas used against “yellow vests”

Alexander, at a national yellow vest protest in Montpellier. (©Xavier Malafosse/Sipa Press / Xavier Malafosse)

PhD in biology, Alexander Samuel investigates dangers of tear gas, used massively in France against “yellow vests”. His method : entering in the tear gas cloud and analyzing blood and urine.

By Emmanuelle Anizon

Published on July 24th 2019 at 2.00 p.m.

We already saw him, multiple times, going into the white cloud and coming out minutes later, his long redhead mane in a hot mess, scarlet eyes and face, crying, coughing, tottering and almost fainting. Alexander Samuel, 34 years old, PhD in molecular biology, maths teacher in a public professional high school in Grasse, France, and philosophy dabster, would never have imagined breathing voluntarily tear gas in the middle of demonstrations. Neither crossing France with tubes of blood and urine in his car trunk, like a drug dealer, looking for a lab which could accept his cargo. Even less being convened by French justice for “endangering people’s live”. Him, whose only assumed violence consists of yelling regularly into a microphone, surrounded by his metal bandmates.

Alexander engaged by accident, on March 23rd 2019. On that day, the “politically very left wing tending” teacher comes as an “observer” to a “yellow vest” protest in Nice. He gets in touch with SOS UN, who are inventorying police brutality. “When I told them I was PhD in biology, they asked me if I could help them analyze the tear gas effects. They described me numerous symptoms : stomach ache, nausea, vomiting, muscle aches, severe migraines, but also loss of consciousness, pulmonary problems, heart problems, liver problems … “Yellow vests” had been hospitalized. They evoked potential cyanide poisonings. Cyanide ! I thought they were nuts ! But since there were many testimonies, I decided to dig it…”

Alexander Samuel, PhD in biology, experimenting during a « yellow vest » protest in Paris. (Bruno Coutier pour « l’Obs »)

Alex loves to dig. Already at the University of Nice, the brilliant PhD student half French half German had stood out for his propension to put his obstinate nose into affairs – misappropriation of subsidy, syndicate corruption, and other favoritism. “Alex is a researcher who finds, testifies Guillaume, a former comrade back in time. He accumulated evidences, gathered documents, recorded conversations. He combined methods of an investigator and a scientist”.

The teacher immersed himself into “literature”, as scientists say, reading everything that got published on the subject in scientific papers. And he methodically reports on his website. He discovers that “CS” gas used by police officers does not directly contain cyanide, but that one of its components, malonitrile, is metabolized into cyanide in the human body.

A public health issue

One can endure cyanide at low levels : smokers, people who eat cabbage, almonds or cassava. At higher doses, cyanide can cause hypoxia, lack of oxygen. It can kill in some cases, even if it did not happen yet in France. Alex explains :

“The person who got gassed endures some kind of strangulation. What is the health consequence of being strangled once a week ? We are told that tear gas are not dangerous, but we don’t know the long term health effects.”

The researcher spends days and nights on what he considers as “a public health issue : tear gas used nowadays massively by police forces, and not only on “yellow vests” : the “pont de Sully” ecologists, the young people at the music fest party in Nantes and people or businesses close to the demonstrations, all were exposed to tear gas. And even policemen, who are the first exposed !

Most of the time, they wear gas masks protecting them, but on June 28th, on the Sully bridge, a commander lost consciousness because of tear gas.

Read also : « Où est Steve ? », voilà LA question

Cyanide disappears in less than thirty minutes after tear gas exposure. But it leaves a marker in the body, thiocyanate, which can be detected during a few weeks after exposure. “I saw some “yellow vest” analysis results twice or even three times higher than normal values !” says Alex, who then contacts many toxicologists, doctors, scientists in France and abroad. Reactions are contrasted, some tell him he is totally wrong, like Jean-Marc Sapori, from the antipoison center in Lyon, and some encourage him to go on his “remarkable” work like André Picot, president of the Toxicology – Chemistry association, others even tell him

“Be careful, you are addressing a too dangerous subject”.

