Puisque les autorités responsables font la sourde oreille, que les toxicologues ne se mouillent pas et que ce problème de santé publique n’est pas pris au sérieux, nous apportons modestement notre savoir-faire et nos compétences pour faire le travail qui devrait être fait par des autorités compétentes. Nos actions comprennent :
Analyses sur le terrain pour caractériser l’intoxication au cyanure
Recueil de témoignages pour une analyse pré-épidémiologique
Ce recueil de témoignages se fait par Soizic qui le coordonne, mais de nombreuses mains peuvent aider en nous transférant les témoignages. Attention, nous ne sommes pas des escrocs comme il en existe tant et le questionnaire est précis, détaillé, et a été établi par une équipe médicale.
Travail de bibliographie médiatique concernant différents gazages
Depuis quelque temps un nuage se profile à l’horizon sur l’ensemble des participants directs et indirects aux contestations des gilets jaunes, un nuage toxique, le nuage lacrymogène.
Un collectif de recherche en son sein, prit les devant dans la quête de vérité sur une formule qui fait du bruit tant dans son utilisation que dans ses effets sur le court et long terme. Pour avoir plus de réponses concrètes, un spécialiste de la fake news scientifique, docteur en biologie moléculaire ainsi que membre du collectif. ( https://www.researchgate.net/profile/Alexander_Samuel3?fbclid=IwAR0eVgFkF9pMfHkSwqTtdev89jRyzed9kF07JUUzMAuyVr2mfCBUnM9UuKw) s’est engagé de toutes ses compétences pour mieux répondre aux questions que beaucoup se posent. Alexander Samuel comment êtes vous arriver à étudier le gaz lacrymogène de type CS ?
“ Je n’ai jamais directement étudié ce gaz, mais lorsque j’ai été impliqué dans les événements concernant les gilets jaunes et Genevieve Legay (garde à vue arbitraire pour avoir filmé comment un commissaire interpelait des street médics sans raison à 10 mètres de Geneviève en sang), j’ai ressenti la nécessité de m’intéresser de façon plus générale à la défense de nos libertés. J’ai essayé de constituer un collectif avec les personnes placées arbitrairement en garde à vue ce jour-là, et en les fréquentant je suis tombé sur ce que je pensais être une « fake news » : du cyanure dans les lacrymogènes. J’ai alors commencé à regarder la formule de la molécule, contenant deux groupements cyanate, puis, étant docteur en biologie, j’ai décidé de creuser le sujet dans la littérature scientifique.”
Vous parlez de contenu de cette molécule avec deux groupements cyanate, que pouvez vous nous dire de vos lectures sur ces composés ?
“Eh bien j’ai tout d’abord eu le réflexe de regarder si ces deux groupements CN pouvaient être libérés. La littérature scientifique n’est pas très riche, notamment parce qu’il s’agit d’une molécule d’application militaire et que les premières recherches sont plutôt confidentielles et inaccessibles, mais depuis son interdiction en usage militaire en 1998 et son usage exclusivement civil dans certains pays seulement, il est un peu plus étudié. En modèle animal, sur plusieurs espèces différents, la machinerie cellulaire permet de libérer un des deux groupements cyanure. Comme il a fallu soit injecter des doses élevées en intraveineuse, soit gazer fortement les animaux pour obtenir ces résultats, ils n’ont évidemment pas été reproduits de la sorte chez l’homme. Le cyanure étant rapidement pris en charge puisqu’il est très toxique, on obtient des thiocyanates, un peu moins dangereux (sauf au niveau de la thyroïde, ou dans des cas particuliers), ces thiocyanates sont retrouvés après exposition au gaz lacrymogène CS chez l’homme !”
Le docteur Samuel nous précise ceci : « Le cyanure étant très toxique, si la dose n’est pas létale, il est traité par l’organisme en lui ajoutant un groupement thiol (soufre) issu d’acides aminés comme la cystéine, sous l’action d’une enzyme mitochondriale, la rhodanese. » (source) https://en.wikipedia.org/wiki/Rhodanese. « Le thiocyanate, on ne peut pas déterminer avec exactitude la part issue d’une cigarette (très faible dose de cyanure, traité rapidement par l’organisme en thiocyanate) et la part qui pourrait être issue d’une dose plus importante de cyanure d’une autre source. Le cyanure est dangereux à une dose de 0,65 mg/l de sang.” (source) https://www.ata-journal.org/articles/ata/pdf/2000/02/ata20002p131.pdf?fbclid=IwAR2goYvUMJSfdOnjYDscAcHr0OMTd434iApUj7ai2fNrczLAKgM6aYMt0OcSur le sujet des fumeurs, que dit la littérature et les études ?
Si leur source est bien le malononitrile dégradé en cyanure dans l’organisme les thiocyanates des cigarettes sont produits lentement, au fur et à mesure qu’une personne fume, alors que ceux potentiellement issus du métabolisme du malononitrile sont produits quasi simultanément. Tout ceci indique qu’il est essentiel de relever les niveaux sanguins de cyanure juste après une exposition intense aux gaz lacrymogènes, ou, au moins tester les effets à plus long terme après dégradation du cyanure en thiocyanates.
Les grenades en elles même sont une interrogation, voici ce que nous savons:
Nous savons que la dose contenue dans les grenades est 2600 fois inférieure à une dose létal pour une grenade. Elles sont à quantités de principe actif de 2-chlorobenzalmalononitrile variable, la plus puissante étant de 140 grammes de CS à 10% (nous ne savons pas ce que représente ces 10%) pour une surface de 1400 m2. Ces grenades ont une durée de dispersion d’à peu près 30 secondes (+/- 5 secondes) ce qui laisse un vide sur les cadences d’utilisations et le maintient dans la durée du nuage au vu des la multiplicité des tirs.
Dans les lectures sur les gaz CS des études sur la létalités réalisées sur des animaux ont révélées ceci:
Nous nous posons donc la question sur les conséquences des répétitions d’expositions ainsi que des durées. Il était bon de demander au Docteur Samuel de nous éclairer sur ce point.
Mr Samuel, selon vos lectures qu’avez vous appris sur ces données de durées d’expositions ainsi que la répétition ?
