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Protection contre les gaz

EQUIPEMENTS DE PROTECTION

Le gaz lacrymogène est en réalité un ensemble de particules solides en suspension. Le diamètre moyen est de 8 microns, plus gros que les 3 microns de la plupart des filtres à particules, donc un filtre A-P3 est suffisant pour protéger les voies respiratoires.

Pour vérifier si le masque est bien ajusté, bloquez l’entrée d’air où se trouve le filtre avec la main et vérifiez si vous arrivez à respirer : si c’est le cas, de l’air passe par les côtés et le masque n’est pas bien ajusté.

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Les lunettes doivent être étanches, pour éviter la pénétration des particules solides. Cependant, il vaut mieux prendre des lunettes résistantes aux chocs (risques de tirs de LBD), les lunettes de piscine peuvent occasionner des dégâts en se brisant.

film étirable manuel cast 15 microns 300 m x 450 mm

Pour se protéger de la pénétration cutanée, certains utilisent du film plastique, ou mettent des gants et des vêtements étanches…

ETEINDRE LES PALETS

Technique à l’eau
Technique du piège à lacrymos
Technique du plot de chantier
Les tablettes Campden recommandées dans ce documentaire…

APRES EXPOSITION

Après exposition, il est important de bien prendre une douche FROIDE pour éviter d’ouvrir les pores de la peau et de faire entrer les molécules.
Les vêtements doivent être retirés le plus vite possible puis isolés ou lavés. Dans le cas d’enfants en bas âge, il peut être utile de les retirer immédiatement et de mettre une couverture de survie. Il faut réduire autant que possible l’exposition en enlevant les vêtements contaminés pouvant entrer en contact avec l’enfant, y compris des adultes se trouvant à proximité.

PRODUITS POST EXPOSITION

ETUDE AXEE SUR LES PROJECTIONS OCULAIRES ET CUTANEES

Nous ne préconisons l’utilisation d’aucun de ces produits, nous ne faisons que recenser les produits déjà utilisés, conseillés par certains ou existants.

Le CS est plus irritant à forte température, et ne peut irriter qu’en présence d’eau (humidité, sueur…). Les soldats américains utilisent une technique de décontamination consistant à sécher au maximum la zone exposée puis à appliquer du décontaminant à sec, et à le laver.

Sur le terrain, de nombreuses techniques ont été développées, voici leurs avantages et leurs inconvénients. Nous ne préconisons l’utilisation d’aucun de ces produits, et tous les médicaments ou dispositifs médicaux sont à prendre en présence d’un médecin uniquement.

  • Suite à une exposition au gaz lacrymogènes, un lavage /rinçage l’utilisation en présence d’un médecin d’un mélange Gaviscon® ou Maalox® avec de l’eau permettra d’atténuer la sensation de brûlure cutanée et buccale et d’empêcher la pénétration du produit. Une lingette nettoyante sans alcool peut être utilisée afin de retirer un maximum de produit sur la peau. Cependant, en cas d’excès, ces produits sont irritants.
  • L’utilisation de Dacryosérum® en présence d’un médecin ne servira qu’à dissoudre le produit dans le globe oculaire, mais en aucun cas n’empêchera sa pénétration.
  • Si rinçage par de l’eau simple, elle doit être froide afin d’éviter une ouverture des pores ce qui favoriserait la pénétration accélérée du produit. Il convient de frotter la peau sans l’irriter. Cette action est à effectuer en fin de journée. Ne pas utiliser de savon dans un premier temps. En profiter pour bien se rincer la bouche et la gorge (par gargarismes) et les yeux. Rincer abondamment aussi les cheveux avant l’utilisation d’un shampoing doux.
  • Les lavages oculaires et cutanés par de la Diphotérine® en présence d’un médecin, solution aqueuse contenant des sels amphotères sont par certains conseillés et par d’autres récusés. Deux écoles s’affrontent car selon certains spécialistes en hygiène industrielle et certains chimistes, ce produit à pH neutre ne contient pas de produits particuliers ou spéciaux pouvant prouver son utilité.