He calls a lot, and he gets called ore and more. A secret agent wants to give him confidential documents about tear gas victims during the Algerian war. Dozens of “yellow vests” want to testify, and send him their results.

“We are compiling their symptoms in a table, and we notice some new weird symptoms. For instance, many women, even menopaused, are having heavy menstrual bleeding”.

A doctor from the University Medical Center of Lyon writes him about a patient, gased multiple times, having a heavy liver disease from unknown cause : “I wonder if that could explain his pathology” she says.

How to prove the link between pathology and tear gas ?

What should we answer ? How could we prove irrefutably that link ? Since health authorities don’t address the issue and the interior ministry repeats “Move along, nothing to see”, Alex, three doctors – Renaud, anesthesiologist resuscitator, Josyane, generalist and Christiane, ophthalmologist -, nurses and some “yellow vests” decided to do blood uptake directly on demonstration site.

Christiane, ophtalmologist, member of Alex’s team.(©Xavier Malafosse/Sipa Press)

During his research, Alex found a Swiss company, Cyanoguard, selling kits to detect instant cyanide levels in blood : “It works like a breathalyzer. If the color turns purple, there is a dangerous level of cyanide. They are very serious, they published in the excellent journal of the Royal Society of Chemistry and FBI uses their tools!”. Alex and the doctors buy ten kits, 15€ each, and plan to send some other blood samples to a laboratory to make the classical thiocyanate analysis : “Combining both results, the reliability of our results will be reinforced”. And that’s how, on Saturday April 20th in Paris, “yellow vests” could see, in the middle of the smokes, spitting,  flashball shots and crowd movement, a little group equipped with helmets, glasses, syringes and tubes to do blood uptake on the pavement.

Results were deceiving : color change with cyanokit was difficult to interpret. “Cyanoguard told us “it’s positive” but I wasn’t sure”. Other surprise : the thiocyanate results, analyzed by the only French lab performing them in Lyon came back negative. “Even for smokers, which is impossible ! » says Alex sniggering. He often sniggers, giggling and narrowing his nose, like kids do. The teacher does not want to believe that those results are being faked voluntarily, but he thinks it would be appropriate to perform new analysis abroad in foreign “independent” labs.

Doctors are presented like murderers

On May 1st, during a very agitated demonstration in Paris, the little group backslides, this time in a building lobby, behind closed doors. “Yellow vests were waiting outside to duff us up”. The group was worried. In a background interior war inside SOS UN, Alex and the doctors left, a controversy started. Videos from blood uptakes were circulating on social networks where doctors were presented as murderers.

Read also : On a suivi des « gilets jaunes » devenus black blocs

Medias relay words from a “yellow vest” whose blood got collected, accusing the team for having abused of her weakness; the council of the Order of Doctors, asked about it, explains that it is not forbidden to do a blood uptake in the street, but it has to follow certain conditions. “Our blood uptakes were done respecting all security conditions, and everyone who gave his blood signed an informed consent” assure the three doctors from the team. A preliminary investigation is opened. At Alex’s high school, the director received messages calling him “illuminated”.

The team is doing blood analysis at the first floor of a Montpellier fastfood turned into a clandestine field hospital. (©Xavier Malafosse/Sipa Press / Xavier Malafosse

With this tempest, some in the groupe got scared and gave up. Not Alex, who decided to start from scratch with a reckless kernel of his team. They are reproached taking blood from others ? They will take their own blood. Not in the streets, but in the first floor of a fast-food in Montpellier, transformed into a clandestine field hospital (with the complicity and help of the manager, a “yellow vest” supporter”). That day, “l’Obs” was present, and the maker of the cyanokits too, he came in person to supervise the operation. This time, the cyanide level is quantified. Alex analyses :

“We are passing from a 0 or 0,1 mg/l value before tear gas exposure to 0,7 mg/l, the dangerousness threshold being at 0,5mg/l. It’s the sign that cyanide and tear gas are linked !”