“Alors d’une part, il est important de comprendre que les doses sont très difficiles à déterminer. Le chiffre de 2600 fois inférieur correspond en réalité au rapport entre la dose provoquant des irritations et la dose mortelle (théorique) chez l’homme. Cependant, un nuage de fumée n’a pas une concentration unique dans tout le nuage. Ce n’est pas pareil si plusieurs grenades éclatent à proximité de nous, ou si on se trouve à 10 mètres de la grenade… La seule étude qui a tenté de quantifier les niveaux a indiqué que les doses pouvaient atteindre 5000 mg/m3 au centre d’un nuage de gaz (Sidel et al., 1966). La dose à laquelle on est exposé dépend également de la durée d’exposition : ce n’est pas pareil de rester 1 heure au centre d’un nuage de gaz lacrymogène, que de rester 2 minutes en périphérie avant de partir suite aux effets irritants. Il est donc important de faire le calcul du « c x t » présenté dans le tableau, concentration x temps. Ainsi chez un rat, une exposition à 9000 mg.min/m3 est mortelle, alors que chez le singe il faut une dose de 62400 mg.min/m3. Si on prend la donnée de Sidel, un rat au centre du nuage d’une lacrymogène immobile peut mourir en 2 minutes, un singe en un quart d’heure. Heureusement, le nuage se dissipe avec le temps, il ne va pas rester au maximum possible pendant 15 mintues au centre du nuage, et donc un singe survivrait sans doute un peu plus longtemps à l’air libre. Combien de temps ? Impossible à déterminer malheureusement. Un scientifique n’aime pas extrapoler et ne se prononcera donc jamais, à part dire: « on ne sait pas ». Cependant, je vais oser le faire un peu, et me dire que vu les temps indiqués ici chez les animaux, les doses et durées auxquelles les personnes sont exposées lors des manifestations sont plutôt très élevées, loin des « 2600 fois inférieures d’une dose létale ». D’ailleurs, une étude a montré des effets à long terme sur la santé (Zucchetti et al., 2017).” https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.researchgate.net%2Fpublication%2F305215203_Damage_to_Man_and_Environment_of_Tear_Gas_CS%3Ffbclid%3DIwAR3jc2QO7LGOdDGE34EDQg4qrKlVFC_ah8cH-Tlh8A6-Ok6m6KWY-GiBCz8&h=AT2lxL-ViOC2qaZPYwtIXZ6F7-1b6yx6eaLFUgxyVgtRhRaRlbH9s9mJe5oLhe_Ra-kEs-HWLrKajxLy_CI-dktN9-EK_p5D_Cr09lM40628E0qe5SCb2B5sEWcaCgGjmK55GART7vkVSmw
Dans les concentrations il n’est pas ou peu abstrait d’aborder la dangerosité des volumes et implications de durée d’exposition dans le gaz CS, les lectures d’études sont formelles sur le fait de lancer une alerte sur l’utilisation massive de longue durée de ces armes. Il est clair que ces grenades contiennent un toxique dangereux, au point qu’une application américaine a été créée dans le cadre d’utilisations certifiant l’élimination, dans un bâtiment, de 50% des personnels présents, en rentrant les données du bâtiment (longueur, largeur, hauteur ainsi que le temps d’exposition nécessaire) pour atteindre le résultat du volume de gaz optimal par les assaillants, soit éliminer 50% des êtres vivants. https://appadvice.com/app/lct50-calculator/457980287?fbclid=IwAR2AfJQI5D-RcMu0d-Fmk0GkQVrgorooQZ3EuIri9XPRE0tEyFiMbNhK4W0
Trouvez vous Mr Samuel que l’on peut dire de cette application qu’elle est farfelue ou au contraire qu’elle démontre que le toxique CS est tout sauf inoffensif ?
“L’utilisation des lacrymogènes est prohibé en milieu clos, même dans les quelques pays qui continuent à l’utiliser suite à son interdiction en application militaire, comme la France. Et effectivement, en milieu clos, le nuage dégagé par la grenade va stagner, rendant les niveaux d’exposition dangereux. Il est intéressant de voir qu’à Waco au Texas, en 1993, lorsque la secte des Davidiens était assiégée, ces gaz CS ont été envoyés et ont semble-t-il entraîné une mortalité avec des taux de cyanure élevés dans le sang. Évidemment, on ne peut pas déterminer la part de cyanure due aux incendies et celle due aux gaz, mais une étude extensive se pose tout de même la question (Danforth & Heinrich, 2000). Elle affirme que les deux sources de cyanure ont sans doute été additionnées dans les cas de décès. Ce qui est intéressant, c’est que la part principale de cyanure serait bien celle des gaz lacrymogènes, d’après les calculs théoriques réalisé. Suite à une publication (sur le site de téléchargement de l’application dont vous parlez) une sorte de troll un peu comique, utilise les chiffres de l’application pour calculer la dose de gaz nécessaire pour tuer une personne dans un espace clos. Dans nos cas, nous ne sommes pas en milieu clos, les doses de cyanure n’ont pas atteint les seuils de létalité. Nous n’avons pas (encore) eu de morts. Par contre, des symptômes spécifiques à l’intoxication au cyanure et qui ne sont pas liés à une simple irritation des poumons ont bien été observés, notamment les symptômes de manque d’oxygène (hypoxie). Il est donc possible et même probable que les taux de cyanure soient montés chez ces personnes gazées en extérieur, maintenues nassées, et qui ont évolué dans ce nuage toxique pendant parfois plusieurs heures, exposés à de nombreuses grenades et non pas à un tir unique. Pour vérifier le taux de cyanure absorbé, une analyse des niveaux de thiocyanates est un marqueur spécifique car, présent 14 jours dans le sang et les urines après exposition. Et des niveaux très élevés, bien au-delà des niveaux normaux de fumeurs ou de non-fumeurs mangeant sans doute autant d’amandes et de manioc que n’importe qui ont été relevés. Pour qu’ils proviennent de feux ou d’incendies, il aurait fallu que ces personnes aient été exposées en intérieur à des fumées des matières riches en carbone et en azote soumises à de très fortes températures. On ne pourrait sans doute pas expliquer de tels niveaux par un feu de poubelle ou de rue situé à plusieurs mètres auquel on aurait été exposé pendant une certaine durée. La question est de savoir le niveau de cyanure atteints instantanément au moment de l’exposition au gaz. La conséquence d’une hypoxie est la production d’énergie anaérobie (sans oxygène), produisant des lactates (à l’origine des crampes). Le taux de lactates peut être un bon indicateur général de l’ampleur du manque d’oxygène qu’a subi une personne. C’est pourquoi l’analyse de ces niveaux peut être utile complémentairement aux niveaux des thiocyanates. Enfin, le plus utile serait de connaître les niveaux instantanés de cyanure dans le sang au plus fort de la manifestation, chose difficile à réaliser, mais pas impossible ! En complément, l’analyse de la quantité de gaz CS dans l’air pourrait aussi être un indice permettant de déterminer la gravité de l’exposition.” http://www.veritagiustizia.it/docs/gas_cs/CS_Effects_Waco.pdf?fbclid=IwAR1bYjF4I2ze9Z00uqOyuWYy2lmwGxOrJRBKnjy3yDVH3jEcIXknEQb24f8
Nous voyons que dans ce contexte de crise et d’utilisation massive des gaz lacrymogènes CS une dernière question était nécessaire pour avoir un avis certain sur ces utilisations.
Mr Samuel que préconisez vous sur l’utilisation de ces fameux gaz cs ?
“Son utilisation a démontrée son inefficacité. D’autres pays n’y ont pas du tout recours. Les forces de l’ordre comme les manifestants risquent des effets nocifs sur leur santé aussi bien à court terme qu’à long terme. Et je redoute qu’un enfant, une personne asthmatique, une femme enceinte ainsi que d’autres cas à risque ne se retrouve accidentellement à proximité de tels gaz. Lorsqu’on voit les images de la fête foraine à Nantes ou celles de la petite fille évacuée du métro à Toulouse, on est en droit de s’inquiéter lourdement. Il serait sans doute nécessaire d’arrêter leur utilisation immédiatement, en attendant de réaliser certaines études en milieu confiné et contrôlé, avant d’exposer des êtres humains à des produits aussi toxiques. L’état actuel de nos connaissances nous permet de nous inquiéter énormément sur les conséquences de leur utilisation, sans pour autant connaître avec précisions les risques encourus. De façon générale, l’utilisation de substances lacrymogènes quelles qu’elles soient ne devraient pas être aussi massives que ce que nous voyons en France aujourd’hui. En italie, le comité Piazza Carlo Giuliani a alerté sur l’utilisation de ces gaz lors des protestations contre le sommet du G8 à Gênes (http://www.veritagiustizia.it/doc_fra/genes_fevrier_2004.php). Ne pouvons-nous pas apprendre des erreurs de nos voisins plutôt que de les recommencer, et encore plus gravement ?”
