Les gaz lacrymogenes sont des toxiques de la surface oculaire
Substance chimique irritante Utilisés en spray ou en grenade, ces gaz contiennent des substances chimiques irritantes à la fois pour les yeux, les glandes lacrymales, les voies respiratoires et la peau. Ils n’ont pas vocation à être dangereux. Cependant, dans certaines situations particulières (espace confiné, volume de gaz reçu important, personne allergique ou malade, etc.), ils peuvent entraîner la nécrose de certains tissus, des œdèmes, voire exceptionnellement le décès. A la sortie du spray; La lacrymation provoquée est notée dans de nombreuses conditions En réalité, le gaz lacrymogène n’est pas un gaz. Les composants chimiques qui produisent l’épanchement lacrymal sont des agents irritants que l’on peut conditionner aussi bien sous forme de vapeur que de gel ou de liquide. Les bombes lacrymogènes disponibles sont de différentes tailles. Les 2 principes actifs utilisés sont le C.S et l’O.C (poivre) dit bombe au poivre ou spray au poivre.
L’aérosol lacrymogène ou bombe anti-agression est l’une des meilleures armes d’auto-défense étant donné de son efficacité rapide et surtout le maintien d’une certaine distance de sécurité par rapport à l’éventuel agresseur.Les emplois sont aussi bien la défense individuelle contre une agression inopinée que dans le cadre d’une action de groupe comme par exemple une dispersion de foule.
La gazeuse lacrymogène ou spray de défense est une arme de défense légale, libre à la vente mais interdite de port et transport.
le gaz est très condensé et parfois encore sous forme dense. Il est d’autant plus dangereux que distribué de très près. De plus, des doutes existent sur leurs effets à long terme (pneumopathie chronique, malformations des bébés dont la mère a reçu de tels gaz pendant sa grossesse, etc.).
Si le but est de faire pleurer la conséquence c’est de rendre la situation insupportable et donc d’obliger l’assaillant à reculer, à se protéger et de fuir: c’est une mise hors situation d’attaque. C’est pourquoi le larmoiement est accompagné de douleurs, gènes, sensation de brûlure…
Que faire sur le moment ? Il faut bien sûr s’éloigner au maximum de la source du gaz lacrymogène pour limiter l’exposition. Et que les yeux brûlent ou non, il ne faut surtout pas les frotter avec les mains car il est probable que du gaz se soit déposé sur la peau des mains, Une fois les mains savonnées et rincées, il faut rincer abondamment les yeux avec du sérum physiologique ou un produit de lavage oculaire ou en l’absence de l’un de ces produits, avec de l’eau tiède. Ce qui compte c’est la précocité du lavage, son abondance et l’éloignement de la source des gaz.
Attention si vous êtes l’utilisateur: apprenez à bien diriger le spray vers l’assaillant et pas contre vous, la cible ce sont les yeux de l’adversiare. Se placer ni triop près ni trop loin.A l’inverse pour éviter le flux il faut reculer et placer si possible un obstacle intermédiaire (masque…) Avec une grenade il faut s’éloigner car la diffusion gazeuse est impotrtante
Quand consulter ? Rougeur oculaire, douleur, larmoiement et augmentation de la pression intra oculaire sont les signes classiques d’une exposition aux gaz lacrymogènes. Ils diminuent normalement au-delà d’une trentaine de minutes après l’exposition. Le mécanisme des lésions procède de l’irritation plus ou moins profonde et d’étendue variable de la couche superficielle de la cornée ainsi que de la conjonctive et des tissus proches. Le traitement est simple : collyre lubrifiant sans limite de dose et collyre antibiotique 3 à 6 gouttes par jour. Lorsque la douleur persiste ou qu’apparaît une baisse de la vision, il faut consulter un ophtalmologue en urgence si le tableau est plus important ou plus long. provoquant une (ulcération de la cornée ou une inflammation interne).
Des lunettes de protection, étanches, sont utiles en terme préventif. Mais elles restent imprégnées du toxique et il faut bien les laver après usage.
Lors d’intoxications alimentaires impliquant du cyanure, notamment dans le cas de consommation de manioc contenant de forts taux de cyanure, il a été clairement montré que des symptômes de type nausées, vomissements, douleurs abdominales et diarrhées apparaissaient (Sources : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30946738 , https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30766741 ). Cela se produit aussi aux Etats-Unis lorsque des enfants mangent accidentellement des fruits de plantes ornementales contenant du cyanure : nausées, vomissements, diarrhées suite à une légère intoxication au cyanure (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28421827 ).
By Schams Elwazer, Mohammed Jamjoom and KJ Kwon, CNN
Updated 1124 GMT (1924 HKT) January 9, 2014
A protester runs from tear gas fired by Bahrain’s riot police during a protest west of Manama on December 17.
Story highlights
Rights groups pressure the South Korean government to halt shipments to Bahrain
The move comes after months of campaigning against the use of tear gas
Bahraini authorities say tear gas is necessary to maintain order
The Bahrain interior ministry says it was not told of the ban by Seoul
South Korea is suspending exports of tear gas canisters to the Gulf island nation of Bahrain amid pressure from human rights groups, an official said Thursday. »We’ve decided to suspend (the shipment of tear gas) because of the unstable political situation in Bahrain, requests from human rights groups and civilian deaths, » an official with South Korea’s state-run Defense Acquisition Program Administration (DAPA), which oversees the country’s military trade, said. »We got requests Dae Kwang Chemical Corporation and another company on whether they can get permission to export the tear gas to Bahrain, » the DAPA official said. »After discussions with the Defense and Foreign Ministries on the issue, we informed the companies to suspend the exports. »The move by Seoul comes after months of campaigning by rights groups who say the Bahraini authorities’ misuse of tear gas has led to dozens of deaths as the Shiite majority protests against the Sunni-led government. The authorities have argued that tear gas is necessary to maintain order.Human rights groups had launched a campaign called Stop The Shipment after leaked government documents appeared to show that Bahrain, a country of 1.3 million people, had ordered around 1.6 million tear gas canisters.In October, the U.S.-based group Physicians for Human Rights reported that Bahrain’s police « weaponized tear gas » had caused the deaths of at least 39 people since February 2011 in an ongoing crackdown on anti-government protests, a claim the government disputes.Bahrain’s Interior Ministry said it had not been informed of any such ban by Seoul. »Teargas is used by Bahrain’s police force only as a necessary and proportionate measure and in public order and riot control situations. It is used entirely in compliance with international law, » it said in a statement on Wednesday.Bahraini and international rights groups welcomed the move. »I think it’s great news and we commend South Korea on the decision they’ve taken, » Bahraini rights activist Maryam al-Khawaja said. »We’re starting with tear gas but we expect to see countries who say they are concerned about human rights stop the sale of all types of weapons to Bahrain. »
The non-lethal weapons market is projected to grow from USD 5.65 billion in 2015 to USD 8.37 billion by 2020, at a CAGR of 8.2% during the forecast period of 2015 to 2020. Non-lethal weapons also known as less lethal weapons and this report covers forecasts of the non-lethal weapons market and its dynamics over the next five years, while also recognizing market application gaps, evolving technologies, recent developments in the market, and high potential geographic regions and countries. The non-lethal weapons market has been analyzed on the basis of end user (including military and law enforcement), product type (direct contact weapons, directed energy weapons), and technology (electromagnetic, mechanical & kinetic, chemical, others), considering 2014 as the base year and forecast period of 2015 to 2020. The report provides in-depth market intelligence regarding the non-lethal weapon market and major factors, including drivers, restraints, opportunities, and challenges that may influence the growth of the market. It also provides an analysis of micromarkets with respect to individual growth trends, growth prospects, and their contribution to the overall market.