But for toxicologists, the numbers from that non homologated kit will not be an official evidence. Alex went in person to a prestigious Belgian university to analyse the thiocyanate levels of the blood samples. 24 hours driving. The professors, very interested, received him for a long time but their laboratory declared itself incompetent. “They do not want to get involved, they know the French state will be confronting them” interprets Alex. Fear or not, he had to look somewhere else. Germans hesitated, sent him to a British lab which accepted. But when the tubes arrives, it was too late : “Pff… they are hemolyzed”, sighs Alex. Translate it : dated.

They risk correctional court

The series continued, but we will pass the episodes. We will just note a mass spectrometry analysis with distribution of urine collection pots to “yellow vests”. “They are very mistrustful. We collected only two samples, mine included” confesses Alex. Two, it’s very few. But, for 50€ each analysis, he couldn’t have paid much of them anyways. Including cyanokits, sending costs, analysis costs, lawyers, car transport, the teacher says he paid about 5000€, a big part of what he spared for his installation work in his new apartment.

He tells it with his unchangeable smile, nose and eyes narrowed. He says he doesn’t care. What he cares more about, is this preliminary investigation opened for “endangering people’s lives” and “prohibited interventional research”. Beginning of July, himself and three doctors got convoked by justice and thoroughly interrogated. They risk correctional court. They should quit ? Why go on in such a mess of hassles ? “We will not drop it until a serious epidemiologic study starts”. With the three doctors, Alex will call the High Authority of Health. Until then, he goes on digging.

About tear gas

Tear gas is a chemical compound causing eye and respiratory irritations. Like every chemical weapon, its usage is forbidden in the context of armed conflict by the international convention of Geneve (1993). Paradoxically it does not apply public order maintenance.

There are different kinds of gases. In France, police uses CS (chlorobenzylidene malononitrile) more and more massively, like the demonstrations showed it during the past years. The dangerousness of those gases is proportional to their concentration and depends on the conditions of their usage. Officially it is not lethal, but deaths have been reported by its usage in closed rooms, like during the Waco siege 1993 in the United States, or in Egypt and in Bahrein during population uprising.

In France, « CS concentration in grenades is 10%” tells us the general direction of the police, precising “It has been over 20 years that we are using this gas, if it was dangerous, we would have been the first victims, and police syndicates would have denounced it”.

Emmanuelle Anizon

Inspektor Tränengas

Alexander vor dem Einsatz bei einer Demo in Montpellier. (©Xavier Malafosse/Sipa Press / Xavier Malafosse)

Mathelehrer und Doktor der Naturwissenschaften, Alexander Samuel ermittelt in Sachen Tränengas, das gegen « Gelbwesten » eingesetzt wird. Seine Methode : In die Rauchschwaden eintauchen, um dann Blut- und Urintests zu machen.

Von EMMANUELLE ANIZON Photos BRUNO COUTIER

Öfters haben wir ihn in einer weissen Wolke verschwinden sehen, aus der er einige Minuten später wieder auftauchte : lange, wirre, rötliche Mähne, rote Augen, krebsfarbenes Gesicht, weinend, hustend, schwankend, nahe am Zusammenbruch…. Alexander Samuel, 34 Jahre, Dr. rer. nat. in Molekularbiologie, Mathelehrer an einer Berufsschule in Grasse und Liebhaber philosophischer Anschauungsweisen hätte sich nie vorgestellt einmal freiwillig Tränengas während einer Demo einzuatmen. Noch wie ein Drogenschmuggler Frankreich zu durchqueren mit Blut- und Urinflakons im Kofferraum seines Autos, auf der Suche nach einem Labor, das bereit wäre, diese Ladung anzunehmen. Und noch viel weniger hat er damit gerechnet von der Justiz wegen « Gefährdung des Lebens anderer » vorgeladen zu werden. Er, dessen einziger zugegebener Gewaltakt darin besteht regelmässig in ein Mikro zu brüllen, umgeben von den Mitgliedern seiner Metal-Band.