Avec l’aide de l’équipe du Lab Block, Fly Rider nous explique simplement le métabolisme du gaz CS : (ATTENTION : SOS ONU est une arnaque et a abusé de l’équipe qui a créé le Lab Block. Nous avons une adresse : lacrymogene@protonmail.com mais tout ce qui concerne SOS ONU est à bannir)
Et voici les sources :
1) Sur les niveaux de
thiocyanates sanguins « normaux » (hors lacrymos) :
Jeune femme sportive, non fumeuse, exposée en grande quantité au gaz lacrymogènes lors de la manifestation du 16 mars à Paris où elle a fait un malaise respiratoire. symptômes depuis : perte de cheveux, somnolence, grosse fatigue chronique, dort toute la journée, maux de tête, mal être… symptômes sans amélioration qui vont en s’empirant. Si vous présentez des symptômes demandez le plus rapidement possible à faire doser votre taux de thyocyanates, le test urinaire peut se faire plusieurs jours (semaines) après l’exposition Source : copie FACEBOOK
Le gaz lacrymogène, de moins en moins inoffensif, vraiment ?
Depuis des mois, une guerre est menée, celle de la vérité. Dans le premier article, nous avons eu la chance et le bonheur de décortiquer la molécule de 2-Chlorobenzylidène malonitrile de par l’hécatombe de malade, une drôle d’épidémie qui débutât à l’acte 18 sur lequel il était bon de se pencher . il était donc nécessaire de faire un deuxième point informatif pour chercher d’éventuelles causes à cette épidémie de:
Trouble respiratoire majeur, Irritations des yeux violentes, Trouble de type cardiaque, Céphalée intense et persistante, Trouble digestif majeur.
Jusque là rien d’anormal, vous trouverez ça dans tous les documents sur la molécule, à la différence que pour malaise cardiaque il est écrit “malaise vagal” sauf, dans la synthèse des articles et études en suite.
(bon, je vous avoue cet article là va être plus technique et va y avoir moins d’images de molécules rigolotes, si on peut dire ainsi de cette molécule, qu’elle n’est pourtant pas un gaz hilarant du tout)
Nous allons nous pencher sur ce que disent ces grenades (volumes, fonctionnement, répartition)
il y a 2 sortes de ces supers armes inoffensives: À main, Projetées (c’est pas le terme militaire) par lanceur ou canon.
pour les volumes contenus ils ce composent ainsi (quelques exemples):
version 56 mm:
_ CM3 : Elle contient 3 capsules de CS à 10% qui émettent pendant 30 +/- 5 s un nuage de gaz lacrymogène sur une surface de 300 m2 sur 2 à 5 m de hauteur, Sa masse totale est de 146 g dont 42 g de matière (CS) lanceur (emboitable), _ CM3-M : C’est une grenade dont les effets sont identiques à la CM3 mais uniquement conçue pour un lanceur, Son corps en plastique est cylindrique reçoit à son sommet un porte retard et à sa base un DPR. La grenade CM3 – M peut donc être upgradée par adjonction d’une nouvelle grenade. _ CM4 : Version à 4 capsules d’un poids de 190 g dont 56 g de CS 10% (propulsées lanceurs), _ CM6 : Version à 6 capsules d’un poids de 250 g dont 84 g de CS 10% (propulsées lanceurs), _ CM10 : Version à 10 capsules d’un poids de 405 g dont 140 g de CS 10%. La surface couverte par les gaz est de 1300 m2. (propulsées lanceurs).
version 40 mm:
_ CM3 C’est la version de 40 mm de la CM3 contenant 3 capsules de CS à 13% qui émettent pendant 30 +/- 5 s couvrant une surface de 250 m2 sur 2 à 5 m de hauteur, Sa masse totale est de 95 g dont 39 g de matière active (matière CS), _ CM6 : Contenant 6 capsules de CS à 13% qui émettent pendant 30 +/- 5 s couvrant une surface de 700 m2 sur 3 à 5 m de hauteur. Sa masse totale est de 180 g dont 78 g de matière active (CS).
Grenades à effets combinés:
_ G1 : Grenade lacrymogène fumigène à 6 capsules à mouvements aléatoires d’un poids de 350 g dont 100 g de CS 10%. La surface couverte par les gaz est de 800 à 1000 m2. _ GLIF4 : Grenade lacrymogène explosive d’un poids de 132 g dont 10 g de CS 10% et 30 g d’explosif. _ GM2L : Grenade lacrymogène assourdissante d’un poids de 170 g dont 10 g de CS 10% et une composition pyrotechnique détonante. _ GM2F : Variante de la GM2L, grenade assourdissante et aveuglante d’un poids de 225 g sans gaz. Elle est chargée d’une composition pyrotechnique détonante (145 Db à 10 mètres) et aveuglante (Flash de 0.03 à 0.05 sec de 6 à 7 million Cd (candela) à 100 mètres provoquant une cécité de 20 s dans l’obscurité. Bon, jusque là tout va bien. Penchons nous maintenant sur le contenu et ses effets selon plusieurs études réalisées.
Qu’en est il pourtant dans sa réaction dans l’organisme et sa durée de vie ?
Cette charmante bestiole, a en réalité une durée de vie de 5 jours (120h) dans l’air ou au sol avant de perdre sa nature active et de 10 à 15 jours dans l’organisme (3 à 5 jours pour le cyanure, plus longtemps pour le reste du composé métabolisé), au bout de 18 semaines (maintenant 19) ça commence à donner envie de se demander, maintenant que dans l’article”ça GAZ” la molécule a été décortiquée et la présence d’acide cyanurique est irréfutable, il est donc bon de synthétiser ce que peut donner l’accumulation dans l’organisme et les possibilités d’effets secondaires sur le moyen et long terme d’une accumulation d’expositions en plus des effets actif instantanés de la solution.
Plusieurs études ont été réalisées sur celle ci, elles ont fais ressortir ceci:
Concentrations immédiatement dangereuses pour la vie ou la santé:
Danger immédiat pour le vie: 2mg/m3 _Deux chercheurs, Ballantyne et Swanston ont testé les doses létales sur des cobayes (animaux) en 1978, les résultats ont été ceux ci:
source: The National Institute for Occupational Safety and Health Recommended Exposure Limits (NIOSH REL) Occupational Safety and Health Administration Permissible exposure limit (osha pel)
_ Lorsqu’il est chauffé jusqu’à décomposition, il dégage des fumées très toxiques de / chlorure d’hydrogène, d’oxydes d’azote et de cyanures. (source, U.S. National Library of Medicine National Center for Biotechnology Information)
_ Valeur limite d’exposition professionnelle TLV-TWA1: 1 mg/m3 (pour les Forces de l’ordre car oui cet article est aussi pour mettre en évidence les dangers pour leur santé ainsi que pour toutes personnes exposés) lexique: TLV-TWA ==> Threshold Limit Value-Time Weighted Average ==> traduction: Valeur limite d’exposition – Moyenne pondérée dans le temps.