Market Dynamics
Drivers
Increasing political disputes and civil unrest
Militarization of law enforcement agencies
Restraints
Stringent environment and governmental regulations
Declining defense budgets of advanced economies
Opportunities
Increasing research and development
Increasing defense expenditures of emerging economies
Challenges
Trafficking and indiscriminate use of non-lethal weapons
Apprehensions among end users
Increasing political disputes and civil unrest drives the global non-lethal weapons market
Political disputes, violence, and civil unrest have been on the rise globally, in the recent years, driven by domestic as well as geopolitical situations and policies. The adverse geopolitical conditions in Eastern Europe, the Middle East, and East Asia have contributed highly to this global trend. Sub-Saharan Africa is home to 16 high to severe risk countries, barring a few others, driven by the increasing political violence and insurgency in the region. In terms of concentration of risk of political violence and civil unrest, the major affected regions have been identified to be the Middle East, South Asia, and North Africa. Rising political violence, terrorism, insurgency, and civil unrest in the Middle East is expected to render the region the highest growing in the market for non-lethal weapons in the coming years. The intensification of political violence in Iraq, Yemen, Syria, and Saudi Arabia can be regarded as one of the major factors for this trend. Some of the key conflicts or instances of conflict/civil unrest in the Middle East have been represented below:
The following are the major objectives of the study.
To analyze the overall non-lethal weapons market, along with market projections from 2015 to 2020
To define, describe and forecast the global non-lethal weapons market based on end user, product type, and technology, along with country-level analysis
To understand the market structure by identifying various subsegments of the non-lethal weapons market
To provide in-depth market intelligence regarding market dynamics and major factors that influence the growth of the non-lethal weapons market (drivers, restraints, opportunities and industry-specific challenges)
To strategically analyze micromarkets1 with respect to individual growth trends, future prospects, and their contribution to the overall non-lethal weapons market
To analyze the opportunities in the market for stakeholders by identifying key market trends
To forecast the market size of segments with respect to major countries, namely the US, Canada, the UK, Germany, France, Russia, Turkey, China, India, Japan, South Korea, Australia, Saudi Arabia, Israel, UAE, and Brazil, among others
To analyze competitive developments such as long-term contracts, joint ventures, mergers and acquisitions, new product launches and developments, and research and development in the non-lethal weapons market
To provide a detailed competitive landscape of the non-lethal weapons market, along with analysis of the business and corporate strategies adopted by the key market players
To strategically profile key market players and comprehensively analyze their core competencies2
During this research study, major players operating in the non-lethal weapons market in various regions have been identified, and their offerings, regional presence, and distribution channels have been analyzed through in-depth discussions. Top-down and bottom-up approaches have been used to determine the overall market size. Sizes of the other individual markets have been estimated using the percentage splits obtained through secondary sources such as Hoovers, Bloomberg BusinessWeek, and Factiva, along with primary respondents. The entire procedure includes the study of the annual and financial reports of the top market players and extensive interviews with industry experts such as CEOs, VPs, directors, and marketing executives for key insights (both qualitative and quantitative) pertaining to the market. The figure below shows the breakdown of the primaries on the basis of the company type, designation, and region considered during the research study.
The ecosystem of the non-lethal weapons market comprises of raw material suppliers, manufacturers, distributors, and end users. The key end users of the non-lethal weapons market are law enforcement sector, followed by military. Some of the key players of the non-lethal weapons market include Taser International Manufacturing Company (US), Combined Systems Inc. (US), and The Safariland Group (US), among others.
Target Audience
Non-lethal weapons manufacturers
Non-lethal weapons dealers
Sub-component manufacturers
Technology support providers
Scope of the Report
This research report categorizes the global non-lethal weapons market into the following segments and subsegments:
Global Non-lethal Weapons Market, By End User
Law Enforcement
Military
Global Non-lethal Weapons Market, By Product Type
Direct Contact Weapons
Directed Energy Weapons
Global Non-lethal Weapons Market, By Technology
Electromagnetic
Mechanical and Kinetic
Chemical
Others
Global Non-lethal Weapons Market, By Region
North America
Europe
Middle East
Asia-Pacific
Latin America
Africa
Critical questions which the report answers
How will the non-lethal weapons market drivers, restraints and future opportunities affect the market dynamics and subsequent market analysis of the associated trends?
Which are the key players in the market and how intense is the competition?
Customizations available for the report
With the given market data, MarketsandMarkets offers customizations as per specific needs of a company. The following customization options are available for the report:
Geographic Analysis
Further breakdown of the Rest of Asia-Pacific market into Australia, Malaysia, and New Zealand, among others
Company Information
Detailed analysis and profiling of additional market players (Upto 5)
The non-lethal weapons market is projected to grow from USD 5.65 billion in 2015 to USD 8.37 billion by 2020, at a CAGR of 8.2% during the forecast period. Factors such as militarization of law enforcement agencies, polarization of civilians and driving maximum efficacy and minimum liability, among others are directly influencing the non-lethal weapons market.
The non-lethal weapons market is a highly dynamic and high-potential market for several reasons. The volatile dynamics of this market can be attributed to the changing geo-political dynamics of the global economy as well as the increasing incidences armed conflicts, violence, and terrorism, among others. For instance, the Middle East, North Africa, and South Asian regions have been identified to be high-potential markets for non-lethal weapons, owing to the exponential growth in demand from these regions in recent years. These rising trends of demand are the consequences of various instances of civil unrest and conflicts in these regions, such as the civil war in Syria, sectarian conflicts in Lebanon, political violence in Jerusalem, and so on. Such events call for highly enhanced response from law enforcement as well as military forces. As a result, the procurement of non-lethal weapons by law enforcement agencies is slated to increase significantly in the coming years.