Alexander geriet am 23. März aus Versehen in die Sache hinein. An diesem Tag begab sich der Leherer dessen Herz doch « ziemlich links schlägt » als « Beobachter » zu einer Demo der « Gelbwesten » nach Nizza. Er wurde von einer Gruppe, SOS UNO, kontaktiert, die Gewaltakte der Polizei auflistet.

« Als sie erfuhren dass ich ein Doktorat in Naturwissenschaften besitze, haben sie mich gebeten ihnen zu helfen, um die Auswirkungen des Tränengases zu untersuchen. Sie nannten zahlreiche Symptome: Bauchschmerzen, Übelkeit, Erbrechen, Muskelschmerzen, starke Kopfschmerzen, Migräne, sogar Bewusstlosigkeit, Probleme mit der Lunge, dem Herz, der Leber… « Gelbwesten » wurden hospitalisiert. Sie dachten an eine Blausäurevergiftung. Blausäure ! Ich hielt sie für verrückt. Aber da es sehr viele Aussagen gab, nahm ich mir vor, Licht in die Sache zu bringen. »

Alexander Samuel, docteur en biologie, en pleine expérimentation lors d’une manifestation des « gilets jaunes » à Paris. (Bruno Coutier pour « l’Obs »)
Alexander Samuel in Aktion bei einer Gelbwestendemonstration in Paris

Alex zieht gerne Sachen ans Licht. Schon an der Uni in Nizza fiel der brilliante, teils französisch, teils deutsche Doktorant auf, wegen seiner Neigung die Nase in bestimmte Sachen zu stecken – Veruntreuung von Subventionen, Korruption der Studentengewerkschaften und andere Machenschaften. « Alex ist ein Forscher, der nicht nur forscht sondern findet », bezeugt Guillaume ein ehemaliger Kollege, « er sammelte umfassendes Beweismaterial, holte Dokumente zusammen, nahm Gespräche auf, er kombinierte die Vorgehensweisen von Ermittlung und Forschung. »

Langzeittoxizität

Der Lehrer vertieft sich also in die « Literatur », wie man im Jargon sagt, das heisst in die wissenschaftlichen Publikationen zu diesem Thema. Methodisch berichtet er über seine Entdeckungen auf seiner Webside www.gazlacrymo. Er erfährt dass das von den Ordnugshütern verwendete CS Gas kein Cyanid als solches enthält, sondern einer seiner Bestandteile, das Malonitril, wird zu Cyanid, wenn es in den Körper eindringt. Der Mensch verträgt geringe Cyanidmengen, Raucher, Personen, die viel Kohl, Mandeln oder Maniok essen, verdauen es. In höheren Dosen verursacht das Cyanid eine Hypoxie, einen Sauerstoffmangel. Und es kann töten, auch wenn in Frankreich Cyanid als Todesursache noch nicht bescheinigt wurde. « Die betroffene Person empfindet es wie einen Würgegriff », erklärt Alex, « und was hat das wohl für Auswirkungen auf die Gesundheit, wenn man jedes Wochenende gewürgt wird ? Man sagt uns, dass das Tränengas nicht gefährlich sei, aber man kennt nicht wirklich seine Langzeitwirkung auf die Gesundheit. » Der Wissenschaftler verbringt seine Tage und Nächte mit dem, was er für « eine Frage des Öffentlichen Gesundheitswesens » hält. «Tränengas wird heute von den Ordnungskräften massiv eingesetzt, und nicht nur gegen « Gelbwesten », Ökos von der Pont de Sully, Party Freaks beim Fête de la Musique in Nantes, Anwohner und Geschäftsleute, alle wurden dem Gas ausgesetzt, und allen voran die Polizisten selbst. » Diese jedoch tragen meistens Gasmasken zum Schutz, aber am 28. Juni hat dennoch ein Polizeikommandant unter der Pont de Sully wegen Tränengas das Bewusstsein verloren.