“Le traitement des effets de l’exposition aux gaz lacrymogènes nécessite une décontamination chimique, y compris des mesures de protection pour le personnel de santé. Un gaz lacrymogène n’est en réalité pas un gaz du tout, mais un irritant chimique toxique sous forme de poudre ou de gouttes mélangées à des concentrations variables (1% à 5%) dans un solvant (chlore pour le CS), et livré avec un véhicule de dispersion (un aérosol ou solution à pulvériser). Parmi les irritants chimiques invalidants connus (il en existe plus d’une douzaine), Le chlorobenzylidène-malononitrile (également appelé CS, d’après les chimistes Corson et Stoughton qui l’ont synthétisé pour la première fois), est traditionnellement utilisé dans l’Union européenne. Un effet toxique du solvant méthyl-isobutyl-cétone ou de certains métabolites a également été mis en évidence dans des études expérimentales chez l’animal, en particulier pour le chlorobenzylidène-malononitrile (formation de dérivés de cyanure et de thiosulfate) et de chloroacétophénone (formation de chlorure d’hydrogène). Le CS est métabolisé en o-chlorobenzyl malononitrile (CSH2), en o-chlorobenzaldéhyde, en acide o-chlorohippurique et en thiocyanate. La présence de ces métabolites dans le corps est un indicateur fort de l’exposition au CS. Les effets irritants des agents anti-foule résultent probablement de l’action des groupes chlore ou cyanure en plus des composés alcalins. Ces agents interagissent avec les récepteurs nerveux sensoriels muco-cutanés tels que les canaux cationiques TRPA1. À des concentrations plus élevées, le CS peut également irriter l’estomac, entraînant des vomissements et une diarrhée. Outre l’effet toxique direct des concentrations élevées de CS sur les poumons, la formation de cyanure d’hydrogène (HCN) à partir de malononitrile, un métabolite du CS, et son effet toxique, en particulier sur les cellules cérébrales les plus sensibles, pouvant éventuellement entraîner un arrêt respiratoire. Dans des expériences sur les animaux, une létalité synergique induite par la combinaison de monoxyde de carbone et de cyanure a été rapportée. Cet effet ne pourrait pas être expliqué par des concentrations sanguines de monoxyde de carbone ou de cyanure modifiées (Norris et al. 1986). Les cellules du cerveau, en particulier le tronc cérébral, sont très sensibles aux effets du HCN et un dysfonctionnement de cette région du cerveau peut entraîner un arrêt respiratoire. Une concentration sanguine de cyanure supérieure à 0,2 µg / ml estconsidérée comme toxique. Les cas mortels avaient généralement des taux de sang supérieurs à 1 µg / ml (Casarett et Doull’s Toxicology, 1980). La dose d’un aérosol inhalé responsable d’un certain effet n’est pas la concentration en aérosol inhalé exprimée en μg / l ou en mg / m3, mais la quantité d’aérosol qui reste dans les voies respiratoires après inhalation (Heinrich, 2000). La toxicité liée aux CS dans les voies respiratoires a besoin d’un certain temps pour causer la mort (Heinrich, 2000). “ Traduction parcellaire document: http://tabibqulob.blogspot.com/2011/01/cs-gas.html
Je vous avoue, c’est pas ce qu’il y a de plus amusant à lire, pourtant, cette synthèse informative est nécessaire pour comprendre le pourquoi des maux qui ont touché massivement membres des forces de l’ordre ainsi que manifestants. (note personnelle)
Après toutes ces réjouissances, passons à la toxicité. “L’intoxication aigüe peut survenir par ingestion, par inhalation, ou par contact avec la peau. Une concentration de 300 ppm (Conversion 1 ppm = 7.71 mg/m3) dans l’air tue un homme en quelques minutes. Sa toxicité est due à l’ion cyanure. Le cyanure d’hydrogène est utilisé aux États-Unis comme méthode d’exécution de la peine de mort et a été utilisé par le régime Nazi (sous le nom de Zyklon B) dans les camps d’extermination comme outil «d’extermination de masse ». Des taux de concentration atmosphérique supérieurs à 50 ppm respirés pendant plus d’une demi-heure représentent un risque important, alors que des taux de 200 à 400 ppm ou plus sont considérés comme pouvant entraîner la mort après une exposition de quelques minutes. À titre indicatif, la dose létale pour le rat est de 484 ppm pour une exposition de 5 minutes.
L’intoxication aiguë par inhalation de fortes concentrations de cyanure d’hydrogène entraîne: _ Apnée, _ Convulsions, _ Coma, _ Arrêt cardio-circulatoire et la mort survient en quelques dizaines de secondes. À des doses plus faibles, la perte de conscience peut être précédée par une faiblesse générale, des céphalées, des vertiges, de la confusion et une gêne respiratoire perceptible. Lors de la première phase de perte de conscience, la respiration est souvent normale, parfois même rapide, bien que l’état de la victime évolue vers un coma profond qui peut être associé à un œdème aigu du poumon et finalement conduire à l’arrêt cardiaque. L’intoxication peut également être provoquée par une exposition chronique (exposition à une faible dose de cyanure sur une longue période).” Traduction parcellaire document: https://fr.wikipedia.org/wiki/Intoxication_au_cyanure
Après cela, nous pouvons aussi nous pencher sur les études réalisées par: (tant qu’à faire d’être sur une synthèse complète à titre informatif) K.SalassidisE.SchmidM.Bauchinge “Mitotic spindle damageDifferential staining2-Chlorobenzylidene malonitrile”:
Cette étude a été réalisé sur la génétique suite à exposition d’un hamster chinois codé V79. L’exposition des cellules de hamster chinois V79 au 2-chlorobenzylidène malonitrile (CS), un produit chimique utilisé comme irritant sensoriel pour lutter contre les émeutes, a entraîné une augmentation, liée à la concentration, de la perturbation des fuseaux. Un effet C-mitotique avec l’apparition de C-métaphases, un bloc métaphase et la disparition concomitante des chiffres ana-télophase ont été observés après un traitement de 3 h. Les résultats indiquent que le CS pourrait induire une aneuploïdie dans les cellules de mammifère en interagissant avec l’appareil mitotique. Dommages au fuseau mitotique induits par le 2-chlorobenzylidène malonitrile (CS) dans des cellules de hamster chinois V79 examinées par coloration différentielle de l’appareil du fuseau et des chromosomes. Une exposition de 3 heures de cellules de hamster chinois V79 avec l’irritant sensoriel 2-chlorobenzylidène malonitrile (CS) a provoqué des mitoses apolaires de manière dose-dépendante. Avec une technique de préparation et de coloration permettant de visualiser le fuseau et les chromosomes, il a été constaté que, contrairement aux métaphases c induites par Colcemid, des fibres de fuseau résiduelles ou du matériel microtubulaire étaient présents dans la majorité des métaphases c induites par le CS. L’observation suggère différents mécanismes pour l’induction de l’effet c-mitotique par les deux poisons de fuseau.
En conclusion:
Dans les données synthétisées nous pouvons constater que des symptômes spécifiques existent par étude de la molécule contenant des éléments plus toxiques les uns que les autres tant, dans leurs formes brut que dans leurs métabolisations. Il serait important et juste, de préciser et d’informer les utilisateurs mais également les personnes susceptibles d’être exposées des risques encourus. Une étude complète publique est, à mon sens, recommandée, une information aux utilisateurs (forces de l’ordres, agents de sécurités, militaires, médecins et infirmier(ère)s) ainsi qu’un moratoire durant la réalisation de cette dite étude devrait être de vigueur (ceci n’étant qu’un avis personnel) Néanmoins, ce travail de synthèse à titre informatif donne quelques éléments sur l’utilisation de ces produits.