CONSEILS ALIMENTAIRES POST-CYANURE

Pour se prémunir des risques dûs à l’exposition à des doses de cyanure par le métabolisme du gaz CS, André Picot nous a donné des conseils alimentaires

Les éléments ci-dessous sont utilisés en grande quantité par le corps pour se débarrasser du cyanure produit par la métabolisation du gaz CS, ce qui induit à terme carences et fatigue. Nous avons complété la liste initiale des aliments recommandés. Vous pouvez récupérer ces éléments par un moyen simple et naturel : l’alimentation :

SOUFRE : persil, radis, poireaux, haricots en grain, lentilles tous les aliments contenant du soufre naturel ail, oignon, échalote, ciboulette, choux, navets, eau du robinet, eau minérales : Contrex, Courmayeur, Hépar, San Pellegrino, Rozana (sulfates), vins (sulfites)…

B12 : foie de veau de bonne qualité (sans hormones) viande, lait, rognons, levure de bière, algues comestibles, huile foie de morue.( Par ordre d’importance en apport : foie, caviar, maquereau, huitres, hareng, bœuf, truite, thon, bar, emmental, camembert, œuf, carrelet, fromage blanc frais.

COBALT : complément alimentaires cobalt en magasin bio

De plus, comme après manifestation vous présentez souvent une fatigue extrême pendant plusieurs jours, il peut être utile de suivre ces recommandations alimentaires :

ZINC ET SELENIUM (anti-fatigue) : brocolis, noisettes, noix, amandes, chocolat, huitres, germes de blé grillés, foie de veau, bœuf braisé, shiitakes séchés (champignons), graines de courges grillées ou rôties au four, crabe, lentilles, bœuf haché tartare ou saignant

LA POLICÍA CHILENA DEJARÁ DE USAR GASES LACRIMÓGENOS

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Jorge Barreno | ValparaisoActualizado martes 17/05/201123:00 horas

El ministro del Interior, Rodrigo Hinzpeter, ha anunciado que Carabineros dejará de utilizar gases lacrimógenos para reprimir las manifestaciones. Así lo ha indicado hoy después de la polémica suscitada por el uso de estos productos.

« Nos parece que es razonable suspender el uso de esos gases lacrimógenos hasta que nuevos informes médicos nos permitan disipar más allá de cualquier duda la procedencia del empleo de estos gases para enfrentar situaciones de desorden público », ha dicho el ministro del Interior.

Estudio médico

ELMUNDO.es publicó la semana pasada un reportaje en el que se hablaba del potencial peligro de estas sustancias (https://www.elmundo.es/america/2011/05/11/noticias/1305079802.html). “Hay antecedentes documentados de que los agentes químicos con que se fabrican las bombas lacrimógenas son abortivos. Además de producir graves daños a la salud, inciden negativamente en los aparatos reproductivos masculino y femenino”, escribía el doctor Andrei Tchernitchin, profesor de la Facultad de Medicina de la Universidad de Chile, en un estudio sobre los gases lacrimógenos llevado a cabo en los años 80.

El pasado 12 de mayo una estudiante de Sociología de la ciudad de Concepción, situada a unos 500 kilómetros al sur de Santiago, resultó herida en el ojo. La mujer recibió el impacto de un bote de gas lacrimógeno durante los enfrentamientos entre la policía y miles de estudiantes que protestaban por la reforma de la educación.

« Hay tranquilidad porque estamos frente a elementos que pueden usarse frente a situaciones de desórdenes públicos y que son los mismos que se vienen usando hace décadas », añadió Rodrigo Hinzpeter. « Se realizarán estudios médicos para evaluar el impacto de estos gases en la salud de la población ».

« La protección de nuestros compatriotas es el principal objetivo de nuestro Gobierno, nos parece que es razonable suspender el uso de esos gases lacrimógenos hasta que nuevos informes médicos nos permitan disipar más allá de cualquier duda la procedencia del empleo de estos gases para enfrentar situaciones de desorden público o vandalismo”, manifestó también el ministro del Interior chileno.

Reunión especial

Amplios sectores de la oposición, e incluso representantes de Renovación Nacional (RN), el partido político al que pertenece el presidente de Chile, Sebastián Piñera, habían expresado su preocupación por el uso de estas bombas lacrimógenas.

La diputada de Renovación Nacional, Karla Rubilar, informó ayer que la comisión de Salud de la Cámara Baja iba a llevar a cabo una reunión especial para analizar los efectos que tienen en el organismo los gases y bombas lacrimógenas que usa Carabineros en protestas.

Tras anunciar la medida, Hinzpeter alentó a la población para usar de manera responsable el derecho a manifestarse y a reunirse: « Tenemos que hacer un llamado a los compatriotas para que hagamos uso del derecho a manifestarse y el derecho a reunirse en forma pacífica, en forma ordenada y especialmente en forma respetuosa en que son miles y millones quienes muchas veces no quieren por cualquier razón participar de estas mismas manifestaciones ».