Das Cyanid verschwindet in weniger als 30 Minuten nachdem man dem Tränengas ausgesetzt war. Jedoch hinterlässt es im Körper einen Biomarker, das Thiocyanat, der mehrere Wochen lang nachgewiesen werden kann. «  Ich habe Analysenresultate von Gelbwesten gesehen, deren Wert dreimal höher als der normale war » ereifert sich Alex der Kontakt zu Toxikologen, Ärzten und Forschern in Frankreich und im Ausland aufnimmt. Die Reaktionen sind widersprüchlich, es gibt die, wie Jean Marc Sapori von der Giftnotrufzentrale Lyon, die ihm sagen, er sei auf dem Irrweg und andere, die ihn ermutigen seine « bemerkenswerte » Arbeit weiterzuführen wie André Picot, Vorsitzender der Fachgesellschaft Toxikologie-Chemie, ganz zu schweigen von denen die ihm zuraunen « passen Sie auf sich auf, Sie greifen hier ein zu heikles Thema an ». Er telefoniert viel und wird mehr und mehr angerufen. Jemand möchte ihm geheime Dokumente über Gasopfer während des Algerienkriegs übergeben. Unzählige « Gelbwesten » wollen bezeugen, schicken ihre Analyseergebnisse : wir tragen ihre Symptome in Tabellen ein und sehen weitere seltsame Dinge hervorkommen. Zum Beispiel treten bei vielen Frauen selbst nach der Menopause heftige Regelblutungen auf. Eine Ärztin der Uniklinik Lyon schreibt ihn wegen einem häufig dem Gas ausgesetzten Patienten an : « er leidet an einem Leberschaden unbekannter Ursache : Ich frage mich ob das seine Pathologie erklären könnte » meint sie.

Blutentnahmen mitten auf der Strasse

Was antworten ? Wie diese Piste unwiderlegbar bestätigen ? Da die Gesundheitsbehörden das Thema nicht aufnehmen und das Innenministerium nur « bitte weitergehen, nichts Bemerkenswertes » einhämmert, beschliessen Alex und drei Ärzte – der Anästhesist Renaud, die Allgemeinmedizinerin Josyane und die Augenärztin Christiane – Krankenschwestern und einige Gelbwesten frische Blutproben direkt während der Demo zu entnehmen.

Christiane, ophtalmologue, fait partie de l’équipe d’Alex.(©Xavier Malafosse/Sipa Press)
Die Augenärztin Christiane gehört zum Team

Während seiner Nachforschungen stiess Alex auf einen Schweizer Hersteller, CyanoGuard, der Kits zur Messung des Cyanidgehalts im Blut herausbrachte. « Das funktioniert wie ein Alkoholtest, solange die Farbe orange bleibt ist es o.k., wenn sie ins Violette übergeht ist der Cyanidgehalt gefährlich hoch. Die sind ernst zu nehmen, sie haben in der bedeutenden Zeitschrift der Royal Society of Chemistry publiziert, das FBI arbeitet mit ihren Produkten. » Alex und die Ärzte kaufen 10 Kits a 15 € und gleichzeitig wollen sie Blutproben ins Labor schicken, um den Thiocyanatgehalt zu bestimmen. « Wenn man beide Methoden miteinander kombiniert, wird die Zuverlässigkeit der Resultate bestärkt. » Und so kam es, dass die « Gelbwesten » am 20. April in Paris zwischen Gasschwaden, Rauch, LBD Launchern und Panikbewegungen eine kleine mit Helmen, Spritzen und Blutentnahmeröhrchen ausgerüstete Gruppe Personen sahen, die Blutproben direkt auf dem Trottoir entnahmen.