Toutes sources:
Pierre-Nicolas Carron and, Bertrand Yersin. Clinical Review: Management of the effects of exposure to tear gas. BMJ 2009; 338:b2283. F T Fraunfelde. Is CS gas dangerous? Editorial: BMJ 2000; 320 : 458 . Peter J Gray. Response to previous article: CS gas is not CS spray – formulation is important . BMJ 25 February 2000. John C. Danforth. By Prof. Dr. Uwe Heinrich. Hannover, Germany, September, 2000. Possible lethal effects of CS tear gas on Branch Davidians during the FBI raid on the Mount Carmel compound near Waco, Texas. April 19, 1993. Prepared for The Office of Special Counsel. E Euripidou, R MacLehose, A Fletcher. An investigation into the short term and medium term health impacts of personal incapacitant sprays. A follow up of patients reported to the National Poisons Information Service (London). Emerg Med J 2004;21:548–552.
L’agent CS (Orthochlorobenzylidenemalononitrile) a été préparé pour la première fois en 1928 par deux chimistes américains, Ben CORSON et Roger STOUGHTON. (Les initiales CS ont été extraites des premières lettres des noms des découvreurs). Cependant, il resta jusqu’en 1956 au laboratoire britannique CBW de Porton Down, l’établissement expérimental de défense chimique, à développer le CS comme agent de lutte antiémeute. Le CS a été utilisé pour la première fois à grande échelle par les Britanniques lors des émeutes à Chypre. En 1960, l’armée des États-Unis adopta officiellement le CS pour son utilisation dans les émeutes.
L’agent CS sous sa forme pure est une poudre cristalline blanche ressemblant à du talc. Il est classé comme agent irritant et déchiqueteur. Comme il est constitué de particules solides, il doit être transporté dans l’air par un agent ou expulsé dans une poussière fine. L’odeur est plutôt piquante.
Le CS provoque des brûlures et un larmoiement des yeux ainsi qu’une irritation de la peau et du système respiratoire. Les effets de brûlure des yeux et de la peau seront similaires à ceux du CN et l’irritation du système respiratoire provoquera des éternuements. Cela peut prendre plusieurs secondes avant que l’effet de CS ne soit réalisé. Le CS est le plus irritant dans un climat humide et sur une surface de peau humide. Toute personne sous l’influence de stupéfiants ou de l’alcool ne sera pas affectée par la CS.
Le CS est un producteur de lacrymogène et d’éternuement à des concentrations aussi faibles que 0,05 mg / m3. La poudre CS est désignée CS1 et est beaucoup plus durable que la forme aérosol de l’agent. En guise de raffinement supplémentaire, le CS1 est recouvert de silicone afin d’augmenter sa persistance sur le terrain jusqu’à plusieurs semaines ; la variété résistante aux intempéries s’appelle CS2.
Étant extrêmement persistant, le CS cause un grave problème de décontamination. Les particules disséminées par l’un des moyens classiques de dispersion adhéreront à la personne, aux vêtements, au mobilier ou aux appareils pendant de longues périodes. Les conditions humides feront en sorte que l’odeur et l’effet irritant persisteront indéfiniment.
La décontamination est réalisée en utilisant une solution alcaline. Une solution d’eau et de bisulfite de sodium à 5% est généralement utilisée pour la décontamination.
Les CS et le CN provoquent tous deux une dermatite et sont des sensibilisants susceptibles de provoquer de très graves réactions allergiques à la suite d’expositions répétées. Les tests toxicologiques ont montré que les animaux morts après une exposition à la CS montraient une augmentation du nombre de cellules caliciformes dans les voies respiratoires et dans la conjonctive (la membrane muqueuse des yeux, le long de la paupière et recouvrant une partie du globe oculaire), de la nécrose (la mort des cellules) dans les voies respiratoires et gastro-intestinales, œdème pulmonaire (poumons remplis de liquide) et hémorragie de la surrénale.
La mort résulte d’une altération du transfert d’oxygène dans le sang provoqué par un œdème, une hémorragie et une obstruction des voies respiratoires dans les poumons. Dans le cas d’une substance telle que le CS, l’attention doit être portée sur les produits de dégradation qui se produiront dans le corps humain. Le clivage ou l’hydrolyse en malononitrile et en ortho-chlorobenzaldéhyde est une réaction complète à 50% en environ dix minutes.
On pense que le malononitrile subit une dégradation en cyanure et en thiocyanate, tandis que le reste de la molécule est combiné à la glycine et excrété sous forme d’acide ortho-chlorohippurique. Par conséquent, le malononitrile est une substance hautement toxique trouvée dans le CS. La dose mortelle pour une personne de 70 kilogrammes est estimée à moins d’un gramme.
L’auteur Kamran LOGHMAN était le président et chef de la direction de Zarc International, Inc. (1988-2005), fabricant d’appareils de type lacrymal distribués dans le monde entier (NDLR : il est l’inventeur du gaz poivre inventé et produit en alternative moins dangereuses que les gaz chimiques plus anciens et plus dangereux (CN, CB, CS, etc).
Kamran LOGHMAN est un expert reconnu au niveau national américain qui a fait date dans de très nombreuses procédures devant les tribunaux fédéraux américains et expertises sur la dangerosité des gaz de combat et de maintien de l’ordre.
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Traduction de l’article de Kamran LOGHMAN 17 Février 2011
Cette note concerne la matière première industrielle, ce que nous comprenons bien. Mais comme pour tout produit chimique, justement, la dangerosité est directement liée à la concentration et la durée d’exposition de l’individu (respiration, ingestion, contact avec la peau et les yeux), et à l’état de santé de l’individu.
C’est pour cela que nous exigeons que notre haute hiérarchie et les fabricants-fournisseurs nous communiquent sans plus de délais, les compositions des munitions que nous avons l’ordre d’utiliser.
Danger !
Selon la classification fournie par les entreprises à l’ECHA (European Chemicals Agency) dans les enregistrements REACH, cette substance est mortelle en cas d’inhalation, toxique en cas d’ingestion, très toxique pour les organismes aquatiques avec des effets néfastes à long terme, provoque une irritation oculaire grave, peut provoquer une réaction allergique cutanée et peut irriter les voies respiratoires.
Au moins une entreprise a indiqué que la classification de la substance est affectée d’impuretés ou d’additifs.
De plus, la classification fournie par les entreprises à l’ECHA dans les notifications CLP indique que cette substance peut provoquer des symptômes d’allergie ou d’asthme ou des difficultés respiratoires par inhalation.
Description des premiers secours
Si inhalé
Fatal si inhalé. Sortez la personne de la zone contaminée et restez au repos à l’extérieur ou dans un endroit bien ventilé. Les effets irritants induits par le CS peuvent durer 30 minutes ou plus après avoir quitté la zone contaminée. En l’absence de respiration, pratiquer la respiration artificielle.
En cas de contact avec la peau
Laver avec du savon (sans huile) et beaucoup d’eau. Enlever / Enlever immédiatement tous les vêtements contaminés. Peut causer des réactions allergiques, en cas de contact avec les yeux.
Si nécessaire, rincez abondamment à l’eau pendant au moins 15 minutes après avoir retiré les lentilles de contact, consultez un ophtalmologiste. Prévoir des fontaines pour le lavage des yeux et des douches de sécurité dans les ateliers où le mélange est manipulé.