Manifestantes y efectivos de Carabineros de Chile se preparan para afrontar la Cuenta Anual del Presidente de la República de Chile, más conocido como Mensaje Presidencial o Discurso del 21 de mayo, en el que Sebastián Piñera rendirá cuentas del curso electoral. Este año se esperan multitudinarias protestas debido a la aprobación del proyecto de Hidroaysén y a otros temas como la privatización de la educación.

CONDUITES A TENIR EN CAS D’ARRESTATION


Ne décliner que votre identité et votre lieu de résidence.

NE RIEN DIRE DE PLUS


Demander à téléphoner à votre avocat.

Vous avez aussi  le droit de téléphoner à l’un de vos proches (ascendants, descendants, employeur etc…)

 
Demander à être vu par un médecin

= certificat médical délivré à l’issue de la consultation afin de :
Faire constater des blessures potentielles .
Si absence de blessures visibles, dites que vous êtes choqué psychologiquement.
Si vous avez une maladie  en cours, faites le écrire.


Ne signez rien sans la présence de votre avocat.
 

REFUSER LA COMPARUTION IMMÉDIATE

KENYA POLICE TEAR-GAS PRIMARY SCHOOL CHILDREN IN PLAYGROUND PROTEST

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Children as young as eight choke as tear gas canisters are fired by police at protest over seizure of their school playground

AFP

2:45PM GMT 19 Jan 2015

Kenyan police fired tear gas at children as young as eight protesting on Monday against the seizure of their school playground by a property developer.

Around 100 primary school children and a small group of activists pushed over a newly built wall that separated playing fields and the school buildings, close to the capital Nairobi’s main domestic airport.

The majority of the children were aged between eight and 13.

Around 40 armed police accompanied by dogs dispersed the protesters by firing tear gas canisters, an AFP photographer at the scene said.

Dozens of children were caught in choking clouds of tear gas before being forced to shelter on a pedestrian bridge over the main road to escape the noxious fumes.

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Children screamed as police officers in riot gear and waving truncheons pushed them back, some panicking as they sought water to wash their burning eyes.

At least five children received medical treatment while one policeman was wounded, seen with blood pouring down beneath his riot helmet.

A senior police officer at the demonstration, Mwangi Kuria, told Kenya’s Daily Nation newspaper that officers had been deployed to « safeguard the property », adding that rocks had been thrown at his men.

« This is disputed land, but they should not use the children, » Kuria was quoted as saying.

Two activists were detained by police, Kenyan media said.

Macharia Njeru, chairman of the Independent Policing Oversight Authority, said the incident would be investigated.

« Tear-gassing children is inexcusable, » he said.

Renowned activist Boniface Mwangi said a « school playground is a necessity, not a privilege. »

Some of the children carried placards protesting against the alleged land grab.

« Kenya: the land of shameless grabbers, » read one, with others pleading for government to fight corruption.

« Shame! » read another. « Grabber, you won’t live forever. »

The incident sparked angry reactions on social media, including Twitter, where comments used the hashtag « £OccupyPlayGround ».

« Shame on the government for assaulting children with tear gas to protect the corrupt, » politician and former presidential hopeful Martha Karua said on Twitter.

Monday was the first school day since the wall was built during the holidays.

Nairobi, a city of more than three million people, is rapidly growing and land prices are rising at some of the fastest rates anywhere on the continent, according to real estate experts.

CONDUITE A TENIR INTOXICATION APRES INHALATION DE GAZ LACRYMOGENES

Si vous avez les symptômes suivants :
 
YEUX : rouges, larmoyants, gonflements des paupières, conjonctivites, troubles de la vision, douleur face à une source lumineuse.

VOIES RESPIRATOIRES : gènes respiratoires, difficultés à respirer, toux répétées, irritations des narines, irritation de la gorge, douleur thoracique, crachats type bronchite ; sensation de «  poumons en feu » essoufflement, traces de sang crachats ou mouchage .

PEAU : irritation, rougeur, sensation de brûlure.

APPAREIL DIGESTIF : nausées +/-, vomissements +/-, perte d’appétit, diarrhées, douleurs abdominales, traces de sang dans les selles.

APPAREIL CARDIO VASCULAIRE : grosse fatigue, baisse ou augmentation du rythme cardiaque, baisse ou hausse de la tension artérielle, douleur du thorax ou irradiant dans le bras gauche.

APPAREIL URINAIRE : urines colorées en «  rouge », douleurs reins(type poignard).

AUTRES : maux de tête, jambes lourdes, fatigue générale, vertiges, tremblements, confusion, troubles de l’équilibre, troubles de la parole, convulsions, règles hémorragiques, perturbation des cycles, pertes sanguinolentes pour les femmes ménopausées.


CONSULTEZ EN URGENCE
en appelant le 15, le 18 ou le 112
  (message enregistré)
 


DECRIVEZ VOTRE ETAT DE SANTE EN EXPLIQUANT QUE VOUS AVEZ RESPIRE DU GAZ LACRYMOGENE
 
DEMANDER – INSISTER POUR AVOIR UNE ANALYSE TOXICOLOGIQUE SANGUINE ET URINAIRE :
NFS-Plaquettes, Bilan Rénal, Bilan Hépato-pancréatique, Ionogramme, Bilan thyroïdien, Vit B12, Vit D, Bilan urinaire, Taux de Thiocyanates plasmatiques et urinaire.

NDDL : POUR LE MAIRE, « IL EST HORS DE QUESTION D’AVOIR DES HABITATS EN ZONE HUMIDE »

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 12h33, le 22 avril 2018

L’ultimatum pour se déclarer en préfecture se termine lundi soir. Les zadistes sont divisés sur la marche à suivre. 

Le calme semble revenir du côté de Notre-Dame-des-Landes, à la veille de l’ultimatum des autorités pour déposer un dossier individuel en préfecture. Après le démantèlement de 29 squats la semaine dernière, il reste une soixantaine d’habitats précaires sur les 97 recensés. Les autorités restent déterminées à « mettre un terme à l’occupation illégale » sur le site de 1.650 hectares.

Pour le maire de la ville, Jean-Paul Naud, ceux qui ne rentrent pas dans le cadre de la légalité devront partir. « Je l’ai déjà dit à certains zadistes, il est hors de question d’avoir des habitats en zone humide », souligne l’édile. « Il y a 2% de zone non-humide sur ce territoire et ceux qui resteront devront rester sur ces 2% et cela peut difficilement faire 200 personnes », poursuit-il. 

Division chez les zadistes. Les zadistes sont divisés sur la marche à suivre. Si certains ont décidé de se mettre en conformité, d’autres ont au contraire fait le choix de partir. « La forme légale du territoire que l’on va devoir avoir sur la Zad va nous priver d’un champ de possible qu’on avait encore sous la main il y a quelques jours », estime Camille, un soudeur présent sur la Zad depuis deux ans et qui a décidé de partir.  

Violents affrontements. Depuis le 9 avril et le lancement des opérations de gendarmerie à Notre-Dame-des-Landes, les violents affrontements ont fait 75 blessés chez les forces de l’ordre et plus de 270 du côté des opposants, qui ont saisi le Défenseur des droits. Les heurts avaient gagné en intensité à mesure de l’avancée des démolitions de squats. A chaque coup de pelleteuse, les opposants et leurs soutiens, dont des « black blocs » venus de toute la France et d’Europe, ont répondu par des barricades et le creusement de tranchées. Les forces de l’ordre ont essuyé cocktails Molotov, pierres ou bouteilles en verre, répliquant par le jet de 11.000 grenades, dont 10.000 lacrymogènes, en dix jours, selon une source proche du dossier.

Stérilets en cuivre

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Il nous a été rapporté qu’après gazage, certaines femmes avaient le stérilet qui se déplaçait, tombait, et lorsqu’il était retiré, il semblait totalement « fondu ».

L’affinité du cyanure pour le cuivre est connue et même exploitée dans des contextes industriels (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26704063 ). Il provoque sa corrosion (Source : https://www.sciencedirect.com/topics/engineering/copper-corrosion ). La présence de cyanure dans le sang pourrait donc expliquer la corrosion subie par les stérilets en cuivre spécifiquement.

Les marques de stérilets ne contenant PAS de cuivre sont : « Mirena », « Kyleena » et « Jaydess ». Si vous avez un stérilet, pas de problème a priori. Par contre les marques « NT », « Monalisa » et « 7med » contiennent du cuivre, attention à les surveiller (Source ; http://www.apima.org/img_bronner/Tableau_sterilets.pdf )

Les fumeurs ont un niveau de cuivre circulant plus élevé que les non-fumeurs (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29064789 ) et une diminution de l’élimintation dans les urines. Donc une femme fumeuse ayant perdu son stérilet peut sans doute s’inquiéter des niveaux de cuivre dans le sang, à l’origine de nombreux problèmes de santé (Source : https://www.inspq.qc.ca/eau-potable/cuivre ). Il peut être judicieux de vérifier votre niveau de cuivre dans le sang après gazage et perte de stérilet, surtout pour les fumeuses !