Die Resultate sind enttäuschend : die Farbschattierungen des Cyanokits sind schwer zu interpretieren. « CyanoGard sagt uns « das ist positiv », aber ich hatte Zweifel. Weitere Überraschung : die Resultate für die Thiocyanatspiegel, die vom einzigen dafür zuständigen Labor Frankreichs in Lyon erstellt wurden sind meistens negativ. « Auch die der Raucher, was unmöglich ist ! » Alex kann sich ein verschmiztes Lausbuben-Lächeln nicht verbeissen und wird dabei rot. Der Lehrer will nicht annehmen, dass die Resultate absichtlich gefälscht seien, aber er hält es für zweckdienlich neue Blutentnahmeröhrchen in einem ausländischen « unabhängigen » Labor analysieren zu lassen.

Am 1. Mai, während es am Rande einer Gewerkschaftskundgebung in Paris zu Ausschreitungen kam, schlägt die kleine Gruppe wieder zu, diesmal in der Eingangshalle eines Wohnhauses vor neugierigen Blicken geschützt. « « Gelbwesten » warteten an der Tür, um uns zu verprügeln », weil die Aktivisten-Gruppe beunruhigt. Innerhalb SOS UNO, wovon Alex und die Ärze sich distanzierten, kam es zu politischen Querelen und Meinungsverschiedenheiten. Videos über Blutentnahmen zirkulieren in den sozialen Netzwerken, welche die Ärzte wie Mörder erscheinen lassen. Die Medien berichten von einer « Gelbweste » deren Schwäche das Ärzteteam ausgenuzt hätte, um eine Blutprobe zu entnehmen. Die Ärztekammer wird eingeschaltet, sie erklärt, dass es an sich nicht verboten sei, eine Blutprobe auf offener Strasse zu entnehmen, aber dass dabei bestimmte Vorschriften zu beachten seien. «  Unsere Blutproben wurden unter Beachtung dieser Regeln entnommen und alle betroffenen Personen unterzeichneten ein schriftliches Einverständnis » versichern die Ärzte des Teams. Die Staatsanwaltschaft eröffnet Ermittlungen. Der Direktor der Schule, an der Alex unterrichtet, bekommt Emails, die den « erleuchteten Spinner » denunzieren.

L’équipe réalise des analyses de sang au premier étage d’un fast-food de Montpellier, transformé en hôpital de campagne clandestin. (©Xavier Malafosse/Sipa Press / Xavier Malafosse
Die Aktivisten machen unmittelbare Blutanalysen in einem Fast-Food

Unter diesem massiven Druck bekommen manche der Gruppe Angst und geben auf. Aber nicht Alex, der mit einem Kern kühner Mitstreiter nochmals bei Null anfängt. Man wirft ihnen vor das Blut anderer zu entnehmen ? Jetzt entnehmen sie es bei sich selbst. Nicht mehr auf der Strasse, sondern im ersten Stock eines Fast-Food in Montpellier, der (dank der Komplizenschaft des Pro-Gelbwesten Geschäftsführers) in ein Underground -Lazarett umgewandelt wurde. An diesem Tag war der « Obs » mit dabei und ebenso der Schweizer Fabrikant des Cyanokit, der persönlich anreiste, um die Operation zu überwachen. Dieses Mal konnte der Blausäuregehalt beziffert werden. « Wir sind von 0 oder 0,1 vor Begasung auf 0,7 danach gestiegen », analysiert Alex, « wobei sich der Gefährlichkeits-Schwellwert bei 0,5 situiert. Das bedeutet, dass Bausäure und Gas zusammenhängen. » Nur, dass für Toxikologen die Zahlen dieses nicht homologisierten Kits keinen offiziellen Beweis darstellen. Gleichzeitig hat Alex die Blutentnahmeröhrchen für die Thiocyanat-Analyse eigenhändig in einer bekannten belgischen Universität abgegeben. Vierundzwanzig Stunden Autofahrt. Die Professoren, offensichtlich interessiert, haben sich lange mit ihm unterhalten, aber ihr Labor hat sich schliesslich inkompetent erklärt. « Sie wollen keine Schwierigkeiten, sie wissen, dass sie dem französischen Staat gegenüberstehen » interpretiert Alex. Angst oder nicht, es musste weitergesucht werden. Die Deutschen zögerten, haben an ein englisches Labor verwiesen, welches die Proben akzeptierte. Die Blutentnahmeröhrchen sind angekommen… aber zu spät…  « Pff, sie waren hämolysiert » stöhnt Alex. Übersetzung : zu alt.

Vorladung vom Gericht

Der Fortsetzungsroman ging weiter, wir ersparen Ihnen die einzelnen Episoden. Erwähnen wir dennoch Urinanalyse durch Massenspektronomie, mit Verteilung von Urinprobebechern an « Gelbwesten ». « Sie blieben sehr misstrauisch, wir konnten nur zwei Urinproben einbringen… darunter der meine » gibt Alex zu. Zwei, das ist wenig. Aber für 50 € die Analyse hätten sie sich auf keinen Fall viele Tests leisten können. Mit den Cyanokits, Versandkosten, Analysen, Anwalt, Benzinkostren meint der Lehrer an die 5000 € ausgegeben zu haben, d.h. einen guten Teil seiner Ersparnisse, die er für Renovierungsarbeiten seiner neuen Wohnung vorgesehen hatte. Er erzählt es mit seinem verschmitzem Spitzbuben-Lächeln. Er sagt, es sei ihm egal. Was ihn stört ist das Gerichtsverfahren wegen « Gefährdung des Lebens anderer » und « verbotener Forschung ». Anfang Juli wurden er und die drei Ärzte lange verhört. Sie riskieren Strafvollzug. Das sollte sie einschüchtern. Warum noch länger in diesem Misthaufen herumstochern ? « Wir hören nicht auf, bevor eine ernshafte epidemioliogische Studie die Angelegenheit übernimmt. » Mit seinem Ärztetrio will Alex einen Appell an den öffentlichen Gesundheitsdienst richten. In der Zwischenzeit wird er weitehin Dinge zutage fördern.

A propos Tränengas

Tränengas ist eine chemische Verbindung, die Reizungen der Augen und der Atemwege hervorruft. Wie für jede chemische Waffe ist sein Einsatz in bewaffneten Konflikten durch die Chemiewaffenkonvention verboten. Paradoxerweise gilt dieses Verbot nicht im Rahmen der Aufrechterhaltung der öffentlichen Ordnung. Es gibt mehrere Arten von Tränengas. In Frankreich verwenden die OrdnungsKräfte das CS-Gas (2-Chlorbenzylidenmalonsäuredinitril) und zwar immer massiver, wie es die Demos der letzten Jahre zeigten. Die Gefährlichkeit dieses Gases ist proportional zu seiner Konzentration und den Einsatzbedingungen. Offiziell ist es nicht tödlich, aber von Todesfällen wurde berichtet bei Verwendung in geschlossenem Millieu wie während der Belagerung der Branch Davidias-Sekte von Waco 1993 in USA oder auch bei Aufständen in Ägypten und Bahrein. In Frankreich beträgt die CS-Konzentration in den Sprengkörpern 10% teilt uns die Polizeidirektion mit, und präzisiert : Wir verwenden das Gas schon so lange, dass, wenn es gefährlich wäre, dann wären wir selbst die ersten Opfer und unsere Polizeigewerkschaften hätten es angeprangert.

Protection against tear gas

Equipment

Tear gas is actually not a gas, but consists of solid particles in suspension. The average diameter is 8 microns, larger than the 3 microns of most filters block, so an A-P3 filter is enough to protect your airways.