En cas d’ingestion
Nocif par ingestion. Si la victime est consciente, rincez abondamment la bouche avec de l’eau. Rechercher immédiatement un avis médical. Ne pas faire vomir, pour une personne inconsciente. Peut causer des dommages à l’estomac.
Principaux symptômes et effets, aigus et différés
INHALATION : irritation des voies respiratoires, nausées, vomissements, difficultés respiratoires, maux de tête, hyperémie pulmonaire.
INGESTION : Diarrhée, spams, convulsions.
PEAU : rougeur, sensation de brûlure, formation de vessie en cas de réaction allergique.
On découvre une publication en anglais d’un produit permettant une prévention et décontamination des effets oculaires et cutanés de l’agent chimique CS testé sur 5 gendarmes, qui a été présentée en 2002, en Suisse.
Prévention des effets oculaires et cutanés du gaz lacrymogène et décontamination active à la Diphotérine : études préliminaires chez 5 gendarmes français
Le « gaz lacrymogène » ortho-chlorobenzylidène malononitrile (CS) est un agent antiémeute lacrymal qui provoque une irritation des yeux, un larmoiement excessif et un blépharospasme.
La Diphotérine® s’est révélée efficace pour la décontamination d’une grande variété de projections de produits chimiques pour la peau et les yeux et a été testée dans une exposition au CS.
Cinq gendarmes français sont entrés dans une chambre d’exposition standard, soit pour développer les signes et les symptômes oculaires ou cutanés, pour être décontaminés à la Diphotérine après l’exposition, soit pour l’utiliser comme prophylaxie en préexposition dans les yeux et sur le visage avant leur entrée dans la chambre.
Les gendarmes qui sont entrés dans la chambre du CS sans application préalable de Diphotérine ont développé les effets attendus d’un larmoiement excessif, d’une irritation des yeux et d’un blépharospasme. Après la décontamination post-exposition à la Diphotérine des quatre gendarmes, ces effets ont rapidement disparu et ils étaient de nouveau pleinement opérationnels.
Lorsque la Diphotérine était appliquée sur les yeux et le visage avant d’entrer dans la chambre du CS, les effets attendus ne se sont pas produits et le cinquième gendarme est resté pleinement opérationnel jusqu’à la sortie de la chambre. Ces résultats suggèrent que la Diphotérine peut prévenir ou atténuer rapidement les effets oculaires et dermiques du CS et permettre aux agents de la force publique de rester pleinement opérationnels ou de retrouver rapidement leur statut opérationnel après la décontamination.
Traduction de l’article du Journal of Emergency Medicine de l’American Academy of Emergency Medicine (AAEM) de la présentation faite présenté au CBMTS-IV (Chemical Biological Medical Treatment Symposium-IV), à Spiez, en Suisse, du 28 avril au 3 mai 2002. Sources de l’article : https://www.jem-journal.com/article/S0736-4679(05)00064-8/abstract
L’Etat français a donc autorisé Prevor, entreprise privée, à utiliser 5 de nos collègues comme cobayes pour faire sa promotion, il y a 15 ans. Cependant sur le terrain les policiers ne sont pas équipés de Diphoterine et doivent subir les effets oculaires et cutanés du gaz contenant l’agent chimique CS.
La publication scientifique du fabricant indique qu’elle a un effet décontaminant, calmant et curatif, c’est à dire post-exposition, mais aussi préventif – protecteur- préexposition. On peut comprendre que dans ce cas, l’effet « lacrymogène » annoncé par les pouvoirs publics est neutralisé et que ces mêmes pouvoirs publics ne veulent pas se retrouver dans la situation d’utiliser une munition qu’ils ne pourraient plus appeler « lacrymogène », pour ses éphémères effets lacrymogènes, dans le seul but de masquer tous les effets à court, moyen et long terme sur la santé des personnes exposées.
Son silence relatif à sa gamme de produits préventifs et décontaminant du CS et autres agents chimiques agressifs ne constituent elle une complicité avec les décideurs de ces gazages massifs ?
D’autant que sur son site Prevor ne fait pas état de l’expérience sur nos collègues gendarmes, alors que dans le contexte actuel cela aurait pu booster ses ventes. Curieux.
Tout particulier peut commander librement de la Diphoterine sous plusieurs modèles de contenants et d’applicateurs. Comme nous policiers n’en sommes pas dotés à titre préventif et curatif, pas plus que nos collègues des services d’urgence, voici le lien pour en commander à titre personnel.
Si les manifestants allaient eux aussi s’acheter ce produit, peut-être que l’Etat serait obligé de revoir son utilisation d’armes chimiques dans le cadre de maintien de l’ordre.
Nous rappelons que ce produit ne protège et ne soigne en aucun cas les nombreux dommages à court, moyen et long terme de l’agent CS sur l’organisme de la personne qui y a été sujette. Nous détaillerons ces effets dans nos prochaines « leçons ».
« L’USAGE DES ARMES CHIMIQUES EST UN CRIME DE GUERRE (…). LA FRANCE COMME L’A RAPPELÉ LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE (…) ASSUMERA TOUTES SES RESPONSABILITÉS AU TITRE DE LA LUTTE CONTRE LA PROLIFÉRATION CHIMIQUE. » JEAN-YVES LE DRIAN
Etonnant, étrange plutôt que ces symptômes et maladies ne soient pas l’objet d’informations et alertes publiques des autorités compétentes et des médias, alors que les expositions subies par nos collègues policiers, comme par les manifestants et les passants sont bien plus fortes que pour les expositions faisant l’objet des études scientifiques internationales citées dans cet article. Du fait de la concentration possiblement beaucoup plus importante du CS dans les munitions françaises, et l’exposition bien plus longues et plus répétées et des quantités massives – 10,000 munitions en une journée relevée pour l’Acte 3 à Paris seulement, soit une grenade toute les 5 secondes sur 14 heures théoriques de manifestation, pour 11,000 grenades tirées en une semaine à Notre-Dame-des Landes -.
Qui alerte nos collègues sur ces dangers liés à l’usage de ces matériels et munitions imposées dans le cadre de la pratique de leur profession et des ordres auxquels ils ont le devoir d’obéir ?
Qui alerte la population, les citoyens français quant aux risques potentiellement mortels qu’ils encourent en étant exposés à cet agent CS d’un autre temps, dit « lacrymogène » ?
La présidence ? Le Ministre de l’Intérieur ? Le Ministre de la Santé ? Les préfets ? Les médecins et l’Ordre des Médecins, la Direction des Hôpitaux ? Les Services d’urgence de type SAMU ? Les Pompiers ? La Croix Rouge ? Les journalistes et médias ?
En tant que syndicat de policiers, nous veillons à la santé de nos collègues et défendons leur vie en dénonçant le maintien d’une munition d’un autre temps.
Mais il est étrange que nous soyons les seuls à nous intéresser à ces dangers et à mettre quelques minutes à accéder à des documents reconnus mondialement alertant sur les graves dangers de l’agent CS… Depuis une demi-douzaine d’années, VIGI alerte et réclame le passage à un gaz nouvelle génération de type OC (Oleoresin Capsicum, le nom scientifique du gaz poivre). L’Etat, les pouvoirs, Publics, la Nation, sont-ils prêts à une grave crise sanitaire et à revivre un « Responsable mais pas Coupable », de l’affaire du sang contaminé ?