Fatigue Extrême

Le symptôme le plus fréquemment décrit est une sensation de fatigue extrême les jours qui suivent l’exposition aux gaz lacrymogènes. Il est évidemment difficile de dire si on est juste « fatigué » de façon générale, ou s’il y a bien quelque chose de particulier. Mais ici, les personnes qui nous ont décrit ces symptômes étaient parfois sans emploi et sans une activité précise pouvant les fatiguer, ou encore n’avaient jamais ressenti un tel état de fatigue de leur vie.

Le cyanure peut agir indirectement sur l’état de fatigue d’une personne, notamment car son métabolisme a lieu en grande partie au niveau du foie, mais aussi parce qu’il interagit grandement avec tous les métaux et peut donc faire baisser les niveaux de fer (apport en oxygène), Sélénium et Zinc qui peuvent causer une fatigue.

Le symptôme de fatigue extrême suite à une exposition au cyanure a été caractérisé chez des pompiers de la région de Providence (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18375373 ). Il est décrit comme un symptôme de l’exposition chronique au cyanure (Source : https://www.safeworkaustralia.gov.au/system/files/documents/1702/guide-cycanide-poisoning-workplace.pdf ). Expérimentalement, la fatigue musculaire a été caractérisée en association avec une exposition au cyanure de façon très précise (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1779680/ ).

Le manque de métaux a été bien documenté suite à des intoxications chroniques au cyanure, notamment dans le cadre de la maladie du konzo due à du manioc mal traité entraînant une présence de cyanure. Ce sont le Zinc, le Sélénium et le Cuivre qui manquent (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25592410 ).

Les personnes atteintes de Konzo avaient des valeurs de thiocyanates urinaires comprises entre 10 et 60 mg/l, et des valeurs de thiocyanates sanguins compris entre 5 et 19 mg/l (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25222616 ). On peut donc s’atteindre, vu les niveaux atteints dans les analyses françaises, à des carences en ions : les niveaux d’ions métalliques circulants peuvent être vérifiés par sécurité.

Le sélénium est un anti-oxydant employé pour lutter contre l’état de fatigue (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30961194 ). Le manque de zinc et de fer sont également associés à une grande fatigue (Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30868025 ).

Ainsi, un foie qui a beaucoup travaillé associé à un manque en oligo-éléments pourrait bien causer des fatigues extrêmes.

Nous avons déjà donné des conseils alimentaires à ce sujet pour les oligo-éléments.

La Convention sur l’interdiction des armes chimiques interdit-elle le gaz lacrymogène?

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Près de 5000 grenades lacrymogènes ont été utilisées samedi à Paris. La Convention de 1993 interdit l’utilisation des gaz lacrymogènes en tant que «moyen de guerre», mais les autorise pour le maintien de l’ordre intérieur.

Question posée par le 25/11/2018

Bonjour,

Nous avons reformulé votre question initiale : «Une personne a partagé sur Facebook une photo de la célèbre page «Le saviez-vous ?». Cette dernière affirme que l’utilisation de gaz lacrymogène et de toutes autres grenades anti-émeutes est interdite par la Convention de 1993 portant sur l’utilisation des armes chimiques en période de guerre. Est-ce vrai ? Car mes recherches sur la question n’ont rien donné!»

Alors que le préfet de police a affirmé ce matin que 5000 grenades lacrymogènes avaient été utilisées samedi à Paris par les forces de l’ordre, vous souhaitez vérifier l’affirmation suivante: «Le gaz lacrymogène et les autres agents antiémeutes sont considérés comme des armes chimiques et sont interdits dans la guerre par la Convention de 1993», que relaie la page Facebook «Le saviez-vous».

La «Convention de 1993», citée par la page Facebook, correspond à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction. Elle a été ouverte à la signature à Paris en 1993, est entrée en vigueur en avril 1997, et a été ratifiée jusqu’aujourd’hui par 193 pays.

Les gaz lacrymogènes interdits pour faire la guerre

Cette convention indique dans son article I (5) que «chaque Etat partie s’engage à ne pas employer d’agents de lutte antiémeute en tant que moyens de guerre» et définit dans son article II (7) ces agents de lutte antiémeute comme étant «tout produit chimique qui n’est pas inscrit à un tableau et qui peut provoquer rapidement chez les êtres humains une irritation sensorielle ou une incapacité physique disparaissant à bref délai après qu’a cessé l’exposition».

Ce descriptif correspond bien à l’idée qu’on se fait d’une grenade ou d’un spray lacrymogène et c’est aussi ainsi que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW) les catégorise sur son site anglais, lorsqu’elle note que «les agents antiémeutes, comme les gaz lacrymogènes, sont considérés comme des armes chimiques s’ils sont utilisés comme méthode de guerre». On comprend donc que la Convention de 1993 interdit bien l’usage des gaz lacrymogènes lors de conflits entre pays.

Autorisés pour maintenir l’ordre intérieur

Cependant dans le même texte, l’OPCW note également que «les États peuvent légitimement posséder des agents antiémeutes et les utiliser à des fins de maintien de l’ordre, mais les États qui sont membres de la Convention sur les armes chimiques doivent déclarer le type d’agents antiémeutes qu’ils possèdent». Cette exception correspond à l’article II (9.d) qui précise que parmi «les fins non interdites par la présente Convention», on trouve les «fins de maintien de l’ordre public, y compris de lutte antiémeute sur le plan intérieur».

Comment expliquer ce paradoxe, qui interdit ces armes lacrymogènes pour faire la guerre à autrui, mais les autorise pour mater les révoltes intérieures? Interrogé par le magazine de gauche américain Jacobin, Anna Feigenbaum, autrice de «Tear Gas. From the Battlefields of World War I to the Streets of Today», explique cette contradiction par le fait que le gaz lacrymogène était utilisé durant la première guerre mondiale, ou pendant la guerre du Vietnam pour faire sortir les soldats des tranchées ou de leurs bunkers, pour ensuite les attaquer à l’aide d’armes à feu ou d’autres gaz. «Ce genre d’utilisation militaire est la raison pour laquelle cette interdiction existe en temps de guerre».

Parallèlement à cet usage militaire, la chercheuse note qu’on explore à partir des années 1920 et 1930 l’emploi des gaz lacrymogènes «pour réprimer les conflits sociaux et les grèves», ainsi que pour contrer «les soulèvements coloniaux et les mouvements indépendantistes», c’est-à-dire des conflits intérieurs. Anna Feigenbaum conclut: «l’utilisation militaire des gaz lacrymogènes et le développement d’un marché commercial des gaz lacrymogènes pour les forces de l’ordre se sont déroulés parallèlement les uns aux autres et n’étaient pas toujours liés».

Une règle paradoxale

Lors des émeutes de Ferguson (Missouri) en 2014, la question de l’usage des gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre a été soulevée par certains médias américains, dont le Washington Post. Dans un article publié par Politifact, l’organisation de fact-checking est revenue sur le paradoxe de la Convention avec plusieurs experts. Dans son article, le site américain répète que l’interdiction militaire des gaz lacrymogène est liée à la difficulté qu’ont les soldats à distinguer s’ils sont exposés à un gaz mortel ou non. Sur son usage policier, Politifact donne la parole à David Koplow, professeur de droit à l’université de Georgetown, qui considère que pour maîtriser une émeute, «même si le gaz lacrymogène est loin d’être parfait, il continue d’être utilisé à cet effet parce qu’il n’y a rien de mieux».

Hormis les charges physiques de policiers, pour disperser une foule, les forces de l’ordre utilisent des canons à eau (avec parfois des additifs lacrymogènes ou olfactifs), des pistolets à balle en caoutchouc de type flash-ball ou encore des pistoles Pepperball, qui tirent des balles de poivre (ils existent en Allemagne) ou encore des grenades à effet de souffle (une spécialité française). Mais ces armes présentent des risques de blessure physique (perte d’un œil à cause d’une balle ou d’un jet de canontympan perforé) qu’on n’obtient pas avec un spray lacrymogène. 

En résumé: La Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques interdit l’utilisation de gaz lacrymogènes en temps de guerre, mais paradoxalement l’autorise pour maintenir l’ordre intérieur. Cette contradiction semble s’expliquer par le fait que l’interdiction militaire vise à interdire l’usage du gaz afin de faire sortir des soldats pour mieux les abattre, tandis que l’usage policier sert uniquement à disperser des personnes, sans objectif létal.Jacques Pezet