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Protests at the Whitney Over a Board Member Whose Company Sells Tear Gas

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Protesters chanted and held banners in the lobby of the Whitney Museum on Friday night.CreditAndrew White for The New York Times

Protesters chanted and held banners in the lobby of the Whitney Museum on Friday night.
Protesters chanted and held banners in the lobby of the Whitney Museum on Friday night.CreditCreditAndrew White for The New York Times

Visitors who arrived at the Whitney Museum of American Art on Friday night to view the works in this year’s politically tingedBiennial had to pass by a raucous demonstration that was not part of the official programming.

About 200 people squeezed into the Whitney’s lobby, in the ninth of a series of weekly gatherings to protest a museum board member whose company sells tear gas that activists and the art publication Hyperallergic said had been used on migrants at the Mexican border.

It was the most recent episode in a prolonged public debate — involving letters and pronouncements by museum employees and officials, scholars, artists and art critics — over the board member, Warren B. Kanders, and his company, Safariland.

According to Hyperallergic, photos showed tear gas canisters marked with the company’s name at a site where the American authorities used tear gas last fall to disperse hundreds of migrants running toward a crossing that leads from Tijuana to San Diego.

Protesters outside the museum and in the lobby on Friday night beat drums, blew horns, chanted and brandished signs like one that read “Warren Kanders Must Go.” Some made it to an upper floor, where a black banner was draped from the building, reading, “When We Breathe We Breathe Together.”

There was even a rolling installation that seemed custom made for the occasion, in the form of a five-foot-tall silver-colored cylinder on wheels replete with a wire pull ring and emblazoned with the words “tear gas.”

An organizer with the group Decolonize This Place, which called for the weekly protests, read from a message to the Whitney’s director, Adam Weinberg, and its board of trustees demanding they remove Mr. Kanders from the board.

“We could have shut the museum down today,” the organizer, Amin Husain, shouted in the lobby. “But after nine weeks of action we offer the museum leadership a window to do the right thing.”

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CreditAndrew White for The New York Times

The Whitney Museum declined to comment.

Ticket holders passed by, gazing quizzically. Some paused to listen or to accept copies of the message that Mr. Husain was reading from. One woman shook her head and waved a hand when offered a copy. Museum employees stood by and watched the protest, but did not try to stop it or to prevent anyone from entering the lobby.

Last year dozens of museum employees wrote a letter to express their “outrage” over reports that Safariland gas had been used at the border. Mr. Kanders then wrote a letter saying he took pride in the company. He added that Safariland made equipment, like body armor, that helped protect people and that it had no control over how its products were used.

In a letter, Mr. Weinberg said that he respected “the right to dissent.” But the Whitney, he added, is “first and foremost a museum” that “cannot right all the ills of an unjust world.”

Several art critics, academics and others followed with a letter calling for Mr. Kanders’s removal. Last month about two-thirds of the 75 artists and collectives chosen for the Biennial also signed the letter.

One of the Biennial participants, the London-based research agency Forensic Architecture, entered as its exhibition a 10-minute video called “Triple-Chaser” with Praxis Films, run by the filmmaker Laura Poitras, about a type of tear gas grenademanufactured by Safariland.

After about an hour in the museum lobby, the protesters filed out and began marching through the West Village, accompanied by a contingent of police officers.

The roving demonstration halted on a tree-lined block outside a red-brick townhouse that the protesters said belonged to Mr. Kanders. Outside the residence, the chants continued. “Your time is up,” one woman shouted. Another woman burned a bundle of sage near the home, as if to ritually cleanse the premises.

A man distributed fliers addressed to residents of the block “and everyone in New York City” that listed the address of the building said to belong to Mr. Kanders and contended that his company’s tear gas had been used on migrants at the Mexican border, on Palestinians in Gaza and on protesters in Baltimore and Ferguson, Mo.

As rain arrived, the ranks of the crowd thinned, and soon a final chant went up: “We’ll be back.”Correction: May 18, 2019

An earlier version of this article referred inaccurately to an official of the Whitney Museum. Adam Weinberg is the museum’s director; he is not its president.

LE GOUVERNEMENT INVESTIT 17 MILLIONS D’EUROS EN GRENADES LACRYMOGÈNES

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Le gouvernement vient d’attribuer un marché de plus de 17 millions d’euros de fourniture de grenades et de fusils de lancement. L’avis d’attribution a été publié jeudi 24 mai. Le contrat porte sur 17.544.153 euros de munitions, pour les 4 ans à venir, destiné à fournir la police et la gendarmerie en grenades lacrymogènes et en lanceurs, c’est le fructueux marché qui vient d’être attribué par le gouvernement à trois entreprises. Gérard Collomb vient d’annoncer « si on veut garder le droit de manifester il va falloir que les manifestants arrêtent d’être les complices passifs des casseurs » mais la contestation ne faiblit pas et le gouvernement Macron se prépare en matériel de répression pour ses dernières quatre années.

Muriel Radler

Le gaz lacrymogène, un produit au top des ventes

L’appel d’offre, passé le 5 août 2017, a été réparti entre deux sociétés françaises, Nobel Sport, pour près de 12 millions d’euros, Aseltex, pour 5,3 millions d’euros, et une société allemande, Rheinmetall, pour 0,4 million d’euros.

Alsetex, cette entreprise dans laquelle une employée avait perdu la vie suite à une explosion en 2014 avait déjà remporté en février 2016, un contrat d’un montant similaire portant sur la livraison de 5,5 millions d’euros de munitions. On peut donc supposer que, en 2 ans, la majorité de ce stock a dû être liquidé.

C’est que le gouvernement ne badine pas sur l’usage de ce gaz. À Notre-Dames-des-Landes, depuis le 9 avril 2018, début de l’évacuation de, plus de 11.000 grenades ont déjà été tirées par les gendarmes mobiles. Et c’est ce type de grenade qui a fait perdre la main à l’étudiant sur la ZAD ce 25 mai.

Ce gaz lacrymal, pourtant interdit en temps de guerre continue de faire l’unanimité

L’usage de ces gaz lacrymogènes a été interdit en temps de guerre par la Convention internationale sur les armes chimiques de Genève, en 1993. Mais contre les manifestants cette arme s’avère très efficace, ainsi que pour les civils elle reste autorisée.

La panique, la peur. Voilà ce que produit les gaz lacrymogènes. C’est l’une des techniques du gouvernement qui peut mettre des lycéens en garde à vue 72h et qui peut aussi utiliser massivement ces gaz qui touchent sans discernement tous ceux qui sont là comme ce fut le cas lors de la manifestation du 1er mai à Paris par exemple. 
Le gaz provoque une sensation de perte de contrôle par l’impossibilité de bien respirer et de voir, des irritations de la peau et autres symptômes qui en fonction des personnes et des conditions peuvent s’avérer plus ou moins graves.

Et alors que le gaz est utilisé depuis le début du siècle il n’existe quasiment pas d’études sur sa nocivité. C’est que, dans aucun pays, il n’existe d’obligation légale de recenser le nombre de ses victimes ou de fournir des données sur ses livraisons, ses usages, les profits qu’il génère ou sa toxicité pour l’environnement. Et quand il y a des morts, ce sont, pour les pouvoirs publics qui autorisent cette arme « non létale », de simples accidents.

La répression française fait vendre

Le marché de ces armes « non-létales » est estimé à plus de 1,6 milliard de dollars, avec un fort potentiel de croissance dans les années à venir.
Ainsi aujourd’hui deux entreprises françaises ont décoché de beaux contrats auprès de l’État français. Et cette entente État-industriels risque de continuer longtemps car la France est l’un des pays qui dispose de l’un des meilleurs« savoir-faire » dans l’industrie mais aussi dans la répression, ce qui lui permet ainsi de mieux exporter ses produits, comme ses services.

L’un des derniers exemples en date –avant l’Afrique du Sud– est le Bahrein avec lequel la France avait signé en 2007 un accord de coopération en matière de sécurité intérieure et avait envoyé des CRS afin de former les forces anti-émeute. L’entreprise française Alsetex, elle, vendait les bombes lacrymogènes.
Durant les manifestations de 2011 au Bahrein, les gaz lacrymogènes ont causé la mort d’au moins trente-neuf personnes selon l’ONG Physicians for Human Rights. 
Alors qu’à Notre Dame des Landes, chacun redoute que la répression puisse tuer, l’État Français continue à faire ses achats tout en faisant passer des lois afin de pouvoir au mieux se couvrir.

LES BOMBES LACRYMOGÈNES UTILISÉES PAR LES FORCES DE L’ORDRE BURKINABÉ INTERDITES PAR LE PROTOCOLE DE GENÈVE?

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226infos 29 octobre 2014 ACTUALITESSociété 3 Commentaires 5,246 Vues

 Des manifestants d’hier ont pu récupérer les restes ou des bombes entières lacrymogènes. Ayant appris sur les réseaux sociaux que ces grenades  lacrymogènes PLMP 7B utilisées par nos forces de l’ordre sont interdites par le protocole de Genève, votre journal 226infos s’est penché la dessus et voici les résultats de nos recherches.

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Un manifestant posant avec la grenade lacrymogène. On peut bien lire « CS » sur la grenade. (Ph.DR)

Ces  bombes lacrymogènes  PLMP 7B utilisées par les forces de l’ordre seraient  fabriquées  par la société française NOBEL SPORT SECURITE. Elles coûteraient à l’achat environ 2600FCFA.

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La grenade lacrymogène CS PLMP 7C (Ph. DR)

Les grenades de gaz lacrymogène qui ont notamment été employées contre la manifestation de mardi, sont des PLMP 7B, de gaz CS. Elles explosent au sol avec un bruit assourdissant puis crachent de gros volutes de gaz.

Ce gaz provoque haut-le-cœur, souffle coupé, impossibilité de respirer, peau brûlée, envies de vomir, brûlures d’estomac et douleurs au foie. S’il est pulvérisé sur le sol il peut rester actif pendant plusieurs semaines. Les effets caractéristiques sont une conjonctivite instantanée avec des spasmes, des irritations et des douleurs. Ces symptômes sont accentués par un  temps chaud(le cas de Ouaga).

D’après une étude publiée en 1998 au journal de l’American Medical Association, le CS absorbé serait métabolisé dans les tissus périphériques sous la forme de cyanure, substance connue comme étant cancérigène.

Le  même journal  indique à propos de ce gaz : « la possibilité de conséquences médicales à long terme comme la formation de tumeurs, des effets sur le système de reproduction et de maladies pulmonaires est particulièrement préoccupant, considérant l’exposition à laquelle ont été soumis des manifestants ou non manifestants pendant des opérations d’ordre public ».

Que dit le fameux protocole de Genève

Le protocole de Genève de 1925  prohibe l’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques. Ce protocole  contient plusieurs lacunes et insuffisances parmi lesquelles  on peut citer:

– le protocole ne fournit ni  une liste des armes chimiques ni une liste des agents chimiques interdits;

– le protocole interdit l’emploi de l’arme chimique en temps de guerre. Par temps de guerre on entend « conflit armé ». Qu’en est-il des manifestations civiles comme celle de mardi?

C’est peut être pour cela  que certains États comme l’Italie ne l’autorisant pas par temps de guerre l’autorisent par temps de paix!

Tout compte fait, la nuisance de ce gaz sur la santé de l’homme est prouvée et on comprendrait mal un État qui dans la recherche du maintient de l’ordre voudrait rendre malade sa population.

Corporate Watch –Suivi de la complicité des entreprises dans l’occupation de la Palestine

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Gas lacrymogène : Combined Systems Inc est-elle responsable des décès en Égypte et en Palestine?

Au moins trois personnes sont mortes sur la place Tahrir au Caire après avoir inhalé des gaz lacrymogènes toxiques. Selon certains rapports, en plus du gaz CS fabriqué par Combined Systems Inc (CSI) et d’autres entreprises américaines et britanniques, les forces de sécurité égyptiennes ont utilisé d’autres gaz plus forts contre les manifestants, comme le gaz CR illégal. Pendant ce temps en Palestine, une autre personne a été tuée par une cartouche de gaz à haute vitesse tirée par des soldats israéliens lors d’une manifestation hebdomadaire dans le village de Nabi Saleh.

Mauvaise utilisation ou utilisation appropriée ?
Au moins trois des 56 manifestants qui ont été tués lors de la dernière vague de protestations en Égypte au cours de la dernière semaine de novembre sont décédés directement de l’inhalation de gaz lacrymogènes. De nombreux cas de pertes de connaissances et de convulsions épileptiques ont également été signalés. Les manifestants disent que les cartouches extraites des scènes portaient le nom de Combined Systems Inc et son adresse Jamestown, Pennsylvanie.

D’autres cartouches portaient les marques de l’entreprise américaine Federal Laboratories et de l’entrepreneur britannique Chemring Defence (anciennement connu sous le nom de PW Defence). De nombreuses photos et vidéos des conteneurs ont été publiées sur Internet.

Bien que les autorités égyptiennes et américaines disent que le gaz lacrymogène utilisé au Caire est du gaz CS « conventionnel », Les manifestants disent que les gaz qu’ils ont rencontrés sont plus puissants que ceux utilisés par la police égyptienne au début du soulèvement populaire en janvier. Beaucoup de ceux qui ont été transportés dans les hôpitaux de fortune de Tahrir Square après avoir inhalé les gaz ont déclaré être tombés inconscients, sensation de brûlure inhabituelle dans les poumons et la peau, spasmes saccadés et une odeur différente des gaz lacrymogènes habituels.

Les experts disent qu’au moins deux autres gaz toxiques ont été utilisés sur les manifestants. Les manifestants ont signalé avoir vu des contenants marqués de la lettre « CR », tandis qu’un autre ensemble de contenants n’avait pas de marques, mais on croit qu’il s’agit de gaz CN, que Combined Systems fabrique également.

Le gaz du CN était le gaz de contrôle des foules utilisé par la police américaine avant l’utilisation du CS. L’utilisation militaire du gaz RC est interdite en vertu de la Convention sur la guerre chimique de 1993, mais plusieurs gouvernements l’utiliseraient encore, notamment les États-Unis, Israël et l’Égypte. Il a été utilisé par la police sud-africaine pendant l’apartheid dans les années 1980 et par l’armée britannique en Irlande du Nord.

Certains médias égyptiens ont également suggéré que l’odeur et les symptômes de ces nouveaux gaz ressemblent à ceux d’un gaz lacrymogène utilisé par les gardes-frontières égyptiens sur les Palestiniens qui ont franchi le terminal de Rafah en 2008.

Certaines cartouches de gaz lacrymogène trouvées dans les rues du Caire semblent avoir dépassé leur date d’expiration d’au moins cinq ans et un certain nombre d’experts ont suggéré que les symptômes graves observés pourraient être le résultat de l’utilisation de gaz CS expiré, ou d’une surexposition dans un espace clos. Selon l’Independent, des cartouches de gaz lacrymogène fabriquées par Chemring Defence ont été découvertes lors de récentes manifestations, mais la société a insisté sur le fait que la dernière fois qu’elle a vendu du gaz lacrymogène à l’Égypte était en 1998.Les méthodes
que les manifestants utilisaient auparavant pour atténuer les effets des gaz lacrymogènes ne semblent pas fonctionner avec certains des gaz récemment utilisés sur la place Tahrir. Un activiste égyptien a déclaré à Corporate Watch que les manifestants utilisaient un nouveau « mélange anti-larmes », composé d’eau, de levure et de médicaments antiacides (hydroxyde de magnésium et hydroxyde d’aluminium, comme EpicoGel) dans des flacons pulvérisateurs, parce que la coke ou le vinaigre ne fonctionnaient tout simplement pas.

Le département d’État américain aurait lancé une enquête sur la « mauvaise utilisation » des gaz lacrymogènes par les autorités égyptiennes. Pendant ce temps, une poursuite a été déposée au Caire contre Combined Systems et le ministère égyptien de l’Intérieur.

L’Égypte est le deuxième bénéficiaire de l’aide militaire américaine après Israël. Toutefois, les exportations récentes de gaz lacrymogène ne semblent pas faire partie de cette catégorie puisqu’elles ont été vendues au ministère de l’Intérieur plutôt qu’à l’armée. Les Forces centrales de sécurité, le CSF qui est responsable de la lutte contre les émeutes, est une division au sein du ministère de l’Intérieur, mais est étroitement liée