To check if the mask is properly adjusted, block the air inlet where the filter is located with your hand and check if you can breathe: if it is the case, air passes through the sides and the mask is not adjusted tightly enough.

Résultat de recherche d'images pour "lunettes chantier étanches""

Protective goggles must be waterproof, to avoid the penetration of solid particles. However, it is better to take impact resistant glasses (risk of shots from rubber bullets), swimming pool glasses can cause damage by breaking.

film étirable manuel cast 15 microns 300 m x 450 mm

To protect themselves from skin penetration, some use plastic film, or put on gloves and waterproof clothing…

Extinguish pellets

Water
Traffic cone
Pellet Trap
Campden tablets could be added to water for better efficiency

Post Exposure

After exposure, it is important to take a COLD shower to avoid opening of skin pores and letting the molecules in.
Clothing should be removed as soon as possible and then insulated or washed. In case of young children exposure, it may be useful to remove the clothes immediately and put on a survival blanket. Exposure should be minimized by removing contaminated clothing which may come into contact with the child, including that of adults nearby.

Post exposure products

We do not recommend the use of any of these products, we only list the products already used, recommended by some or existing.

CS is more irritating at high temperatures, and can only irritate in the presence of water (humidity, sweat, etc.). US soldiers use a decontamination technique which consists of drying the exposed area off, then applying decontaminant and washing it off.

In the field, many techniques have been developed, here are their advantages and disadvantages. We do not recommend the use of any of these products, and all drugs or medical devices should only be taken in the presence of a doctor.

Following exposure to tear gas, washing / rinsing using a Gaviscon® or Maalox® mixture with water in the presence of a doctor will reduce the burning sensation of the skin and mouth and prevent product penetration. An alcohol-free cleansing wipe can be used to remove as much product as possible from the skin. However, in case of excessive application, these products are irritants.
The use of Dacryoserum® in the presence of a doctor will only serve to dissolve the product in the eyeball, but in no case will prevent its penetration.
If rinsed with water, it must be cold in order to avoid an opening of the pores which would favor penetration of the product. The skin should be rubbed without irritating it. This action is to be carried out at the end of the day. Do not use soap at first. Take the opportunity to rinse your mouth and throat (by gargles) and eyes. Also rinse hair thoroughly before using a mild shampoo.
Eye and skin washed with Diphoterine® in the presence of a doctor, an aqueous solution containing amphoteric salts are recommended by some and rejected by others. Two views clash because, according to certain industrial hygiene specialists and certain chemists, this neutral pH product does not contain any particular or special products which can prove its usefulness.

Post-Cyanide exposure

To prevent risks due to exposure to cyanide by CS gas metabolism, André Picot, a famous french chemist, gave us dietary advice

The elements below are used in large quantities by the body to get rid of cyanide produced by the metabolism of CS gas, which ultimately leads to deficiencies and fatigue. We have completed the initial list of recommended foods. You can recover these elements by a simple and natural means: alimentation:

SULFUR: parsley, radishes, leeks, beans, lentils all foods containing natural sulfur garlic, onion, shallots, chives, cabbage, turnips, tap water, mineral water (especially those containing sulfates), wines (sulfites)…

B12: good quality calf’s liver (without hormones) meat, milk, kidneys, brewer’s yeast, edible seaweed, cod liver oil (in order of importance in intake: liver, caviar, mackerel, oysters, herring, beef , trout, tuna, sea bass, emmental, camembert, egg, plaice, fresh cottage cheese).

COBALT: cobalt food supplement in organic stores

In addition, when after manifestation you present extreme fatigue for several days, it may be useful to follow these dietary recommendations:

ZINC AND SELENIUM (anti-fatigue): broccoli, hazelnuts, nuts, almonds, chocolate, oysters, grilled wheat germ, veal liver, braised beef, dried shiitakes (mushrooms), grilled or oven-roasted squash seeds, crab, lentils, tartar or raw ground beef