Pourquoi ignorer ces données scientifiques nombreuses publiées depuis des années en anglais, connues et reconnues mondialement en tout cas dans toutes les démocraties et qui ont fait que l’agent CS a été depuis des années déjà remplacé majoritairement par le « gaz poivre » produit à partir d’extraits de piment, un autre agent beaucoup moins nocif à court et moyen terme, tout en étant aussi efficace « sur le champ » ?
Les Pouvoirs Publics français le savent pertinemment puisqu’en 1994, ils ont contracté, à travers le GIAT (Groupement Industriel des Armements Terrestres), cette société inventeur et fabricante américaine du gaz poivre -ZARC International Industries- pour les assister dans la construction de plusieurs systèmes d’armes à tir rapide chargés au gaz poivre.
Le principe de précaution passe par de études indépendantes. Américains les ont faites et UK les a faites. Pas la France ?
Afin d’énumérer en détail les effets immédiats, différés et à long terme étudiés et prouvés sur l’individu exposé à l’agent CS, nous vous communiquons les informations collectées par le National Center for Biotechnology Information, US National Library of Medecine (NCBI), c’est-à-dire un organisme public américain de renommée mondiale, auprès de chercheurs américains, anglais, chinois, israéliens, italiens, turcs…
Il faut étudier scientifiquement la toxicité immédiate et à moyen et long terme, la mutagénicité et la cancérogénicité.
Le ministère britannique de la Santé, avec le soutien du Home Office, a demandé à trois de ses comités consultatifs (sur la toxicité, la mutagénicité et la cancérogénicité des produits chimiques dans les aliments, les produits de consommation et l’environnement) d’étudier l’utilisation du vaporisateur de CS en tant que produit chimique incapacitant pour des raisons de santé publique.
Définition et explication du CS
Aux températures et pressions quotidiennes standard, le CS forme un cristal blanc avec une faible pression de vapeur et une faible solubilité dans l’eau. Les aérosols de CS agissent donc comme un « picot en poudre » avec des particules microscopiques qui sont de puissants irritants sensoriels s’attachant principalement aux membranes muqueuses et à la peau humides. L’œil est l’organe le plus sensible du contrôle des émeutes car le CS provoque l’épiphora, le blépharospasme, une sensation de brûlure et des problèmes de vision. La toux, une augmentation de la sécrétion muqueuse, de graves maux de tête, des vertiges, une dyspnée, une sensation d’oppression thoracique, une difficulté à respirer, des réactions cutanées et une salivation excessive sont courants. Les symptômes apparaissent au bout de 20 à 60 secondes et, si la personne exposée est mise à l’air frais, ces observations cessent généralement au bout de 10 à 30 minutes.
57% des rapports d’exposition au CS comprenaient des mises en gardes sur les conséquences à long termes. Certains cas sortent sans hospitalisation et sont traités en ambulatoire ou nécessitent une hospitalisation inférieure à 24 h. Les cas plus graves nécessitaient une meilleure surveillance de leurs résultats cliniques et étaient hospitalisés pendant 5 jours à 2 semaines. Dans le rapport rédigé par Panreix-Spake, la durée moyenne d’hospitalisation pour les 11 patients était de 6 jours.
Trois cas, qui faisaient référence aux conséquences à long terme des agents de lutte antiémeute et plus précisément du spray CS, ont été publiés. Le premier de Hill décrit une réaction d’hypersensibilité multi-systèmes qui a duré plus de 6 mois avec une hospitalisation nécessaire même trois mois après l’exposition. Cette affaire s’est également révélée être une menace pour la vie étant donné que le sujet devait entrer dans une unité de soins intensifs. Il y a deux cas de syndrome de dysfonctionnement des voies respiratoires réactives présenté par Roth et al. et Hu et Christani, qui ont duré plus de deux et trois ans, nécessitant plusieurs hospitalisations. La dermatite de contact allergique pourrait également être considérée comme un effet à long terme, en particulier lors d’une exposition professionnelle. Karaman et al. ont décrit un cas d’obstruction grave des bronches et du larynx qui s’est présenté 21 jours après l’exposition et qui a nécessité un examen laryngoscopique et une bronchoscopie. De plus, ce cas s’est avéré être une maladie menaçant le pronostic vital et une trachéotomie était nécessaire. Il est intéressant de noter que les sujets rapportés dans les références et certains sujets rapportés dans les travaux de Watson et al. ont été exposés à la CS dans des espaces clos / confinés.
En outre, 70% des rapports de cas comprenaient des informations disponibles sur la nécessité d’une hospitalisation après une exposition à la CS.
Des populations à haut risques sont clairement identifiées : les femmes enceintes, les très jeunes et les personnes âgées ainsi que « ceux souffrant d’asthme ou de maladie obstructive chronique, d’hypertension et de maladies cardiovasculaires et éventuellement ceux prenant des médicaments neuroleptiques.
Nous avons également tenté de présenter les rapports de cas en fonction des paramètres suivants: type d’exposition (professionnelle ou non professionnelle), conditions d’exposition spécifiques (agent dans l’air, s aérosol CS, contact direct CS, exposition secondaire), durée d’exposition (aérosol CS) ), distance d’exposition (aérosol CS), partie du corps exposée (aérosol CS) ou affectée (symptômes cutanés), période de latence et type de symptômes, durée des symptômes, admission à l’hôpital, mode de traitement et conséquences à long terme.
Effets cliniques de l’exposition à la CS : Une brève durée des symptômes a été rapportée concernant l’irritation des voies respiratoires, alors que l’oppression thoracique peut durer un jour. Cependant, les complications peuvent durer des mois et même jusqu’à deux ans en cas de syndrome de dysfonctionnement des voies respiratoires réactionnelles (RADS). L’érythème peut durer de quelques jours à une semaine, tandis que les éruptions vésiculaires ou le gonflement diffus disparaissent généralement en quelques jours ou jusqu’à 4 semaines. Dans le cas d’AGEP présenté par Wu et al. les symptômes ont persisté plus de deux semaines. De plus, dans le cas présenté par Hill et al., la dermatite a duré plusieurs mois.
Cependant, les complications peuvent durer des mois et même jusqu’à deux ans en cas de syndrome de dysfonctionnement des voies respiratoires réactionnelles (RADS).
Des symptômes et maladies nombreux et variés sont à attendre, avec un temps de latence plus ou moins court ou long selon les paramètres tels que temps total et nombre d’expositions, proximité et régularité des expositions, concentration de l’agent dans les munitions et concentration du nuage de gaz (proximité avec la source d’émission et/ou nombre de munitions utilisées). Les symptômes et les maladies déclenchées par l’exposition en CS dépendent aussi de l’état de santé, de la condition physique de la personne, âge, etc.
Les personnes enceintes sont particulièrement en danger avec risque de fausse couche ainsi que les personnes à faiblesse ORL et cardiaques, les enfants et les personnes âgées.
Outre des effets cliniques transitoires, le CS pourrait avoir des effets graves et durables sur la santé humaine.
Il existe des données disponibles qui font référence à des effets à long terme et même à des conséquences représentant un danger de mort.
Il existe également des cas de réactions cutanées aigües sous forme de pustules aiguës généralisées exanthémateuses, avec des symptômes commençant 3 semaines après l’exposition.