In this report, the market has been segmented by product type, by end-user and by technology. The product type is subcategorized as direct contact weapons and directed energy weapons, whereas the end–user is segmented into military and law enforcement. The directed energy weapons market is growing at a higher CAGR in comparison with direct contact weapons due to advancement in laser technologies and microwave-based weapons, such as active denial systems or ‘pain ray’ weapons.
The Asia-Pacific region is expected to exhibit the highest growth rate in the non-lethal weapons market, and is projected to grow at the highest CAGR during the forecast period from 2015 to 2020. The Asia-Pacific market is expected to grow at the highest CAGR because several Asia-Pacific countries such as India, China, Australia, South Korea, and others have focused on production of non-lethal weapons for military and law enforcement application, such as border control, riot control, and de-escalations use in one-on-one conflict, among others.
The growth of the non-lethal weapons market may, however, be affected by certain major restraints in the coming years. These factors include stringent environmental and governmental regulations, and declining defense budgets of advanced economies, among others.
Several key players operating in the global non-lethal weapons market have been identified to be Taser International Manufacturing Company (US), Combined Systems Inc. (US), The Safariland Group (US), and Amtec Less Lethal Systems Inc. (US) and Condor Non-lethal technologies (Brazil), among others. Long-term contracts, and mergers and acquisitions are the major growth strategies adopted by the major players to strengthen their position in the non-lethal weapons market, while also enhancing their product offerings.
non-lethal weapon market industry analysis
Qualitative Market Analysis
Quantitative Market Analysis
Market dynamics and key challenges
Market size estimates and forecast up to 2022
Industry and Technology Trends
Market size estimates and forecasts up to 2022, by end user
Innovation & Patent Registrations
Market size estimates and forecasts up to 2022, by product type and technology
Competitive Landscape & Competitive Scenario
Regional market size forecasts, by end user, product type, technology
Company Profiles & Market Ranking Analysis
Countries market size forecasts, by technology
Law enforcement segment of non-lethal weapon market is projected to grow at the highest CAGR during the forecast period
The non-lethal weapon market has been segmented based on end user into military and law enforcement. The overall non-lethal weapons market is dominated by the law enforcement segment, primarily because law enforcement agencies are deployed for riot control, and military personnel are deployed only when the riot situation is out of control of the police forces or Special Forces.
End User, 2016 (%)
Law Enforcement
The law enforcement segment, in this context, is constituted by three sub-segments, namely, first responder, police forces, and Special Forces. Among these agencies, the police forces segment dominates the non-lethal weapons market, as of 2015. Special Forces have primarily resulted from the increasing militarization of police forces worldwide; for instance, the SWAT (Special Weapons & Tactics) team in the US.
Law Enforcement, By type 2016 (%)
Police forces are deployed in large numbers during disasters, accidents, terrorist attacks, riots, and many such incidents that may affect citizens or public assets. To neutralize such threats, police forces are instructed to first use non-lethal weapons, as per the rules of engagement. The following figure represents the market projections for the law enforcement non-lethal weapons market during the period of 2014 to 2020.
Le gaz lacrymogène est en réalité un ensemble de particules solides en suspension. Le diamètre moyen est de 8 microns, plus gros que les 3 microns de la plupart des filtres à particules, donc un filtre A-P3 est suffisant pour protéger les voies respiratoires.
Pour vérifier si le masque est bien ajusté, bloquez l’entrée d’air où se trouve le filtre avec la main et vérifiez si vous arrivez à respirer : si c’est le cas, de l’air passe par les côtés et le masque n’est pas bien ajusté.
Les lunettes doivent être étanches, pour éviter la pénétration des particules solides. Cependant, il vaut mieux prendre des lunettes résistantes aux chocs (risques de tirs de LBD), les lunettes de piscine peuvent occasionner des dégâts en se brisant.
Pour se protéger de la pénétration cutanée, certains utilisent du film plastique, ou mettent des gants et des vêtements étanches…
ETEINDRE LES PALETS
Technique à l’eau
Technique du piège à lacrymos
Technique du plot de chantier
Les tablettes Campden recommandées dans ce documentaire…
Publication originale de 1928 qui explique la réaction des bisulfites (Campden tablets) avec la molécule de CS, neutralisant totalement la molécule. Il est donc possible d’utiliser un peu de bisulfite de sodium ou de potassium pour bloquer la molécule. Attention, cela libère du SO2, très malodorant (oeuf pourri)…
APRES EXPOSITION
Après exposition, il est important de bien prendre une douche FROIDE pour éviter d’ouvrir les pores de la peau et de faire entrer les molécules. Les vêtements doivent être retirés le plus vite possible puis isolés ou lavés. Dans le cas d’enfants en bas âge, il peut être utile de les retirer immédiatement et de mettre une couverture de survie. Il faut réduire autant que possible l’exposition en enlevant les vêtements contaminés pouvant entrer en contact avec l’enfant, y compris des adultes se trouvant à proximité.
PRODUITS POST EXPOSITION
ETUDE AXEE SUR LES PROJECTIONS OCULAIRES ET CUTANEES
Nous ne préconisons l’utilisation d’aucun de ces produits, nous ne faisons que recenser les produits déjà utilisés, conseillés par certains ou existants.
Le CS est plus irritant à forte température, et ne peut irriter qu’en présence d’eau (humidité, sueur…). Les soldats américains utilisent une technique de décontamination consistant à sécher au maximum la zone exposée puis à appliquer du décontaminant à sec, et à le laver.
Sur le terrain, de nombreuses techniques ont été développées, voici leurs avantages et leurs inconvénients. Nous ne préconisons l’utilisation d’aucun de ces produits, et tous les médicaments ou dispositifs médicaux sont à prendre en présence d’un médecin uniquement.
Suite à une exposition au gaz lacrymogènes, un lavage /rinçage l’utilisation en présence d’un médecin d’un mélange Gaviscon® ou Maalox® avec de l’eau permettra d’atténuer la sensation de brûlure cutanée et buccale et d’empêcher la pénétration du produit. Une lingette nettoyante sans alcool peut être utilisée afin de retirer un maximum de produit sur la peau. Cependant, en cas d’excès, ces produits sont irritants.
L’utilisation de Dacryosérum® en présence d’un médecin ne servira qu’à dissoudre le produit dans le globe oculaire, mais en aucun cas n’empêchera sa pénétration.
Si rinçage par
de l’eau simple, elle doit être froide afin d’éviter une ouverture des pores ce
qui favoriserait la pénétration accélérée du produit. Il convient de frotter la
peau sans l’irriter. Cette action est à effectuer en fin de journée. Ne pas
utiliser de savon dans un premier temps. En profiter pour bien se rincer la
bouche et la gorge (par gargarismes) et les yeux. Rincer abondamment aussi les
cheveux avant l’utilisation d’un shampoing doux.
Les lavages oculaires et cutanés par de la Diphotérine® en présence d’un médecin, solution aqueuse contenant des sels amphotères sont par certains conseillés et par d’autres récusés. Deux écoles s’affrontent car selon certains spécialistes en hygiène industrielle et certains chimistes, ce produit à pH neutre ne contient pas de produits particuliers ou spéciaux pouvant prouver son utilité.
CONSEILS ALIMENTAIRES POST-CYANURE
Pour se prémunir des risques dûs à l’exposition à des doses de cyanure par le métabolisme du gaz CS, André Picot nous a donné des conseils alimentaires
Les éléments ci-dessous sont utilisés en grande quantité par le corps pour se débarrasser du cyanure produit par la métabolisation du gaz CS, ce qui induit à terme carences et fatigue. Nous avons complété la liste initiale des aliments recommandés. Vous pouvez récupérer ces éléments par un moyen simple et naturel : l’alimentation :
SOUFRE : persil, radis, poireaux, haricots en grain, lentilles tous les aliments contenant du soufre naturel ail, oignon, échalote, ciboulette, choux, navets, eau du robinet, eau minérales : Contrex, Courmayeur, Hépar, San Pellegrino, Rozana (sulfates), vins (sulfites)…
B12 : foie de veau de bonne qualité (sans hormones) viande, lait, rognons, levure de bière, algues comestibles, huile foie de morue.( Par ordre d’importance en apport : foie, caviar, maquereau, huitres, hareng, bœuf, truite, thon, bar, emmental, camembert, œuf, carrelet, fromage blanc frais.
COBALT : complément alimentaires cobalt en magasin bio
De plus, comme après manifestation vous présentez souvent une fatigue extrême pendant plusieurs jours, il peut être utile de suivre ces recommandations alimentaires :
ZINC ET SELENIUM (anti-fatigue) : brocolis, noisettes, noix, amandes, chocolat, huitres, germes de blé grillés, foie de veau, bœuf braisé, shiitakes séchés (champignons), graines de courges grillées ou rôties au four, crabe, lentilles, bœuf haché tartare ou saignant
La grenade lacrymogène au C.B. (CS) et les bouchons allumeurs
I – généralités :
La grenade lacrymogène au C.B. (ortho-chlorobenzal-Malonitrile) est utilisée en maintien de l’ordre comme une grenade lacrymogène à action fugace.
Cette grenade peut être lancée de plusieurs façons :
soit à la main, en l’amorçant avec un bouchon allumeur à cuillère S.A.E. 59,
soit au fusil lance-grenades à cartouches, en l’amorçant avec un bouchon retard S.A.E. 59
Dans tous les cas la frenade au C.B. est amorcée ave cun bouchon allumumeur à renforçateur de poudre noire.
II – caractéristiques :
aspect : engin de couleur gris bleuté avec bande et inscription de couleur violette
poids total de la grenade : 315 grammes
poids d’un élément : 75 grammes dont 45 grammes environ de mélange lacrymogène
diamètre de la grenade : 56 mm
hauteur de la grenade : 153 mm
III – nomenclature :
1 – Partie externe
un cylindre en carton (9)
un fond en fer blanc (14)
un couvercle en fer blanc (3) emboîté et maintenu sur le cylindre par un ruban adhésif (5)
un porte bouchon allumeur (2) fixé sur le couvercle possédant un filetage intérieur pour recevoir le bouchon allumeur
2 – Partie interne
trois éléments cylindriques en fer blanc (6) contenant la charge lacrymogène en poudre (7) recouverte d’une couche de pâte d’amorçage (10).
chaque élément est percé de deux orifices axiaux (11) et de trois évents latéraux (8).
A la base de la grenade se trouve une charge de dépotage en poudre noire collée sur un disque de carton (13). Cette charge est isolée de l’élément inférieur par un autre disque de carton (12).
Entre le couvercle et l’élément supérieur, des rondelles en carton (4) assurent le calage des éléments dans la boîte cylindrique.
IV – Fonctionnement
1 – Mise en oeuvre
A) Lancer à la main :
La grenade peut être lancée à une distance de 25 à 30 mètres. L’amorçage est effectué avec un bouchon allumeur à cuillère S.A.E. 59 à 1,5 seconde de retard.
B) Lancer au fusil :
La grenade peut être lancée au moyen d’un fusil lance-grenade à cartouches à une distance de 90 à 110 mètres. L’amorçage est effectué avec un bouchon retard S.A.E. 59 à 2,5 secondes de retard.
2 – les phases de fonctionnement
Les bouchons allumeurs comportent un dispositif de retard (mèche lente) assurant la mise à feu de 1,5 seconde à 2,5 secondes après le lancer suivant que la grenade est lancée à la main ou au fusil.
La mise à feu du renforçateur de poudre noire du bouchon provoque l’inflammation de la pâte d’amorçage qui assure le début de la combustion du mélange lacrymogène et l’explosion de la charge de dépotage.
Les éléments en combustion sont alors projetés hors de l’enveloppe dans un rayon de 2 à 3 mètres et les fumées lacrymogènes fusent par 3 évents latéraux et les 2 orifices axiaux.
La combustion du produit lacrymogène dure 30 secondes environ.
V – Propriétés diverses :
1 – L’action lacrymogène Elle dépend des conditions d’emploi. Toutefois, en terrain dégagé, on peut donner les ordres de grandeur suivants :
jusqu’à 20 m, sous le vent, situation intenable
jusqu’à 50 m, sous le vent, action lacrymogène intense
jusqu’à 100 m, sous le vent, action lacrymogène très sensible
Les rayons d’action croissent suivant le nombre de grenades en fonctionnement. Ils varient sensiblement suivant le vent ou l’humidité. L’action lacrymogène cesse aussitôt après fin de la combustion. Elle peut se prolonger de 5 à 10 minutes pour le personnel qui a été en contact avec le nuage.
L’action lacrymogène de la grenade au C.B. se traduit par :
un effet lacrymal intense
une sensation d’oppression et de suffocation
une sensation de brûlure dans le nez et la gorge
un picotement sur une peau en sueur
2 – avantages de la grenade C.B.
projection des éléments enflammés dans un rayon de 3 mètres environ du point de chute
innocuité des vapeurs de C.B. à l’air libre
action lacrymogène rapide mais fugace
régularité de fonctionnement
impossibilité de reprendre les engins en fonctionnement
3 – Inconvénients de la grenade au C.B.
nuage visible et facilement décelable
risque d’incendie dans l’éventualité de chute d’un élément dans un appartement, sur un véhicule, ou dans un local renfermant des matières inflammables.
4 – mesures de sécurité
toute grenade dégoupillée doit être lancée
éviter de marcher avec une grenade dégoupillée dans la main
effectuer des lancers dans le sens du vent
se protéger contre les effets de la grenade au C.B. en utilisant le masque à gaz
si par suite d’une fausse manoeuvre, un grenadier a relâché sa pression sur la cuillère, le bouchon étant dégoupillé, lancer immédiatement la grenade.
VI – Conditionnement
Les grenades lacrymogènes au C.B. sont livrées en caisses de bois dites « caisses n°3 » d’une contenance de 40 grenades.
VII – le bouchon allumeur à cuillère S.A.E. 59
1 – Caractéristiques :
Le bouchon allumeur à cuillère S.A.E. 59 est en matière plastique de couleur vert olive mat avec un couvercle et une gaine de couleur bleue.
Il est destiné uniquement à l’amorçage des grenades lacrymogènes à la chloracétophénone ou au C.B. qui doivent être lancées à la main. Il se visse sur le porte-bouchon allumeur de la grenade.
poids total : 45 gr
diamère : 26 mm
longueur : 44 mm
retard : 1,5 seconde (marqué en relief sur le couvercle)
2 – Nomenclature :
a) Tête de bouchon
Cavité fermée par un couvercle en matière plastique portant en relief l’indication de la durée du retard qui comprend un percuteur à double pointe sollicité par un ressort vers le haut et entravé par un verrou, deux amorces logées dans un porte-amorce, un ressort de verrou, une cuillère, une goupille de sécurité, un anneau de traction.
b) corps de bouchon
Queue tubulaire à pas de vis extérieur qui renferme une mèche lente coiffée d’une pâte d’amorçage. A l’extrémité se trouve un renforçateur de poudre noire protégé par une gaine en matière plastique.
3 – fonctionnement :
Quand la goupille de sécurité est enlevée par suite d’une torsion et d’une traction sur l’anneau, la cuillère n’est maintenue en place que par la main du grenadier. Au lancer, la cuillère bascule sous la poussée du ressort de verrou et se sépare du bouchon. La coiffe d’étanchéité, le verrou et son ressort sont expulsés.
Le percuteur libéré par le verrou pivote sous l’action de son ressort et frappe les amorces qui mettent le feu à la mèche lente par l’intermédiaire de la pâte d’amorçage. La transmission du feu entre les amorces et la pâte d’amorçage est assurée par deux trainées de pulvérin.
La fin de combustion de la mèche lente provoque l’inflammation du renforçateur de poudre noire.
4 – précaution
Lorsque l’on arrache la goupille en tirant sur l’anneau, la cuillère n’est plus maintenue que par la main. Par conséquent, ne pas ouvrir la main avant de lancer.
5 – conditionnement
Les bouchons allumeurs à cuillère S.A.E. 59 sont livrés dans des boîtes en plastique contenant 4 bouchons ou dans des caisses de bois de 70 boîtes, soit 280 bouchons.
VIII – le bouchon retard S.A.E. 59
1 – caractéristiques
Le bouchon retard S.A.E. 59 est en matière plastique de couleur vert olive mat avec un couvercle et une gaine bleue. Il ne comprend aucune partie métallique. Il est destiné uniquement à l’amorçage des grenades lacrymogènes à la chloracétophénone ou au C.B. qui doivent être lancées au fusil lance-grenades à cartouches. Il se visse sur le porte bouchon de la grenade.
poids total : 9 grammes
diamètre : 30 mm
longueur : 40 mm
retard : 2,5 secondes (marqué en relief sur le couvercle)
2 – nomenclature
a) tête de bouchon
Cavité creuse dont le fond est tapissé de poudre noire et la partie supérieure fermée par un couvercle collé par un enduit d’étanchéité.
b) corps de bouchon
Queue tubulaire à pas de vis extérieur qui renferme une mèche lente coiffée d’une pâte d’amorçage. A l’extrémité inférieure se trouve un renforçateur de poudre noire protégé par une gaine de matière plastique.
3 – Fonctionnement
Au départ du coup les gaz enflammés produits par la cartouche de lancement perforent le couvercle du bouchon et enflamment la mèche lente par l’intermédiaire de la poudre noire et de la pâte d’amorçage. La fin de combustion de la mèche lente provoque l’inflammation du renforçateur de poudre noire.
4 – conditionnement les bouchons retard S.A.E. 59 sont livrés dans des boîtes en plastique contenant 8 bouchons ou dans des caisses de bois de 70 boîtes, soit 560 bouchons.
LA GRENADE LACRYMOGÈNE multipots dite M.P.7
I – généralités
La grenade lacrymogène M.P.7 au CS (orthochlorobenzalmalononitrile) est destinée à être utilisée en maintien de l’ordre. Elle est capable d’émettre rapidement sur une grande surface un nuage non toxique à haut pouvoir lacrymogène et neutralisant. En rassemblant, dans une seule enveloppe, sept éléments générateurs de produit lacrymogène, on permet avec un seul lancer d’obtenir l’effet de couverture de plusieurs grenades. La faible masse unitqire des éléments ne permet pas le renvoi par les manifestants. Cette grenade peut être utilisée de plusieurs façons :
lancer à main
lancer au fusil
auto-propulsion
II – caractéristiques
1 – Aspect
La grenade est en matière plastique (polypropylène) de couleur grise obtenue dans la masse. Un ruban adhésif de couleur rouge orange, ceinture sur 2 épaisseurs la grenade, sur l’emboîtement de fermeture.
2 – Marquage de couleur noir Signe SNPE PLMP7B signifie Produit Lacrymogène (PL) MP7 (multiplots de 7 éléments) B (destination M. intérieur). CS est le sigle de composition 2 PB 88 indique le lotissement du lot PB, et l’année de fabrication.
3 – Technique
la grenade :
hauteur : 165 mm
diamètre : 56,5 mm
poids total : 330 gr.
poids de la matière active ou composition lacrymogène 125 gr. dont 9 gr. de CS (7%)
nombre d’éléments actifs : 7
l’élément :
hauteur : 17,5 mm
diamètre : 49,5 mm
poids total : 35 gr
poids de la pâte d’amorçage : 4,5 gr.
poids de la matière active ou composition lacrymogène : 18 gr.
action lacrymogène :
effet lacrymal : fugace
couleur fumée : blanche
temps d’émission des gaz : 30 s en moyenne
surface couverte : 10 x 10 m environ
III – nomenclature
la grenade se présente sous la forme d’un conteneur cylindrique.
1 – la partie externe comprend :
un capuchon cylindrique en plastique à fond bombé
un corps porte-bouchon allumeur en plastique s’adaptant par encliquetage au capuchon, qui possède un filetage intérieur de 15 mm de diamètre
un ruban adhésif de 19 mm assure l’étanchéité au niveau de la liaison des deux parties de l’enveloppe. Il est enroulé sur 2 tours complets et un vernis est déposé pour assurer une étanchéité totale.
2 – la partie interne comprend :
7 éléments en plastique contenant chacun une pastille de composition lacrymogène recouverte par enduction d’une couche de pâte d’amorçage.
chaque élément est perçé par un canal central et de quatre évents situés autour de ce canal central sur la face avant
le calage des sept éléments est assuré par des picots en pastique déformables placés au fond du capuchon.
IV – fonctionnement
1 – mise en oeuvre Lancer à la main : La grenade peut être lancée à une distance de 25 à 30 mètres. L’amorçage est effectué au moyen d’un bouchon allumeur à cuillère retard de 1,5s (type SAE 59) sans renforçateur Lancer au fusil : La grenade peut être lancée au moyen du fusil lance grenade à cartouches à blanc à une distance de 100m environ. La grenade est alors équipée d’un relais de transmission de feu à retard de 2,5s (type BAR SAE 59)
Auto-propulsion : La conception de cette grenade permet un emploi par effet « MORTIER ». Elle est dotée d’un bouchon allumeur à cuillère comme pour un lancer main (retard 1,5s SAE59). La grenade est tenue par la partie basse du capuchon, les doigts ne touchant pas l’adhésif de fermeture, le pouce maintenant la cuillère. le lanceur adopte la position « fente avant » de l’escrimeur et fait reposer le culot bombé au-dessus de l’articulation rotulienne, du genou avant. Il maintiendra ce contact avec la pression pour annuler l’effet de recul (peu important). Le dégoupillage effectué, le lanceur oriente la grenade et 1,5 seconde plus tard le dépotage s’opère, dans la direction voulue, sur une distance allant de 40 mètres pour le 1er élément à 5-6 mètres pour le dernier.
2 – Les phases de fonctionnement
Les bouchons allumeurs comportent un dispositif de retard (mèche lente) assurant la mise à feu de 1,5 sec. à 2,5 sec. après le lancer, selon qu’il est à la main (BAC SAE 59) ou au fusil (BAR SAE 59). La mise à feu du renforçateur de poudre noire du bouchon provoque l’inflammation de la pâte d’amorçage et un début de combustion du mélange lacrymogène. L’émission des gaz à l’intérieur du conteneur et principalement dans la partie arrière provoque une montée en pression jusqu’à 3 bars.
A ce moment, il y a rupture du ruban adhésif, et le dépotage est assuré par la seule pression des gaz. Il est simultané à une forte détonation provoquée par l’échappement de ces gaz. Dans le lancer au fusil, le dépotage s’effectue à 30m environ du sol. Dans le lancer à la main, le dépotage est variable, selon la puissance du lanceur et la trajectoire de la grenade.
Lors du dépotage, les 7 éléments sont projetés dans un rayon allant de 10 à 25 m, selon l’orientation de la grenade au moment du dépotage. Chaque élément peut rebondir ou rouler au sol, plus ou moins, selon la dureté de celui-ci. Il s’en suit une surface couverte agrandie. La combustion du produit lacrymogène dure 30 secondes environ.
V – propriétés diverses
1 – action lacrymogène
Elle dépend des conditions d’emploi. Toutefois, en terrain dégagé, on peut donner les indications suivantes :
jusqu’à 20 m sous le vent, situation intenable
jusqu’à 50 m sous le vent, action lacrymogène intense
jusqu’à 100m sous le vent, action lacrymogène très sensible
Les rayons d’action croissent avec le nombre de grenades en fonctionnement. Ils varient suivant le vent ou l’humidité. L’action lacrymogène cesse aussitôt à la fin de combustion des éléments. Les effets peuvent se prolonger de 5 à 10 minutes pour les personnes ayant été en contact avec le nuage. L’action lacrymogène de la grenade multipots 7 se traduit par :
effet lacrymal intense
une sensation d’oppression et de suffocation
une sensation de brûmure dans le nez et la gorge
un picotement intense sur une peau en sueur
2 – avantages de la grenade M.P.7
forte détonation lors du dépotage (effet psychologique)
projection de 7 éléments dans un rayon de 10 à 25 mètres avec rebonds et roulements (grande surface couverte)
le faible poids unitaire des éléments. La forme et l’absence de partie métallique des différentes parties limitent les risques de blessures ou de brûlures et de renvoi sur les forces de l’ordre.
innocuité des vapeurs CS à l’air libre
effet lacrymal immédiat mais fugace
régularité de fonctionnement
étanchéité totale
3 – inconvénient
nuage visible et facilement décelable
4 – mesures de sécurité
toute grenade dégoupillée doit être lancée
éviter de marcher avec une grenade dégoupillée à la main
effectuer les lancers dans le sens du vent
se protéger contre les effets de la M.P.7 en utilisant le masque à gaz
si par suite d’une fausse manoeuvre, un lanceur a relâché sa pression sur la cuillère, le bouchon étant dégoupillé, lancer immédiatement la grenade.
VI – conditionnement
Les grenades sont emballées par 30 en caisse carton. Les caisses sont enrobées d’un film plastique. Elles portent les indications suivantes en 3 endroits différents (dessus, de face, de côté) :
Des centaines de cartouches ont plu sur des milliers de personnes qui célébraient l’équipe nationale algérienne de football avant de se qualifier pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Parmi eux se trouvaient des familles avec des enfants en bas âge dans des poussettes.
Même dans une ville aussi turbulente que Paris, les scènes récentes de violences policières ont été exceptionnellement choquantes. Les victimes au cours des dernières semaines ont été des journalistes et des étudiants comme des écologistes et des demandeurs d’asile.
L’horreur de la situation apparaissait clairement la semaine dernière sur les Champs-Élysées
Quels que soient leurs antécédents ou leur conviction politique, ils ont tous été considérés comme des cibles légitimes pour les paramilitaires lourdement armés, formés pour faire face à toute menace contre l’ordre présumée avec une brutalité extrême. Ces officiers spécialisés dans le contrôle des émeutes – et il en existe des milliers – considèrent l’été comme une époque où tous les types indésirables se retrouvent dans la rue, et ne voient aucun inconvénient à imposer leur autorité aussi durement que possible.
L’horreur de la situation apparaissait clairement la semaine dernière sur les Champs-Élysées où, comme d’habitude, le désordre social a été provoqué par les forces de maintien de l’ordre françaises qui ont utilisé des armes chimiques contre leurs propres citoyens.
Des vidéos tournées sur la plus célèbre avenue du pays montrent de jeunes enfants qui luttent pour échapper aux nuages de vapeurs créées par des gaz lacrymogènes interdits dans les zones de guerre. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la police française est autorisée à utiliser des substances conçues pour brûler les yeux, la bouche et les poumons de civils ordinaires, alors qu’en raison des traités internationaux, les soldats ne sont pas autorisés à le faire contre leurs véritables ennemis.
Le Comité international de la Croix-Rouge a d’abord rendu illégales les armes chimiques et biologiques sur les champs de bataille après le lancement par les forces françaises de grenades de 22 mm remplies de bromacétique d’éthyle lacrymale pendant la Première Guerre mondiale, sans toutefois étendre cette interdiction aux forces nationales.
J’ai entendu les cris de ceux qui étaient pris dans les pires échauffourées
Des centaines de cartouches ont plu sur des milliers de personnes qui célébraient l’équipe nationale algérienne de football avant de se qualifier pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Parmi eux se trouvaient des familles avec des enfants en bas âge dans des poussettes.
Parmi les autres victimes, citons les jeunes hommes d’apparence nord-africaine que la police française, en particulier à Paris, a tendance à mépriser. Il y eut d’innombrables affrontements au cours des dernières décennies, la plupart d’entre eux concernant la guerre d’indépendance de l’Algérie contre la France, qui s’est soldée par une victoire en 1962. Les atrocités nationales liées au conflit impliquaient la torture, la mort et la noyade de manifestants algériens dans la Seine par la police de la capitale.
Rien de tout cela ne justifie cependant de gazer des personnes tout à fait pacifiques et innocentes. J’ai entendu les cris de ceux qui étaient pris dans les pires échauffourées, garçons et filles en pleurs qui vomissaient et tremblaient de peur alors que les vapeurs de gaz se propageaient. C’était une douce soirée et il n’y avait pratiquement aucun refuge possible sur les Champs-Élysées.
Alors que le nombre de bombes lacrymogènes s’intensifiait, de nombreux supporters adolescents algériens se réfugièrent dans des rues adjacentes, où des pillages et des actes de vandalisme furent commis. C’est une conséquence logique que j’ai observée en couvrant de nombreuses émeutes à Paris, notamment celles impliquant le mouvement anti-gouvernement des Gilets jaunes qui causa des millions d’euros de dommages dans la seule capitale. Encore une fois, ces actes sont absolument inexcusables, mais il est indéniable que les gazages enveniment encore plus des situations déjà très difficiles.
Des manifestants pacifiques gazés comme de vulgaires insectes
Malgré tout, seuls les médias anglophones firent état du gazage d’enfants. Les médias français publiaient plutôt des fake news. Non, ce n’est pas un supporter de football algérien qui fut responsable du tragique accident de voiture de Montpellier, dans lequel une jeune mère de famille perdit la vie.
Les incidents furent également exploités par les habituels hypocrites excités de la populace d’extrême-droite. Marine Le Pen, leader du Rassemblement national – un parti fondé sous le nom de Front national par des ultranationalistes racistes exaspérés par la perte de l’Algérie française – a appelé à une interdiction des supporters de football sur les Champs-Élysées après avoir encouragé activement des Gilets jaunes bien plus destructeurs et violents à se rassembler là.
Lors de mon premier reportage sur l’utilisation de plus en plus scandaleuse de gaz par la police parisienne en décembre, Aurélie Bonal, porte-parole principale de l’ambassade de France à Londres, intervint sur Twitter pour nier que le gaz lacrymogène était une arme chimique. Malgré toutes les preuves scientifiques et juridiques démontrant le contraire, elle déclara qu’il était contraire à l’éthique de le décrire comme tel.
Au-delà d’une mère qui tente désespérément de protéger ses enfants des effets néfastes de ces armes chimiques, d’autres vidéos largement diffusées depuis montrent la police anti-émeute de Paris en train de gazer des manifestants pro-climat assis au sol pacifiquement comme s’ils étaient de vulgaires insectes.
Un extrait particulièrement troublant de la vidéo montre un officier costaud arrachant en toute illégalité les lunettes de soleil et les lunettes de protection d’un manifestant, s’assurant ainsi que ses yeux ne sont plus protégés des produits chimiques. Selon un rapport de police, plus de cinq litres de gaz ont été utilisés en moins de 30 minutes, et le commandant responsable de cette action fit partie des personnes qui s’évanouirent d’étouffement sur le pont Sully.
Tout cela participe d’un abus de pouvoir pervers que le gouvernement du président Emmanuel Macron devrait enfin reconnaître pour y mettre fin.
Children run after teargas is used on crowds in ParisSupport free-thinking journalism and subscribe to Independent Minds
Faits détaillés à propos de l’agent lacrymogène O-chloro-benzylidène malonitrile (CS)
Structure chimique :
Formule : C10 H5 Cl N2
Description : Le CS est un crystal blanc solide, brûlé pour créer un gaz incolore à l’odeur de poivre.
Masse molaire : 188,5 g/mol
Température de fusion : 310 à 315°C
pression : 3,4 x 10-5 mmHg à 20°C
Température de solidification : 93°C à 95°C
Densité : 1,04 g/cm3, plusieurs fois plus dense que l’air à l’état de vapeur
Solubilité : hexane, benzène, méthylène chloride, acétone, dioxane, éthyl acétate, pyridine. Insoluble dans l’eau et dans l’éthanol.
Flash point : 197°C
Volatilité : 0,71 mg/m3 à 25°C
Toxicité : ICt50 : 10 à 20 mg/min et /m3 LCT50 : 61 000 mg / min et /m3
Limite d’exposition : travail – 0,4 mg/m3 population – pas de limite définie
Propriétés toxiques de l’agent lacrymogène O-chloro-benzylidène malonitrile (CS)
Le CS a été développé à la fin des années 1950 comme agent de contrôle anti-émeutes. C’est un irritant plus puissant que le chloroacétophénone (CN) mais moins incapacitant. A la fin des années 1960, les stocks de CS ont remplacé ceux de CN. Actuellement, l’armée américaine utilise le CS pour les entraînements et le contrôle anti-émeutes.
Effets de la surexpostion :
Le CS est disséminé en brûlant, explosant, et en formant un aérosol. Il est immédiatement irritant pour les yeux et les voies respiratoires. Les vapeurs chaudes se mélangent à la sueur humaine pour donner une sensation de brûlure aux yeux, au nez, et à la bouche. Les effets qui arrivent immédiatement et persistent 5 à 20 minutes après avoir quitté la zone contaminée sont : conjonctivite et douleur aux yeux, larmoiement, erythème des paupières, nez qui coule, gorge qui brûle, toux, oppression thoracique.
C’est dangereux pour la vie à une concentration de 2mg/m3. Ce n’est pas un agent s’accumulant dans le corps humain, mais il s’accumule dans l’environnement. Le CS est le gaz le plus persistant des gaz lacrymogènes, étant absorbé dans la plupart des surfaces poreuses incluant le sol et le plâtre.
Urgence et procédures de premiers secours
Inhalation : enlever la victime pour l’amener à de l’air frais immédiatement, respiration artificielle si arrêt respiratoire, garder la victime au chaud et au calme, consulter un médecin IMMEDIATEMENT.
Contact avec les yeux : laver les yeux IMMEDIATEMENT avec un grand volume d’eau pendant au moins 15 minutes, appliquer un corticostéroïde ophtalmique après décontamination, traiter l’érythème avec une lotion de secousse douce (comme une lotion de calamine) ou un corticostéroïde topique selon la gravité, ne pas porter des lentilles de contact en travaillant avec ces produits chimiques, consulter un médecin IMMEDIATEMENT.
Contact avec la peau : laver la peau contaminée intensément au savon et à l’eau, enlever les vêtements contaminés IMMEDIATEMENT, si l’irritation persiste après lavage, consulter un médecin IMMEDIATEMENT.
Ingestion : donner à la victime une grande quantité d’eau IMMEDIATEMENT, provoquer le vomissement en touchant l’arrière de la gorge avec le doigt, ne pas faire vomir une personne inconsciente, consulter un médecin IMMEDIATEMENT.
Equipements de protection :
Gants de protection : porter des gants imperméables, des gants en caoutchouc
Protection des yeux : porter des lunettes étanches aux poussières et à l’eau ou une protection intégrale du visage pour prévenir tout contact avec la peau
Autres : porter un masque de protection et une double couche de vêtements en milieu confiné, utiliser une cartouche de protection contre les vapeurs organiques combinée à un filtre à particule de haute efficacité, porter un
appareil respiratoire autonome couvrant tout le visage ou une protection intégrale de visage avec purificateur d’air et une cartouche de vapeurs organiques.
Ne pas utiliser les décontaminants ou détergents standards contenant de l’eau de Javel car le matériel peut réagir pour former du matériau encore plus toxique que le CS. Les surfaces contaminées doivent être décontaminées en utilisant une solution de volume identique en méthanol et eau avec 18% (en poids) d’hydroxyde de sodium ou de lessive du commerce ajoutée à la solution. Une solution aqueuse détergente contenant 10% de monoéthanolamine anionique peut aussi être utilisée comme décontaminant
Réactivité :
Stabilité : stable en stockage
Incompatibilité : incompatible avec des oxydants forts
Décomposition en produits dangereux : quand chauffé jusqu’à décomposition, le CS émet des fumées très toxiques.
Produits de l’hydrolyse : AQ alcaline
Persistence : variable selon la contamination
References :
Department of the Army Field Manual (DA FM) 3-9, Potential Military Chemical/Biological
Agents and Compounds, 1990.
The Merck Index, An Encyclopedia of Chemicals, Drugs, and Biologicals, Eleventh Edition,
Merck & Co., Inc., Rahway, New Jersey, 1989
Rund um Feierlichkeiten zur Erinnerung an den Beginn der Französischen Revolution ist es in Paris zu Ausschreitungen gekommen. Die Polizei nahm Dutzende Demonstranten fest – auch Gelbwesten-Vertreter.00:34 Montag, 15.07.2019 07:42 Uhr
Jedes Jahr begeht Frankreich am 14. Juli seinen Nationalfeiertag. Dieser erinnert an den Sturm auf die Bastille im Jahr 1789, der Moment gilt als symbolischer Beginn der Französischen Revolution. In diesem Jahr sind die Feierlichkeiten am Sonntag von Ausschreitungen überschattet worden.
Demonstranten versuchten nach der Militärparade auf den Champs-Élysées, nahe dem Triumphbogen, mit Metallabsperrungen Straßensperren zu errichten. Ein Müllcontainer ging in Flammen auf. Die Polizei schritt ein und Passanten flohen vom Ort des Geschehens. Die Sicherheitskräfte setzten Tränengas ein. Mindestens 175 Menschen wurden festgenommen, wie eine Polizeisprecherin dem Sender BFMTV sagte.
Die Demonstranten, die versuchten, Straßen abzusperren, trugen zwar keine gelben Westen. Aber unter den Personen, die in Gewahrsam genommen wurden, waren auch Jerôme Rodrigues, Maxime Nicolle und Éric Drouet. Alle drei sind prominente Vertreter der Gelbwesten-Bewegung. Sie wurden schnell wieder freigelassen. Rodrigues’ Anwalt sagte der Nachrichtenagentur AFP, bei der Maßnahme habe es sich um « die Verhaftung eines politischen Oppositionellen » gehandelt.
Merkel lobt grenzüberschreitende Militärparade
Die Gelbwesten-Demonstrationen begannen im November vergangenen Jahres unter anderem als Protest gegen eine geplante Benzinsteuer. Sie weiteten sich allerdings schnell aus und wurden zu Demonstrationen gegen die Politik von Präsident Emmanuel Macron im Allgemeinen. Immer wieder kam es auch zu gewaltsamen Ausschreitungen. Mittlerweile ist die Zahl der Teilnehmer bei den wöchentlichen Protesten zwar zurückgegangen. Aktiv ist die Gruppe aber noch.
Bei der Militärparade war auch Bundeskanzlerin Angela Merkel zu Gast. Sie würdigte die grenzüberschreitende Ausrichtung der Veranstaltung. Rund 500 Soldaten der Deutsch-Französischen Brigade waren bei dem Aufzug dabei gewesen. Für Macron hat der Aufbau einer gemeinsamen europäischen Verteidigung in Verbindung mit der Nato Priorität. « Noch nie seit dem Ende des Zweiten Weltkriegs war Europa so notwendig », sagte der französische Staatschef. Er hatte bereits einen Vorstoß für eine europäische Armee gemacht und damit heftige Kritik seines US-Kollegen Donald Trump geerntet.
Merkel bezeichnete die Parade mit etwa 4300 Soldaten und fast 70 Flugzeugen als « eine große Geste in Richtung der europäischen Verteidigungspolitik ». Sie sei auch geehrt, dass Deutsche teilgenommen hätten. « Und deshalb glaube ich, ist dies ein Zeichen einer verstärkten europäischen Zusammenarbeit (…) », sagte die Kanzlerin. Sie hob auch die Bedeutung für das deutsch-französische Verhältnis hervor.