A-Effets cliniques cutanés
La période de latence des résultats cliniques cutanés varie considérablement, de l’immédiat / quelques minutes à 1 à 2 semaines :
* brûlures sur les parties exposées de la peau jusqu’à cloques
* érythème
* éruption vésiculeuse
* cloques
* pustules aiguës généralisées exanthémateuses
* sensation de brûlure de la peau
* irritation cutanée avec ou sans douleur
* gonflement, œdème,
* prurit, démangeaisons contagieuses
* éruptions, réactions cutanées
* eczéma ou une dermatite séborrhéique
* lichénification, épaississement de l’épiderme
* érythème cicatrice peut durer de quelques jours à une semaine
* dermatite de contact allergique
* dermatite de contact irritant
* dermatite séborrhéique
* pustules aiguës exathémateuse généralisée, avec des symptômes commençant 3 semaines après l’exposition, les symptômes ont persisté plus de deux mois.
* leucodermie chimique
En outre, il est décrit une susceptibilité accrue possible à la CS chez les personnes atteintes de rosacée.
Une variation importante de la période de latence des effets cliniques a été observée (6 h à 7 jours).
B-Effets cliniques respiratoires
La période de latence pour les effets cliniques respiratoires varie d’immédiate / de quelques minutes à plusieurs semaines, mois.
* brûlures
* gorge enflammée
* maux de gorge
* toux
* écoulement nasal
* augmentation de la sécrétion muqueuse,
* hémoptysie (crachat de sang, de couleur vive, d’origine pulmonaire)
* hématémèse (crachat de sang, moins oxygéné et de couleur foncé, d’origine pulmonaire)
* essoufflement
* dyspnée ou oppression thoracique, douleurs thoraciques
* irritation respiratoire
* syndrome de dysfonctionnement des voies respiratoires réactionnelles (RADS) : le patient a continué à faire face aux symptômes deux ans après l’exposition et a besoin d’un traitement quotidien
* réaction d’hypersensibilité avec pneumonie
* réaction d’hypersensibilité avec bronchoconstriction
* laryngospasme
* obstruction laryngée
* laryngospasme lors du retrait de la sonde trachéale après avoir été exposé à la CS
C-Effets cliniques oculaires
La récession des symptômes de larmoiements doit survenir 30mn environ après l’arrêt de l’exposition à l’agent CS. Cependant, cet effet larmoiement peut durer pour certaines personnes et d’autres symptômes peuvent apparaitre aux yeux y compris avec une période de latence.
La période de latence dans laquelle se développent les résultats cliniques oculaires varie d’immédiat ou quelques minutes à moins de 24 h.
* larmoiements
* épiphora, larmoiements ininterrompus
* irritation et brûlures des yeux
* conjonctivite durée de 2 jours environ
* gonflements diffus de quelques jours à 4 semaines généralement
* blépharospasmes avec clignotement excessif des yeux pouvant se répéter au cours des mois
* kératite
* réduction passagère de la vision
* réduction de la vision dû à un œdème périorbitaire
* abrasion de la cornée par les cristaux de CS
* infection due à l’abrasion de la cornée par les cristaux de CS
D-Effets cliniques gastro-intestinaux :
* diarrhées
* douleurs abdominales
* nausées et vomissements
* pertes d’appétit
E-Autres symptômes :
* graves maux de tête
* vertiges
* lèvres douloureuses
* engourdissement de la langue
* fièvres
* fausses couches nombreuses chez les femmes enceintes
Des préoccupations ont également été exprimées au sujet des effets psychiatriques du gaz CS. Dans une étude menée auprès de demandeurs dans le cadre d’une action en justice conjointe contre la police, il est rapporté que le stress pendant l’exposition, ainsi que le trouble de stress post-traumatique, avaient été documentés même trois ans après une exposition à la CS.
F- Effets à long terme et menaçants pour la vie (non exhaustif) :
* réaction d’hypersensibilité multi-systèmes- 6 mois de soin intensifs en service d’urgence,
* syndrome de dysfonctionnement des voies respiratoires réactives, de 2 et 3 ans nécessitant plusieurs hospitalisations,
* dermatite de contact allergique,
* d’obstruction grave des bronches et du larynx qui s’est présenté 21 jours après l’exposition et qui a nécessité une laryngoscopie et une bronchoscopie, menaçant le pronostic vital puisqu’une trachéotomie était nécessaire.
Depuis des mois, une guerre est menée, celle de la vérité. C’est pour cela qu’une grande interrogation est née avec l’acte 18 à Paris par le grand nombre d’hospitalisations pour des détresses respiratoires, des troubles digestifs graves, des céphalés (maux de têtes) puissants. Souvent, nous avons entendu que toutes les armes utilisées dans le maintien de l’ordre étaient inoffensives et pourtant: _ Yeux crevés, _ mains arrachées, _ fractures de la face, ont été légions. Il était donc nécessaire de se pencher vers un autre ennemi au bruit de souffle, celui qui mousse en brûlant, créant une fumée blanchâtre aux effets dévastateurs et dont on parle peu sauf depuis une semaine, c’est à dire depuis l’acte 18.
Que peut donc bien contenir cette fumée si inoffensive dont « la formule n’a pas changé depuis sa création » Mr.Nunez ? En toute logique il était bon de ce pencher sur ce fameux gaz CS de son petit nom le 2-Chlorobenzylidène malonitrile.
Sa formule: ClC6H4CH=C(CN)2 donne plusieurs indications: _ Qu’il est acide _ Corrosif _ Qu’il contient du chlore _ Qu’il contient du malononitrile
Le malononitrile c’est quoi ?
c’est cette molécule le malonitrile de formule CH2(CN)2, elle contient deux choses: _ De l’hydrogène ce qui donne son acidité, _ le nitrile (qui est une molécule, un cas épineux , complètement ahurissante quand on connait son origine.)Vu comme ça, on dirait du chinois, tant de formules pour pas grand chose, c’est inoffensif après tout !
Pourtant, le nitrile est lui tout sauf innocent, même si le chlore contenu est déjà une grande cause de nos maux suite à une exposition au gaz CS.
En y regardant de plus près, pourtant, c’est quoi le nitrile ?
Et bien de sa formule -C≡N, Le nitrile c’est simplement une composition de cyanure d’hydrogène:
de formule H-C≡N, oui oui, vous avez bien lu, du CYANURE:
Mieux encore, le cyanure d’hydrogène a été tristement connu dans les époques les plus sombres car, il est l’ingrédient principal du ZYKLON B (gaz utilisé dans les chambres à gaz nazies).
Une interrogation ce pose car, une grenade lacrymogène classique contient une dose de ces molécules 2000 fois inférieur à la dose létal certes mais, il a été révélé dans plusieurs articles que les blindés contenaient une arme “secrète” pas si secrète que ça contenant le même gaz CS équivalent à 200 grenades lacrymogènes classique.
Un question simple peut du coup logiquement se poser: Si une grenade classique est inférieure à 2000 fois la dose létale combien de fois la dose létale existe dans ce concentré de 200 grenades ?
Le calcul pourrait être:
2000/200=10
C’est ici que l’aberration naît, qu’elle expliquerai le grand nombres de cas d’hospitalisations de symptômes très graves, la concentration du gaz contenu dans les chars ne serait que 10 fois inférieur à une dose létal.
Une étude de 1972 (en pièce jointe) existe sur le gaz CS, étude réalisée sur des cobayes (animaux), il s’avère létal dans des concentrations élevés, les composants sont même cancérigènes, une vrai arme inoffensive ne trouvez-vous pas ? Étude: